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La pratique des affaires et les lois de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1996


Reconnaît–on, dans la pratique des affaires ou le monde du travail, l’importance de la foi en Dieu et du lien qui unit l’homme à son Créateur? La vraie question consiste peutêtre à se demander si, aujourd’hui, le monde professionnel peut se passer d’une impulsion spirituelle. De nombreux chroniqueurs ont déploré le déclin des valeurs morales tout au long des années 80; pourtant, depuis quelques années, certains signes indiquent que les comportements liés au monde des affaires évoluent de façon significative. Comme le remarque un éditorialiste dans The Observer, journal publié à Londres: «Tout laisse à penser que les Américains s’en remettent de plus en plus à leur foi pour la bonne marche de leurs affaires. Des groupements corporatifs se constituent dans tout le pays, au sein desquels des responsables d’entreprise se retrouvent chaque mois pour débattre de la façon dont ils peuvent concilier la dureté du monde des affaires avec leur foi et leurs aspirations spirituelles.» Lorna Slade, reproduit dans The Houston Chronicle, 13 janvier 1996.

Laura Nash, un auteur ayant mené une étude approfondie sur cette tendance à la spiritualité qui se développe dans le monde des affaires, est citée dans un autre journal: «Si votre conception du monde est basée sur la foi, écrit–elle, vous êtes à même de penser à long terme. » Elle poursuit: « Pour qui se préoccupe du royaume de Dieu, il n’y a pas que les bénéfices trimestriels qui comptent.» «Religion », The Patriot Ledger (Quincy, MA, U.S.A.), 27/28 janvier 1996.

Cela ne veut pas dire, bien sûr, que le succès dans les affaires devient moins important, mais il se mesure plus souvent selon des critères différents. Les deux articles font état de préoccupations considérées de plus en plus comme fondamentales: Comment l’entreprise peut–elle être utile et profitable aux autres – y compris à ses employés ? Comment favoriser une éthique de l’entreprise et œuvrer au nom des principes moraux ? Chacun de ces points est abordé avec un regard neuf par un nombre croissant d’hommes et de femmes évoluant dans le monde des affaires. Parallèlement à cette approche, de rigoureux efforts sont accomplis afin d’assurer aux entreprises les profits légitimes qui leur sont indispensables pour continuer de fonctionner en démontrant leur utilité.

On a des preuves évidentes qu’une approche spirituelle des affaires contribue invariablement, et de façon importante, au bienêtre des employés et à la bonne marche de l’entreprise. Rien ne saurait mieux servir l’éthique du travail, les objectifs des responsables, ainsi que la raison d’être de l’entreprise même, que le fait de comprendre les lois de Dieu et de les appliquer à chaque projet, et c’est là la clé de la véritable réussite.

Il en est ainsi parce que les lois de Dieu constituent la véritable force qui gouverne Sa création, Son univers spirituel, et elles soutiennent tout ce qui en vaut réellement la peine et qui est florissant. Bien qu’elles soient entièrement spirituelles, ces lois sont toujours présentes et applicables dans l’existence humaine. Tout ce qui demeure dans la conscience humaine influe directement sur ce qui constitue la trame individuelle de notre vie quotidienne. Cela est aussi vrai pour la vie de l’entreprise que pour les relations personnelles, ou même pour la santé physique et mentale. Lorsqu’on comprend que l’homme créé par Dieu – Sa ressemblance spirituelle – est à chaque instant gouverné par les lois divines, on perçoit les effets et les avantages directs, bien concrets, qu’entraîne l’obéissance constante à ces lois, y compris dans la pratique des affaires.

La loi du progrès fait partie des lois de Dieu. La loi de l’intégrité également, de même que la loi du bien universel. Ainsi, dans la mesure où l’on comprend que la loi divine du progrès gouverne l’action de toute la création de Dieu, il devient possible d’inclure dans cette réalité spirituelle la pratique des affaires, et celles-ci progressent. Si elles dépendent de la loi divine, elles ne sauraient stagner. Leurs progrès sont naturels et réguliers, et reflètent l’activité légitime qui apporte des bienfaits et profite sans cesse à tous ceux qui sont concernés. Cette loi de la productivité progressive n’exige jamais plus qu’on ne saurait accomplir en remplissant son rôle individuel.

On a des preuves évidentes qu’une approche spirituelle des affaires contribue au bien-être des employés et à la bonne marche de l’entreprise.

Dans le livre d’étude des lois de Dieu – le livre d’étude de la Science Chrétienne – Mary Baker Eddy parle des responsabilités spirituelles et morales que tout chrétien se sent appelé à défendre. Elle affirme dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Chaque jour exige de nous de plus hautes preuves, plutôt que des professions de pouvoir chrétien. Ces preuves consistent uniquement en la destruction du péché, de la maladie et de la mort par le pouvoir de l’Esprit, comme Jésus les détruisait. C’est là un élément de progrès, et le progrès est la loi de Dieu, loi qui exige de nous seulement ce que nous pouvons certainement accomplir.» Science et Santé, p. 233.

Bien que ce passage ait trait à la guérison chrétienne, l’homme ou la femme d’affaires peut certainement y puiser d’autres enseignements concernant ses propres obligations spirituelles dans son activité. Et la loi divine du progrès inclut tout ce qui est nécessaire pour que chacun voie l’accomplissement du bien véritable.

La loi divine de l’intégrité, ou de la perfection, est tout aussi essentielle à la pratique des affaires et au monde du travail. Jésus-Christ était un modèle d’intégrité dans sa conduite des affaires humaines. Il savait que la création spirituelle de Dieu était complète, et il n’a jamais cessé d’exprimer cette perfection. Il a guéri les personnes malades et souffrantes, transformé les pécheurs et consolé les affligés en comprenant et en percevant que leur complétude individuelle était le reflet spirituel de Dieu, l’Esprit infini. Un jour, alors que les disciples étaient partis en mer et n’avaient pas pêché un seul poisson de toute la nuit, Jésus leur montra comment faire pour que leur filet soit plein à craquer. Voir Jean 21:2-6. Ils devaient renoncer à leurs efforts mal dirigés et suivre les directives de Dieu. Obéissant à l’appel du Maître, exprimant l’intégrité dans leur fidélité à la Vérité, ils furent à même de démontrer la loi divine de l’intégrité en prouvant que les dispensations de Dieu et Sa sollicitude envers l’homme étaient inépuisables. Les disciples jetèrent leur filet, et ils prirent une «grande quantité de poissons».

Faisant allusion à l’intégrité spirituelle grâce à laquelle il vivait, guérissait les malades et sauvait les pécheurs, Jésus affirma, alors qu’il était encore très jeune: «Il faut que je m’occupe des affaires de mon Père.» Luc 2:49. Comme c’était là sa seule occupation, il réussissait toujours dans ce qu’il entreprenait.

Lorsqu’on prend conscience de la loi divine du bien universel, on est à même de concevoir un projet sur une base solide dans un but forcément désintéressé. Ce schéma directeur conduit au succès sans que cela soit au détriment de quiconque. Science et Santé énonce ce fait spirituel: « Dans la relation scientifique de Dieu à l’homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l’un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons – l’Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance.» Science et Santé, p. 206.

Lors de la multiplication des pains et des poissons, Jésus démontra sans conteste possible l’efficacité de la loi de Dieu. Voir Matth. 14:14-21. Le Sauveur avait exercé son ministère devant une grande foule, à l’écart de toute habitation. Ils étaient plus de cinq mille et avaient un long chemin à faire pour rentrer chez eux. Le soir tombait et les gens étaient affamés. Durant tout le temps qu’ils avaient passé ensemble, Jésus leur avait donné une nourriture spirituelle. A présent, il allait démontrer la portée pratique et immédiate de la loi divine du bien universel abondant, grâce aux deux poissons et aux cinq pains d’un jeune garçon. La multitude qui était rassemblée en ce lieu fut véritablement rassasiée grâce à ces quelques pains et ces deux poissons. Tous mangèrent à satiété. Il y eut même des «bénéfices» substantiels qui auraient permis de nourrir une foule plus nombreuse et de poursuivre le travail. «Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé.» Jean 6:12, 13.

Aujourd’hui, on peut s’en remettre avec profit à chacune de ces lois spirituelles – à toutes les lois de Dieu en fait – pour atteindre les objectifs désintéressés de toute activité inspirée par Dieu. D’une certaine façon, la Bible et Science et Santé sont autant des « manuels professionnels» que des livres d’étude pour vivre sa foi en Dieu. Ces livres révèlent et expliquent les lois de Dieu et leur application à toutes les phases et conditions de notre existence et de notre travail. Si nous entretenons une conception du monde fondée sur une foi absolue dans les lois de Dieu et sur la compréhension spirituelle de ces lois, nos affaires seront véritablement fructueuses. Nous ferons de bonnes affaires et un bon travail. Cette activité bénira beaucoup de gens et elle sera florissante.

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