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L’Église du Christ, Scientiste, sa mission de guérison

Cette série a pour but de présenter différentes facettes de la mission de l’Église.

Comment appliquer la « Règle pour les mobiles et les actes »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1996


Au cours des siècles, des chercheurs sincères, en quête de la Vérité divine, ont laissé un témoignage écrit dont les paroles inspirées guident de nombreuses personnes aujourd’hui. C’est ainsi que la lecture des Psaumes est une source de joie et de réconfort, de conseils éclairés et de vérités profondes.

Mary Baker Eddy, la Découvreuse de la Science Chrétienne, a écrit des livres, des articles et des poèmes inspirés, qui constituent un enseignement spirituel précieux non seulement pour ses disciples, mais pour l’humanité entière. L’un de ses livres contient un merveilleux passage qui est lu dans les églises de la Science Chrétienne le premier dimanche de chaque mois. Ce texte est tout à fait conforme aux enseignements de Jésus-Christ, et il peut apporter la guérison à ceux qui le méditent et s’appliquent à mettre en pratique la vérité énoncée. Il s’agit de la «Règle pour les mobiles et les actes» Manuel, Art. VIII, sect. 1., qui se trouve dans le Manuel de L’Église Mère. D’une inspiration spirituelle, ce Manuel gouverne toutes les affaires de La Première Église du Christ, Scientiste, et tous les actes de ses officiers et de ses membres.

Voici le paragraphe en question: «Ni l’animosité, ni un attachement purement personnel ne doivent déterminer les mobiles ou les actes des membres de L’Église Mère. Dans la Science, l’Amour divin seul gouverne l’homme; et un Scientiste Chrétien reflète les douces aménités de l’Amour, en réprouvant le péché, et en manifestant un véritable esprit de fraternité, de charité et de pardon. Les membres de cette Église doivent journellement veiller et prier pour être délivrés de tout mal, pour ne pas prophétiser, juger, condamner, conseiller, influencer ou être influencés d’une manière erronée.»

Lorsqu’ on reconnaît l’être véritable de l’homme, l’animosité fait place à un sentiment d’amour qui règne en maître.

Ces directives expriment l’amour et la sagesse dont les chrétiens sincères ont besoin chaque jour pour relever les défis du matérialisme et remporter la victoire. Cette disposition statutaire incite les membres d’église à se détourner des passions humaines pour se laisser guider par l’Amour toujours présent. Jésus-Christ aimait ses ennemis autant que ses amis. Il demeura cependant seul, soutenu seulement par une poignée de disciples, pour achever la tâche que son Père–Mère, Dieu, lui avait confiée. Il n’exprima jamais de rancœur envers ses ennemis ni envers ceux qui l’avaient abandonné. Il pria même son Père de pardonner à ses persécuteurs.

Les relations que nous entretenons avec nos amis et nos ennemis, au cours de l’existence, nous donnent l’occasion d’exprimer ce même amour fait de pureté et qui inclut tout. La tâche nous est facilitée si nous parvenons à comprendre la vérité enseignée par la Science divine, savoir que tous ceux que nous rencontrons sont, dans leur être véritable, les enfants de l’Amour, les idées spirituelles de Dieu. Les enfants de Dieu sont incapables d’exprimer des sentiments de colère, de propre justification, de cupidité, un désir de vengeance ou tout autre élément destructeur qui, à certains moments, semble pourtant bien faire partie de la nature humaine. Lorsqu’on reconnaît l’être véritable de l’homme, l’animosité fait place à un sentiment d’amour qui règne en maître.

Pour demeurer purs et chrétiennement scientifiques, nos mobiles et nos actes ne sauraient obéir à des caprices irraisonnés ni refléter un comportement entêté; ils doivent découler de la certitude absolue que Dieu, notre Père, est l’Entendement omniscient, qu’Il subvient toujours à nos réels besoins, qu’Il nous garde sans cesse en Son amour, dans lequel nous demeurons véritablement. L’Amour divin est Tout, il est le seul gouverneur de l’univers. Dans la mesure où nous laissons l’Amour imprégner nos pensées, nous en voyons davantage l’expression chez les autres. Les problèmes sont résolus sans amertume ni ressentiment.

Dans la mesure où nous laissons l’Amour imprégner nos pensées, nous en voyons davantage l’expression chez les autres. Les problèmes sont résolus sans amertume ni ressentiment.

L’esprit de la disposition statutaire citée plus haut nous incite à rechercher les occasions de voir et d’accomplir les œuvres de Dieu, et à atteindre un degré d’assurance, de confiance spirituelle dans les directives divines, qui triomphe de tous les obstacles. Une telle assurance pourrait se comparer à ce qu’éprouve un surfeur porté par une puissante vague ou à ce que ressent un chanteur en émettant des sons d’une pureté absolue. Ils réalisent leur exploit dans la joie, sans effort apparent, comme si un pouvoir extérieur les soutenait dans l’action. Bien sûr, il leur a fallu beaucoup de temps et de pratique avant de parvenir à une telle maîtrise, mais une fois celle-ci acquise, une immense joie les envahit à l’idée de ce qu’ils ont accompli. Ce sentiment d’un pouvoir extérieur à soi est bien connu de ceux qui ont obtenu des guérisons en mettant en pratique la Science Chrétienne et que la prière a rendus réceptifs à un flux d’idées et de vérités divines, les guidant vers un rétablissement complet dont ils ne peuvent qu’être les témoins comblés.

Sommes-nous habilités à juger les autres? Jésus-Christ ne jugeait pas ceux qui passaient pour des pécheurs. Sachons donc que Dieu est le Juge véritable, et, selon Son jugement, Sa création est très bonne, comme l’affirme le premier chapitre de la Bible. Voir Gen. 1:31. Il faut remplacer les opinions humaines par les vérités spirituelles et par la certitude que la Vérité divine dévoile le péché et le détruit. L’étude de la nature de l’homme, dans la Bible, à travers la lentille de la Science divine, révèle que l’homme véritable exprime la nature de son Père et qu’il ne peut nuire à la création divine. Il ne saurait exister de pouvoir personnel puisque Dieu est tout pouvoir.

Il y a plusieurs années, l’occasion m’a été donnée de réfléchir plus profondément aux idées exprimées dans la «Règle pour les mobiles et les actes». Cette étude a donné lieu à une guérison dans laquelle tous les points abordés dans cette règle ont été démontrés.

J’étais professeur dans une petite faculté. On venait de renouveler mon contrat pour l’année suivante car mon travail avait donné entière satisfaction. Or, des problèmes financiers inattendus ont contraint l’administration à supprimer la plupart des cours qui exigeaient un budget important, notamment ceux dont j’avais la responsabilité. Mon contrat a été annulé à une époque de l’année où tous les professeurs savaient déjà dans quelle faculté ils exerceraient l’année suivante. Mes collègues étaient scandalisés, et la plupart m’ont conseillé d’entamer une action en justice afin d’obtenir, à titre de dédommagement, l’équivalent du salaire annuel que j’aurais dû toucher. Je ne voulais rien faire qui puisse aggraver la situation financière de la faculté, mais je ne pouvais pas non plus accepter d’être victime des circonstances.

Je me suis alors souvenu de la «Règle pour les mobiles et les actes», et j’en ai médité la première phrase. Au cours de mon étude de la Science Chrétienne, j’avais déjà eu bien souvent la preuve que la création de Dieu est complète. Il me fallait à présent démontrer que j’étais employé à plein temps en tant qu’enfant de Dieu. Il m’a paru nécessaire de ne pas m’en tenir à la simple revendication humaine, personnelle, d’un travail, et de refuser tout dédommagement. J’ai donc rejeté avec une tranquille assurance l’idée d’entamer des poursuites judiciaires, et je n’en ai voulu à personne.

Durant les semaines suivantes, j’ai médité la suite de la disposition statutaire, tout en recherchant un poste ailleurs. A partir du moment où j’ai été certain que l’Amour omniprésent et omnipotent gouvernait mon existence, mes recherches ont rapidement abouti et j’ai trouvé une faculté prête à m’engager. Mes anciens employeurs ont alors décidé de me payer les frais liés à mes démarches et à mes déplacements pour trouver un emploi, dans la limite d’une somme dont nous sommes mutuellement convenus. Le long voyage que j’ai entrepris pour me présenter à l’entretien d’embauche s’est avéré être une source de bienfaits spirituels car, à de nombreuses reprises, des personnes que je ne connaissais pas m’ont aidé avec gentillesse et désintéressement à ne pas me perdre dans cet environnement qui m’était étranger. L’entretien a été tout à fait positif, et beaucoup de gens nous ont proposé leur aide au moment où toute la famille a déménagé.

Le déménagement a coûté plus cher que prévu. Plusieurs mois après le début de la nouvelle année scolaire, je continuais de prier pour ne pas être tenté d’accuser les autres (et moi-même) d’être responsables de nos problèmes d’argent apparents. En conséquence, nous n’avons manqué de rien, et nous n’avons cessé d’être reconnaissants pour les bienfaits déjà reçus.

Un après-midi, j’ai appris que plusieurs de mes anciens élèves et de mes ex-collègues avaient été victimes d’un accident. Suivant le conseil de la disposition statutaire dont j’ai parlé, j’ai refusé de me laisser influencer d’une manière erronée par cette pénible nouvelle. J’ai prié pour comprendre que la crainte et les résultats apparents d’un accident n’étaient que les prétentions de l’entendement charnel, ou entendement mortel. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: «La destruction des prétentions de l’entendement mortel au moyen de la Science, grâce à laquelle l’homme peut échapper au péché et à la mortalité, bénit toute la famille humaine. » Science et Santé, p. 103.

J’ai voulu parler à mes amis. J’ai voulu leur faire part de ce que je comprenais mieux depuis peu, de ma conviction raffermie que Dieu nous aime tous, nous, Ses enfants. J’ai souhaité leur dire qu’Il protège chacun de nos pas, toujours, tous les jours. J’ai donc aussitôt appelé la faculté et exprimé quelques bonnes pensées avec mes lointains interlocuteurs. Ils m’ont affirmé que les personnes que je connaissais étaient hors de danger et qu’elles se remettaient rapidement. J’ai eu le sentiment que, même si nous étions séparés par des milliers de kilomètres, l’Amour nous avait parlé à chacun en même temps. Quelques semaines plus tard, mon ancienne faculté m’a envoyé un chèque par la poste. La somme couvrait exactement le montant de nos dépenses liées au déménagement. J’avais pris grand soin de ne pas faire la moindre allusion à ce problème d’argent au cours de notre conversation téléphonique, et je n’en avais parlé à aucun des responsables des finances de l’établissement.

La Bible dit: «Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres.» Gal. 5:13. 5 Science et Santé, p. 225. Et Science et Santé affirme: «L’Amour est le libérateur.» 5 Ces idées font écho au message de guérison contenu dans la disposition statutaire du Manuel à laquelle se réfère cet article. En nous invitant à aimer les autres et à reconnaître le gouvernement suprême de l’Amour divin, la «Règle pour les mobiles et les actes» constitue un guide d’une remarquable efficacité.

Bien-aimés, aimons–nous les uns les autres;
car l’amour est de Dieu,
et quiconque aime est né de Dieu
et connaît Dieu.

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