Lorsque La Société tente de redéfinir les éléments fondamentaux de la morale, il se produit parfois un choc collectif, et cela même chez les gens les plus blasés. Pareille réaction a dû se produire, il y a peu de temps, lorsque l'édition Internet du journal britannique, le Daily Telegraph, a fait état de l'opinion émise par un évêque très connu, qui dirigeait, en Écosse, une série de séminaires sur le thème: « le sexe et le christianisme ».
Le chef religieux faisait apparemment valoir que, dans le contexte actuel de libéralisation des mœurs, il ne convenait plus de considérer les aventures extra-conjugales comme un péché. Il se serait exprimé ainsi: « Pour que le genre humain survive, il nous faut aller répandre notre semence dans le monde. Dieu le savait quand il nous a créés, c'est pourquoi il nous a dotés d'un instinct sexuel dont l'objectif, ainsi que je le conçois, est de nous inciter à procréer à la plus grande échelle possible. »
L'évêque a également maintenu que l'adultère est une conséquence du patrimoine génétique de l'individu et qu'il faut bien le comprendre pour pouvoir résoudre le « dilemme que pose la nécessité de concilier nos instincts avec notre désir d'entretenir des relations humaines empreintes d'affection ». Il en venait à conclure que, même si l'adultère « n'est pas très charitable » à l'égard du conjoint, « l'Église ne devait pas considérer que les aventures amoureuses relèvent du péché et du mal » The Electronic Telegraph, 17 mai 1995..
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