Vers L'âge de quatre ans, ma fille s'est coincé le doigt dans une petite chaise pliante et a eu la dernière phalange sectionnée. Affolée, j'ai aussitôt contacté une praticienne de la Science Chrétienne. Son assurance spirituelle et son amour ont apaisé mes craintes. J'ai tout de suite senti la sollicitude de Dieu, et j'ai été particulièrement reconnaissante de voir que la petite n'éprouvait aucune douleur. La praticienne a accepté de la traiter par la prière.
Voyant que je pleurais en lui pansant le doigt, ma fille m'a dit: « Ne pleure pas, maman, Dieu va arranger ça ! »
Nous avons prié pendant quatre ou cinq jours de suite, puis je me suis rendue avec ma fille chez la praticienne. Lorsque nous avons enlevé le pansement, la praticienne m'a regardée avec un grand sourire: « Vous avez vu ? » m'a-t-elle demandé. À ma grande surprise et aussi à ma grande joie, j'ai constaté que le petit bout du doigt, y compris l'ongle, était en train de se reformer tout à fait normalement. La guérison s'est poursuivie jusqu'à ce que le doigt ait retrouvé sa taille initiale.
La praticienne avait prié en s'inspirant notamment de ce passage de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « Moins il se manifeste d'entendement dans la matière, mieux cela vaut. Si le homard, qui ne pense pas, perd ses pinces, elles repoussent. Si la Science de la Vie était comprise, on verrait que les sens de l'Entendement ne se perdent jamais et que la matière n'a pas de sensation. Alors les membres d'un humain seraient remplacés aussi facilement que les pinces du homard — non par des membres artificiels, mais par des membres véritables » (p. 489).
En entrant au lycée, mon fils avait décidé de pratiquer l'athlétisme. Un jour, il s'est effondré et a pratiquement perdu l'usage de ses jambes. Il s'est avéré qu'il était atteint d'une sorte de poliomyélite. Nous avons demandé à son moniteur de l'école du dimanche de l'aider par la prière. Nous avons dû prier pendant cinq semaines, mais à la fin il était complètement guéri et pouvait courir à nouveau. Il a participé à des compétitions, a gagné des courses et a battu le record du mille mètres pour son école, record qu'il a détenu pendant six ans.
Voyant mes craintes, son moniteur de l'école du dimanche m'avait encouragée, avec beaucoup de gentillesse, à mieux comprendre la tendre sollicitude de Dieu envers notre fils. Il avait aussi indiqué à mon fils ce passage de la Bible: « Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point » (Ésaie 40:31).
À une époque, je cherchais désespérément un travail pour faire face à de graves problèmes financiers. Je me suis rendu compte que ce n'était pas parce que je m'étais préparée à faire carrière dans la musique que je ne pouvais avoir d'autres sources de revenus. Dieu m'avait douée de toutes les facultés nécessaires à l'accomplissement de Ses desseins (voir Ésaie 55:11). J'ai pualors assumer les fonctions d'économe dans un lycée d'État, et cette expérience, jointe à ma formation musicale, m'a permis, par la suite, d'avoir un poste de directrice dans un petit conservatoire de musique.
J'ai eu la joie de chanter le solo dans des églises de la Science Chrétienne pendant trente ans. Le travail d'église nous donne sans cesse l'occasion de progresser en spiritualité. Dans mon cas, cela m'a permis de surmonter, dans une large mesure, la volonté personnelle, la propre justification, l'amour de soi et la timidité. Ces défauts ont été remplacés par joie de mieux connaître mon identité spirituelle.
Il y a peu, j'ai été guérie d'un zona. J'avais fait part du problème à ma belle-fille qui m'a rappelé, avec une grande gentillesse, que je vivais dans l'univers de Dieu, univers dès à présent parfait. (Par la suite, une amie m'a aidée à comprendre que j'ai été créée parfaite et complète, et que je ne suis pas constituée de divers fragments matériels sujets à la maladie.)
Je remercie notre tendre Père-Mère de nous avoir envoyé Jésus-Christ et d'avoir permis à Mary Baker Eddy de découvrir la Science divine.
Harare, Zimbabwe