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Pascale ne se laisse pas faire

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1996


C'était le début de l'été. Pascale venait de terminer l'école primaire. A la rentrée prochaine, ce serait le collège. En attendant, les vacances s'annonçaient joyeuses. Ses parents avaient pris une location en Normandie, non loin de la mer, à un kilomètre de la maison des cousins de Pascale. Dans cette maison, elle retrouverait beaucoup de cousins et d'amis. Il y aurait aussi un grand chien roux super–gentil et deux adorables petits chats blancs. Une fois arrivée en Normandie, Pascale a découvert qu'elle pouvait aller toute seule en vélo à la maison des cousins. Quelle liberté! Elle se sentait vraiment grande. Tous les matins, elle se préparait très vite pour aller rejoindre la joyeuse troupe pour des jeux et des baignades. Les petits chats en particulier la faisaient craquer. Groseille et Mirabelle (c'était leur nom) étaient si mignons, toujours prêts à jouer et à se faire caresser!

Mais depuis un certain temps, Pascale avait remarqué que ses yeux et son nez coulaient quand elle se trouvait près d'un chat. Une amie lui avait même dit qu'elle ne devrait plus s'approcher d'eux. Elle savait que ses parents avaient prié pour elle à ce sujet et elle avait appris à l'école du dimanche de la Science Chrétienne qu'on peut toujours se tourner vers Dieu pour être guéri, mais elle ne l'avait jamais fait vraiment elle–même.

Un matin, après avoir caressé Groseille et Mirabelle, elle ne se sentait pas bien du tout. Alors, elle a décidé toute seule d'aller en parler à sa tante qui était aussi Scientiste Chrétienne et qui occupait la caravane dans le bas du jardin. Les yeux remplis de larmes, elle est entrée dans la caravane en disant: «Tatie, j'en ai assez d'avoir mal aux yeux quand je suis avec les petits chats. Est–ce qu'on peut prier ensemble?»

Sa tante lui a ouvert les bras et Pascale est montée sur ses genoux. Bien sûr qu'elles pouvaient prier ensemble! Est–ce que cette situation était juste et voulue par Dieu? Certainement pas. Pascale avait tout à fait raison de ne pas se laisser faire. Mary Baker Eddy a écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: «L'homme a le droit moral d'annuler une sentence injuste, sentence qui ne fut jamais infligée par l'autorité divine.» Science et Santé, p. 381. (Une sentence, c'est une condamnation, comme au tribunal.)

Pascale et sa tante ont parlé de la création de Dieu. Dans la Genèse, il est dit que Dieu a tout créé et que tout est bien. On peut y lire par exemple: «Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce... Dieu vit que cela était très bon.» Gen. 1:25. Pascale connaissait bien ce premier récit de la Bible.

Sa tante lui a demandé de penser aux qualités divines exprimées par les chats. Pascale en a trouvé beaucoup: la douceur, l'agilité, la joie, la beauté, la légèreté, la tendresse. Ces qualités pouvaient–elles comporter du mal, même un tout petit peu de mal? Impossible.

Quant à Pascale, elle était l'enfant de Dieu, à Son image et à Sa ressemblance. Cela aussi elle le savait. L'amour qu'elle avait pour les chats ne pouvait être puni, puisque l'amour vient de Dieu. D'ailleurs, Dieu est l'Amour tout–puissant. Toute cette histoire de maladie ne pouvait donc être qu'un mauvais rêve.

Après avoir échangé toutes ces idées et prié avec sa tante, Pascale se sentait beaucoup mieux. Elle ne pleurait plus. C'est le moment que cette coquine de Groseille a choisi pour entrer d'un bond par la fenêtre ! Pascale et sa tante ont souri. Maintenant, Pascale savait qu'elle n'avait rien à craindre. Dans l'amour de Dieu, il n'y a de place que pour le bien. Alors, elle a caressé Groseille, et le petit chat lui a fait un câlin.

Puis, Pascale est partie bien vite rejoindre les cousins sur la plage. Ce problème n'était qu'une erreur qui ne pouvait pas faire partie de la création de Dieu. Cette erreur n'avait plus de place dans sa pensée. Elle pouvait l'oublier complètement. Et c'est ce qu'elle a fait. Le lendemain, elle s'est rendu compte qu'elle avait été guérie instantanément. Elle pouvait jouer avec Groseille et Mirabelle sans aucun mal. Et elle ne s'en est pas privée !

Après cela, Pascale a passé un été formidable. Son oncle lui a même appris à faire du bateau. Mais elle avait aussi appris quelque chose de très important: Dieu répond sans tarder à la prière, quand on s'adresse à Lui de tout son cœur. Ça, elle n'est pas près de l'oublier!

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