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L’obéissance dans les petites choses et le progrès spirituel

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1996


Il Y A Quelques Années, j’ai eu des problèmes de liquidités. La plupart de mes fonds étaient immobilisés pour une durée indéterminée, et mon compte courant diminuait à une vitesse alarmante. Comme mes revenus étaient inférieurs à mes dépenses incompressibles, je courais au désastre. Chaque jour, dans mes prières, je faisais l’effort de reconnaître, avec gratitude, que l’homme était libre et en sécurité en Dieu, l’Esprit. Je pensais que, puisque chacun de nous était l’expression même de l’Esprit, nous étions spirituels et ne pouvions donc pas être à la merci de conditions matérielles, quelles que soient les apparences.

Un jour, alors que je me débattais désespérément contre l’angoisse de l’avenir, en comptant et recomptant l’argent dont je disposais, j’ai eu le sentiment de ne jamais pouvoir m’en sortir. Néanmoins, j’avais appris que, du fait des lois de Dieu, l’homme n’est jamais sans ressources; il n’est jamais limité par ce que l’on considère être des lois matérielles, car il est l’idée infinie de Dieu et domine toute situation. M’accrochant à cette vérité, j’ai décidé de résister systématiquement à la tentation d’examiner sans cesse ma situation du point de vue d’une mortelle limitée, pour me tourner vers Dieu avec sincérité et humilité. Lorsque j’ai été à même de comprendre que Dieu dispense à l’homme le bien illimité et qu’Il gouverne tout, j’ai retrouvé la paix.

Avec la paix de l’esprit, il m’est revenu à la mémoire un récit biblique qui m’est cher. Voir II Rois 4:1-7. Une veuve demande de l’aide au prophète Élisée. Elle est très endettée, et celui à qui elle doit de l’argent menace de prendre ses fils comme esclaves. Élisée lui demande alors ce qu’elle a à la maison. Lorsqu’elle répond: « Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile », il lui dit d’emprunter autant de vases vides qu’elle pourra et de verser son huile dans ces récipients, puis d’aller vendre l’huile afin de payer sa dette et de vivre avec ses fils de l’argent qu’il lui restera.

Il lui dit d’emprunter autant de vases vides qu’elle pourra et de verser son huile dans ces récipients

Elle pourrait refuser ce conseil, en rétorquant, non sans raison, qu’elle a juste assez d’huile pour remplir un vase, et que, même répartie dans les différents récipients, la quantité ne changera pas. Mais elle ne dit rien. Elle suit, à la lettre, les instructions du prophète et, au bout du compte, elle constate que la quantité d’huile a augmenté, car tous les vases empruntés sont pleins. Elle a de quoi subvenir aux besoins de sa famille.

A peine cette histoire m’est-elle revenue à l’esprit que j’ai pensé à un certain nombre d’objets que je pouvais vendre. Il semblait, à première vue, que la vente ne rapporterait pas grand-chose. Cependant, j’ai senti qu’il me fallait suivre l’inspiration qui m’avait été donnée par la prière. J’ai mis une annonce dans un journal local, et la vente de ces objets m’a rapporté de petites sommes à intervalles réguliers. Par la suite, contrairement à toute attente, les fonds que j’avais placés sont devenus disponibles bien plus tôt qu’on n’aurait pu le prévoir. J’en ai été informée au moment même où j’avais utilisé tout l’argent qu’il me restait par ailleurs.

La leçon que j’ai tirée de cet incident, c’est qu’il est extrêmement important d’accomplir tous ces petits actes d’obéissance et tous ces petits progrès spirituels que la prière nous inspire, même si l’on ne voit pas comment cela peut résoudre ce qui nous semble être d’énormes problèmes. C’est là une façon de suivre l’enseignement que Christ Jésus nous donne dans une de ses paraboles, quand il parle du serviteur qui a été « fidèle en peu de chose » et à qui Dieu confiera beaucoup Matth. 25:23..

Au lieu d’attendre que l’argent nous apporte la liberté, nous avons, en réalité, besoin d’acquérir une compréhension claire de Dieu et de la nature véritable de l’homme, Son enfant spirituel. Tout ce dont nous pouvons avoir besoin, nous l’avons déjà, car nous sommes toujours unis à Dieu, l’origine de tout bien. Dieu possède et contrôle tout ce qui existe réellement. C’est Sa création après tout! Et c’est une création spirituelle, harmonieuse et éternelle. La volonté de Dieu, c’est toujours de bénir l’homme. C’est pourquoi nous pouvons rejeter avec assurance toute inquiétude lorsque nous manquons apparemment de quelque chose. Utilisant l’Ame comme un des synonymes de Dieu, Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « L'Ame a des ressources infinies pour bénir l’humanité; aussi arriverions-nous plus facilement au bonheur et serions-nous plus sùrs de le garder si nous le recherchions dans l’Ame. » Science et Santé, p. 60. Puisque la sagesse et la puissance de Dieu sont infinies, Il a la capacité infinie de soutenir ce qu’Il crée. Ses ressources sont des vérités spirituelles, comme par exemple le fait que l’homme est Sa ressemblance absolue, car il est Son enfant spirituel parfait, libre et en sécurité dans Son amour. A mesure que ces vérités se font jour dans la pensée humaine, les limites matérielles perdent leur caractère impressionnant, et le moyen de démontre Sa bonté infinie se révèle peu à peu.

Puisque la sagesse et la puissance de Dieu sont infinies, Il a la capacité infinie de soutenir ce qu’Il crée

La prière apporte l’inspiration, laquelle guide l’action. L'orgueil peut bien prétendre que seules des mesures extrêmes permettent de résoudre les problèmes, mais rien n’est plus efficace que la vraie prière. Plus notre pensée est calme, respectueuse et humble, plus nous sommes à même d’entendre les directives de Dieu. Nous devenons également insensibles aux arguments fondés sur la matière, selon lesquels la compréhension spirituelle n’a aucune portée pratique. Il ne s’agit pas de mettre en pratique plus que nous ne comprenons, plus que nous n’avons perçu spirituellement, car en accomplissant chacun des petits pas inspirés par Dieu, nous trouvons l’inspiration nécessaire à nos progrès ultérieurs, et ce jusqu’à ce que nous exprimions davantage la liberté véritable qui est nôtre.

Mary Baker Eddy écrit: « Afin de comprendre davantage, nous devons mettre en pratique ce que nous savons déjà. Nous devons nous rappeler que la Vérité est démontrable quand elle est comprise, et que le bien n’est pas compris tant qu’il n’est pas démontré. » Ibid., p. 323. En obéissant aux directives de Dieu, dans la mesure où nous les comprenons, et en ayant confiance en son gouvernement absolu et bienfaisant, nous sommes guidés sur le chemin qui glorifie Dieu et favorise le mieux notre bien-être. A mesure que nous progressons dans cette voie, l’huile de notre inspiration se multiplie. Nous comprenons mieux la nature de Dieu. Il nous devient plus clair que nous sommes Ses enfants spirituels, et nous commençons alors à ressentir la domination qui est propre au Christ.

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