La Science Chrétienne est entrée dans ma vie à une époque où j’avais grand besoin d’un appui. J’éprouvais un sentiment d’insécurité si profond, lié peut-être à une enfance passée dans des familles d’accueil, que je m’accrochais à toute une série de relations marquées par la brutalité; j’avais été violée et avais reçu des menaces de mort. J’avais si peur d’être seule qu’à un moment donné j’ai vécu avec un homme mis en liberté conditionnelle qui avait manqué à ses engagements et vivait sous un faux nom. J’avais perdu toute illusion concernant l’amour, et j’en vins à m’efforcer de me couper de toute affection. Parfois, je me terrais dans ma chambre, prenant des somnifères pour prolonger la fuite. J’envisageais sans cesse de me suicider.
Bien que je ne me préoccupe plus de l’amour, j’aspirais encore à savoir ce qu’était la réalité. J’avais été élevée dans une des principales religions de mon pays, mais elle n’avait pas répondu à toutes les questions que je me posais au sujet de Dieu et ne m’avait pas aidée dans les efforts que je faisais pour être meilleure. J’étais aussi tourmentée au sujet de la validité de la Bible. J’ai fini par prier ainsi: « Mon Dieu, s’il y a une vérité quelconque dans cette existence, montre-la moi! »
Une salle de lecture de la Science Chrétienne se trouvait tout près de mon lieu de travail. Un jour, dans la vitrine, j’ai lu que Dieu est Entendement. Quelle nouveauté! Les cours de psychologie que je suivais à l’université me faisaient découvrir le lien direct qui existe entre nos pensées et les événements de notre vie. L’entendement humain semblait puissant — et pourtant il était si limité ! Qu’en était-il de l’Entendement de Dieu? Je suis entrée dans la salle de lecture et me suis entretenue avec le bibliothécaire. Comment la Bible pouvait-elle m’aider si je n’étais pas sûre de sa véracité? Il m’a simplement répondu: « La vérité est la vérité, que vous y croyiez ou non. » Je suis ressortie avec un exemplaire de Science et Santé, et je l’ai lu d’un bout à l’autre au moins deux fois. J’avais un tel désir d’être libérée des chaînes qui entravaient ma vie et mon bonheur ! Les lignes suivantes ont à cette époque constitué pour moi un solide appui: « Tôt ou tard nous apprendrons que les entraves des facultés finies de l’homme sont forgées par l’illusion qu’il vit dans le corps non dans l’Ame, dans la matière non dans l’Esprit » (p. 223).
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