Si je peine, parfois,
Pour trouver la plénitude,
Ce n'est pas qu'elle se cache de moi.
Non, mais elle me paraît enfouie,
Sous un triste fatras
de pensées erronées
Qu'il me faut, grâce au Christ, l'idée vraie, déblayer.
Renonçant aux faux biens d'un égoïsme vide,
Aux creuses « certitudes » d'un âge révolu,
J'aperçois soudain ce qui a toujours été:
La Vie est là.
Intacte, illimitée.
Ma plénitude n'a pas pris une ride
Et mon identité spirituelle non plus !
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