« Un Diagnostic me révélerait peut-être que ce problème n’est pas aussi grave que je le pense. J’aurais donc moins peur, et je pourrais le résoudre par la prière. » Voilà ce qui est venu à l’esprit de l’une de mes amies, réveillée en pleine nuit, comme bien des fois auparavant, par une douleur dans la poitrine. Mais cette suggestion mentale agressive, qui l’incitait à envisager un diagnostic, ne l’avertissait pas qu’un avis médical risquait de confirmer ses craintes, et d’en rendre l’élimination plus difficile. Loin de se sentir plus forte, elle se trouverait dans une position affaiblie.
Elle rejeta finalement cette suggestion. Pourquoi ? Pas seulement pour éviter de se retrouver dans une position de faiblesse, ni parce que, Scientiste Chrétienne depuis toujours et fidèle à ses convictions, elle ressentait le besoin de ne pas transiger, ni même parce qu’elle avait eu de nombreuses preuves convaincantes du pouvoir guérisseur de la prière au cours des années précédentes. Sa véritable raison, en l’occurrence, fut qu’elle entrevit une lueur de la réalité absolue, une lueur de son identité spirituelle. Ce fut, du reste, une étape décisive dans sa guérison. Elle comprit qu’elle n’avait, en réalité, pas d’autre identité. Les pensées suivantes, raconta-t-elle, lui vinrent à l’esprit: « Comment un diagnostic fondé sur la matière pourrait-il me dire une seule chose vraie sur mon identité réelle, sur mon identité spirituelle, permanente et éternelle ? La personne qui établirait ce diagnostic n’examinerait pas mon être réel. A moins de me voir spirituellement, telle que Dieu me connaît, elle ne me verrait pas vraiment. Elle n’apprendrait rien sur moi — ni qui je suis, ni ce que je suis, ni même où je suis. »
Elle comprit que, plus elle s’en remettrait à des opinions ou à des compétences d’origine humaine, moins elle aurait tendance à se tourner vers Dieu pour trouver la solution. Elle savait aussi que la tentation de rechercher un diagnostic ne venait pas de l’Entendement divin, et qu’il lui était impossible de parvenir à une vraie guérison en mélangeant des éléments opposés. Au moment où elle s’en rendit compte et fut au clair sur ce sujet, elle entraperçut pour la première fois l’assurance et la domination qui étaient siennes. Tout en étant encore dans les ténèbres de la crainte, elle discerna la Vérité divine. Il lui sembla qu’elle n’avait pas d’autre choix, pour résoudre ce problème, que de surmonter la crainte en se tournant vers Dieu en prière.
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