L'été dernier, en vacances avec mon mari dans les Andes, en Amérique du Sud, j'ai commencé à souffrir de troubles digestifs. Je me suis d'abord dit que cela allait vite passer. Cependant, au bout de cinq jours, je ne pouvais toujours retenir aucun aliment, solide ou liquide, et je me sentais très faible. J'ai essayé de prier, mais mes prières étaient entravées par la peur d'être loin de chez moi, dans un pays où la Science Chrétienne était très peu connue.
La veille de notre retour vers Miami, en Floride (U.S.A.), je me suis décidée à appeler un praticien de la Science Chrétienne. Je lui ai confié toutes mes craintes, et il a accepté de me traiter. Il m'a engagé à prier avec certaines idées dont nous avions parlé ensemble, mais mes pensées étaient si troublées que, après avoir raccroché, j'étais incapable de me souvenir de ce qu'il m'avait dit. Plusieurs heures plus tard, je l'ai rappelé pour déverser à nouveau les mêmes inquiétudes. Cette fois-ci, il a fait une remarque toute simple qui m'a indiqué que je m'étais égarée, comme Adam dans le jardin d'Eden. Je croyais que Dieu était omnipotent, mais j'admettais malgré cela qu'il existait d'autres influences dans Son univers capables d'usurper Son pouvoir.
Je me suis alors souvenue d'un récit de l'Ancien Testament où Élie, le prophète, se cache dans une caverne pour ne pas perdre la vie. Dieu lui demande: « Que fais-tu ici, Élie ? » (I Rois 19:9). J'ai souhaité approfondir cette histoire, et j'ai donc pris ma Bible qui s'est ouverte sur ce récit. En le lisant, j'ai vu qu'Élie avait appris que Dieu ne se trouvait ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais ailleurs, dans le « murmure doux et léger » (verset 12).
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !