Le Service historique de l'Église Mère publie ici, pour la première fois, des extraits de deux lettres écrites par Mary Baker Eddy. Le premier extrait appartient à une lettre qu'elle a adressée au Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne le 18 février 1903. Elle y engage les membres du Conseil à conserver la charte initiale de l'Église de 1879, et à ne se laisser en aucun cas entraîner dans une bataille juridique quelle qu'elle soit. En voici un extrait:
Je tiens à être exemptée à l'avenir de toutes obligations juridiques découlant de la situation de notre église. Je souhaite aussi que L'Église Mère soit strictement préservée de toutes fausses plaintes qui pourraient être déposées par des Scientistes Chrétiens déloyaux, et de tous procès qui risqueraient d'entraîner une perte du droit de propriété relatif aux biens de L'Église Mère, un changement des Articles de foi ou du gouvernement actuel de l'Église.
Mary Baker Eddy a aussi écrit ce qui suit à Alfred Farlow, premier directeur des Committees on Publication, le 4 janvier 1906. Elle lui dit, comme dans plusieurs autres lettres qu'elle lui a adressées à cette époque, de veiller à ce que l'œuvre de correction desdits Committees n'entraîne en aucune façon l'Église dans des procès.
Rappelez-vous bien ceci, et que rien ne vous entraîne dans un procès qui risquerait à son tour d'obliger votre Leader à y comparaître ou qui pourrait impliquer les intérêts de la Science Chrétienne [;] les lois actuelles de notre nation ne sont pas à la hauteur des circonstances, elles ne rendent pas justice à votre Leader [,] à son histoire, ni à la cause de la Science Chrétienne, et en raison de cette considération très importante, le « malin » continue à chercher à gagner de la popularité par l'intermédiaire du droit, et en profitant de la popularité de votre Leader. Dans le passé, toutes les fois où j'ai été entraînée dans des procès, j'ai toujours perdu quelque chose de valeur, et il en a été de même pour notre cause, tandis que le plaignant a gagné un certain degré de publicité même s'il a perdu le procès. Attendons-nous à l'Éternel, soyons « prudents comme les serpents » et élevons-nous au-dessus de cet envoûtement caché qui fait sombrer la raison et voudrait subjuguer la sagesse.
