Je crois bien avoir cherché Dieu durant toute ma vie, même si la religion était officiellement interdite en Russie. Lorsque tout allait mal, j'avais l'habitude de demander à Dieu de m'aider. Quand tout allait bien, je remerciais Dieu pour ce qu'Il faisait pour moi. Lorsqu'on m'a offert une Bible et que je me suis mise à la lire — jusque-là, je n'avais jamais eu de Bible entre les mains — j'ai su que mon désir de trouver Dieu était fondé. Bien des choses, obscures auparavant, sont devenues plus claires.
Un jour, j'ai discuté de religion avec une Américaine qui m'a dit: «Je vais vous offrir un livre, et nous en parlerons plus tard, si vous le voulez.» C'était Science et Santé de Mary Baker Eddy. Ce livre m'a permis de comprendre le message de la Bible. L'ayant lu, j'ai su que les idées exposées — la spiritualité de l'homme et l'irréalité de la vie matérielle, la négation du mal comme étant absolument inexistant, l'affirmation que Dieu est le Père–Mère de tout ce qui existe au monde — correspondaient à ce que j'avais recherché depuis toujours. Et j'ai découvert l'amour, l'amour total, inconditionnel, qui rejette l'égotisme. J'ai pu ainsi comprendre que la famille est le cadre idéal pour les relations entre un homme et une femme. Tout cela m'a profondément marquée et a transformé ma vie.
Peu après ma découverte de la Science Chrétienne, j'ai essayé d'obtenir ma première guérison. J'ai une famille nombreuse, si bien qu'il y a toujours beaucoup à faire dans la cuisine. Par suite d'une maladresse, je me suis ébouillanté la main. Cela me faisait très mal, mais j'ai pensé: « Il n'y a pas de douleur. L'amour de Dieu t'environne. Dieu est bon, Il ne peut te vouloir du mal, Il ne veut pas que tu souffres. La douleur est une illusion de l'entendement mortel. Elle ne peut venir de Dieu, par conséquent, elle n'existe pas. » Je me suis souvenue de ce passage de Science et Santé: « Au lieu de vous soumettre aveuglément et tranquillement à la maladie, qu'elle soit à ses débuts ou dans une phase avancée, révoltez–vous contre elle. Bannissez la croyance qu'il vous soit possible de ressentir une seule douleur importune qui ne puisse être chassée par la puissance de l'Entendement, et vous pourrez ainsi empêcher que la douleur se développe dans le corps.» (p. 391) J'ai repris mes tâches ménagères. Lorsque j'ai regardé ma main, deux heures plus tard, la peau ne portait presque plus de trace de brûlure, et le lendemain il n'y avait plus rien. Durant ces deux heures, je m'étais abstenue de regarder ma main, et n'avais ressenti aucune douleur. Je n'ai pas non plus eu mal par la suite. Que l'on puisse guérir si vite m'a stupéfiée.
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