Depuis Quelques Jours, j’avais mal aux dents. J’ai téléphoné à une amie, qui est Scientiste Chrétienne elle aussi. Je lui ai expliqué mon problème et je lui ai demandé de prier pour moi.
Nous avons parlé du ressentiment que j’éprouvais concernant la façon dont un membre de la famille en traitait un autre, ressentiment dont je n’arrivais pas à me débarrasser. Je pensais que cela pouvait avoir quelque influence sur la difficulté du moment. Mon amie me suggéra d’étudier différents passages des livres de Mary Baker Eddy, comme l’article « Se juger offensé » (Écrits divers, p. 223) et aussi certains articles parus dans les périodiques de la Science Chrétienne.
Elle m’a parlé de la suprématie et de la totalité du bien. Elle m’a fait remarquer que, dans le chapitre de Science et Santé avec la clef des Écritures intitulé « L’expiation et l’Eucharistie », Mary Baker Eddy explique que pendant la crucifixion, Christ Jésus eut plus à faire pour éliminer la haine suscitée par l’idée qu’il représentait que pour calmer la douleur causée par les clous. J’ai raccroché, me réjouissant de l’occasion qui m’était donnée d’étudier la Science Chrétienne, et de l’enrichissement spirituel qui allait accompagner mon étude, comme je l’avais constaté en d’autres occasions.
Dans l’article « Se juger offensé », j’ai lu ceci: « Se punir pour les fautes d’autrui est suprême folie... Nous pouvons bien nous sentir blessés par nos propres fautes, mais nous ne pouvons guère nous permettre d’être malheureux à cause des fautes des autres. » Je me suis rendu compte que je m’attardais beaucoup trop sur les fautes que je voyais chez une certaine personne et sur les conséquences que ces fautes avaient, à mes yeux, sur le reste de la famille, moi y compris.
Le lendemain, j’ai constaté une amélioration, et j’ai continué d’étudier. Puis, le jour suivant, j’ai eu très mal, et il m’était difficile d’ouvrir la bouche. Mon mari, qui est médecin, a souhaité l’examiner, ce qui était, de sa part, inhabituel, car il savait que c’était toujours par la Science Chrétienne que je trouvais la guérison, quel que soit le problème. Par respect pour son inquiétude, je l’ai laissé m’examiner. Il ne m’a pas fait part de ses conclusions, sachant que j’avais choisi de m’appuyer sur la prière.
J’avais de plus en plus de peine à chasser mes craintes et j’ai rappelé mon amie. Elle a aussitôt accepté de prier de nouveau pour moi, et j’ai entrepris de lire les passages qu’elle m’a suggéré, en soulignant et en relisant ceux qui revêtaient pour moi une importance particulière, réfléchissant à la façon dont les vérités spirituelles qu’ils contenaient pouvaient s’appliquer à ma situation. Mary Baker Eddy affirme dans son Message de 1902: « Le bonheur consiste à être bon et à faire le bien; seul ce que Dieu donne, et ce que nous donnons à nous-mêmes et aux autres, grâce à ce au’Il nous accorde, apporte le bonheur: le mérite dont il a conscience satisfait le cœur affamé, et rien d’autre ne le peut... Le Scientiste Chrétien ne nourrit aucun ressentiment; il sait que cela lui nuirait plus que toute la malignité de ses ennemis » (p. 17, 19).
Au bout d’une heure environ, j’ai constaté que la rougeur et l’enflure, qui étaient si visibles auparavant, avaient complètement disparu. Et, bien qu’il fût très tard, j’étais pleine d’une énergie renouvelée.
Le lendemain matin, mon mari m'a demandé comment j'allais, et je lui ai dit que j'étais guérie. Il ne m'a pas crue et a demandé à voir. Je l'ai laissé faire, et il a longuement examiné ma bouche. Puis, avec enthousiasme, il s'est exclamé à plusieurs reprises: « C'est là une authentique guérison par la Science Chrétienne, certifiée par un médecin ! »
Mon fils, qui découvrait la Science Chrétienne, écoutait avec attention. J’ai donc demandé à mon mari de lui décrire les changements dont il avait été témoin. Mon fils a été très impressionné. Il a déclaré que je devrais envoyer le récit de cette guérison aux périodiques de la Science Chrétienne.
Je remercie Dieu pour cette guérison, que notre famille a vécue d’une manière toute particulière. Je remercie aussi mon amie, dont les prières m'ont, à de nombreuses occasions, aidée à trouver la guérison et à faire des progrès spirituels. Je suis aussi reconnaissante d'avoir constaté, depuis cette guérison, que les relations tendues qui s'étaient établies entre les deux membres de ma famille et qui me préoccupaient se sont améliorées.
Grosse Pointe Park (Michigan),
U.S.A.
Je suis médecin spécialiste des maladies de la tête et du cou. J’ai examiné ma femme lorsqu’elle a ressenti des douleurs dans la bouche. Elle présentait tous les symptômes d’une sérieuse infection, avec un épanchement de la gencive près de la dent infectée.
Le lendemain, il n’y avait plus aucun signe d’infection. S’il y avait eu une résolution spontanée, en l’absence de tout traitement médical, je me serais attendu à un processus graduel, avec une diminution, rapide dans un premier temps, puis plus lente, de l’abcès. Il était évident que tel n’était pas le cas, car tout était parfaitement normal.
La guérison de Pamela a été très importante pour moi aussi. Je lis régulièrement la leçon biblique du Livret trimestriel de la Science Chrétienne avec ma femme. Dans ces leçons, beaucoup de passages, surtout ceux ayant trait à l’ubiquité et à la puissance de l’Amour, m’ont influencé, contribuant à ma croissance spirituelle et améliorant mes relations avec les membres de la famille et avec mes patients.
docteur en médecine
