Quand nous sommes petits et que nous ne nous sentons pas bien, il est tout naturel que nos parents prient pour nous. Il est naturel, cependant, de prier pour nous-mêmes quand nous sommes plus grands. Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de prier et d’être guéris? A moi oui.
Jusqu’à l’âge de onze ans, c’est toujours maman ou une praticienne de la Science Chrétienne qui priait pour moi lorsque j’avais besoin d’aide. J’avais eu des guérisons, je savais donc que je pouvais faire confiance à Dieu et que ça marchait. Puis, un jour, à l’école, je ne me suis pas sentie bien. Beaucoup d’enfants étaient absents, et tout le monde parlait de la maladie qui se propageait. J’aurais bien aimé que maman soit là ! Puis je me suis souvenue de ce qu’on m’avait dit, un jour, à l’école du dimanche de la Science Chrétienne: « Vos parents ne seront peut-être pas toujours là pour vous aider, mais votre Père-Mère Dieu est sans cesse près de vous. »
J’ai alors pensé au jour où des garçons nous avaient lancé des boules de neige en rentrant de l’école. J’avais prié avec le Psaume 91. En voici un verset: « Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint. » Les garçons nous ont manquées. Une autre fois, alors que j’avais été surprise par l’orage, j’avais pensé à un autre verset du même Psaume: « Il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Ps. 91:7, 11. J’étais rentrée à la maison en toute sécurité. Je voyais bien que, dans les deux cas, Dieu avait pris soin de moi. Ses lois m’avaient protégée des boules de neige et de l’orage. Mais ce qui se passait maintenant semblait différent.
Je savais que maman était au travail et ne rentrerait pas à la maison avant l’heure du dîner. Comme je n’avais pas envie d’être malade aussi longtemps, j’ai décidé de prier par moi-même là où je me trouvais, à l’école.
J’ai pensé à la façon dont Christ Jésus aidait les enfants et les adultes. Il devait avoir compris que Dieu était présent et que la maladie ne l’était pas. Il dit: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Matth. 5:48. Je savais que Jésus ne nous aurait pas demandé l’impossible, et que Dieu, l’Amour divin, ne créerait jamais rien qui puisse faire souffrir Ses enfants, Sa création spirituelle. Il n’avait pas créé la maladie. Je me suis alors dit que je n’étais pas en train de tomber malade. Cependant, je ne me sentais toujours pas très bien.
Qu’est-ce que j’avais encore besoin de comprendre? J’ai pensé: « Dieu est parfait, et je suis Son reflet parfait. Je n’ai donc rien à faire pour devenir parfaite. Je suis déjà parfaite, maintenant même. » C’était logique ! Puis une autre idée m’a frappée: « Dieu n’est pas malade, c’est pourquoi je ne peux pas l’être non plus. »
A l’école du dimanche, on avait parlé de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Je me suis souvenue des deux dernières phrases de « l’exposé scientifique de l’être » que l’on trouve dans Science et Santé de Mary Baker Eddy: « L’Esprit est Dieu, et l’homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l’homme n’est pas matériel; il est spirituel. » Science et Santé, p. 468. J’ai alors pensé: « Si Dieu est Esprit, et si je suis Son image, je suis donc spirituelle. Je ne possède que ce que je reflète de Dieu. Si Dieu est parfait, je ne peux pas refléter la maladie (l’imperfection). Je reflète Sa perfection. Par conséquent, je sais que la maladie ne fait pas partie de moi. »
Sachant cela, je me suis sentie vraiment bien. J’ai été guérie à l’instant même. La fin de la journée à l’école a été formidable !
Le soir, à table, j’ai raconté ma guérison à mes parents. Papa, qui n’est pas Scientiste Chrétien, m’a posé plein de questions pour s’assurer que j’étais vraiment guérie. Maman l’a aidé à comprendre que Dieu était toujours avec moi et que je l’avais prouvé. « Tu ne peux pas aller contre les preuves ! » lui a-t-elle dit. Papa s’est mis à rire. Je suppose qu’il était d’accord. Je les ai embrassés très fort, et j’ai couru jouer dehors.
Si quelque chose fait rage autour de nous, comme une tempête, ou une maladie qui semble se propager, nous pouvons savoir que Dieu est toujours avec nous, qu’Il prend soin de nous, et que cette vérité suffit à nous protéger. Lorsque nous écoutons Dieu en priant, nous obtenons l’aide dont nous avons besoin. Parfois, nous nous souvenons d’une vérité de la Bible que nous avons lue ou dont nous avons parlé l’école du dimanche. Dieu nous communique toujours Ses pensées qui guérissent.
Bien que nous puissions, et que nous devions, toujours prier pour nous-mêmes, il peut y avoir des moments où il est utile que nos parents, un ami ou un praticien prient avec nous. Il n’y a rien de mal à cela. Mary Baker Eddy nous donne le conseil suivant: « Si ceux qui étudient la Science Chrétienne ne se guérissent pas eux-mêmes promptement, ils devraient sans tarder faire appel à un Scientiste Chrétien expérimenté pour lui demander de l’aide. » Science et Santé, p. 420. Quelle que soit la personne qui prie, c’est toujours Dieu qui guérit. N’est-ce pas merveilleux de savoir cela?
