J'ai Égaré, un jour, des graphiques très importants, alors que j'étais au lycée. Ils m'avaient demandé de nombreuses heures de travail, et je devais les rendre le jour même. J'ai cherché dans toute l'école sans pouvoir mettre la main dessus.
Mis au courant, mon professeur s'est montré très compréhensif et m'a accordé un délai supplémentaire. J'en étais très heureuse, même si tout mon travail était à refaire.
J'ai prié sur le trajet qui me ramenait chez moi. Grâce à ce que j'apprenais à l'école du dimanche, j'étais certaine que je serais guidée par Dieu, l'Entendement qui sait tout. Mes dessins reflétaient des qualités spirituelles qui ne pouvaient se perdre. Il en était de même pour les efforts sincères que j'avais déployés dans ce travail. Je m'en suis remise entièrement à Dieu, et j'ai éprouvé une très grande paix.
Lorsque je suis arrivée chez moi, mon amie m'a téléphoné. Il s'était passé quelque chose de très curieux, dont elle voulait me parler. Le matin même, je m'étais rendue chez elle à bicyclette, et nous avions fait le trajet ensemble jusqu'à l'école. Alors qu'elle rentrait chez elle, dans l'après-midi, le petit garçon qui habitait un peu plus loin, dans sa rue, était sorti de chez lui en courant et avait fait tomber des feuilles de papier à quelques mètres d'elle. Elle avait reconnu mes dessins. Ils n'étaient pas abîmés. C'était comme si ce petit garçon en avait pris soin pour moi pendant toute la journée ! Dieu gouverne toute Sa création, comme je l'ai constaté avec joie en récupérant mon travail.
J'aimerais également relater une guérison que j'ai obtenue l'année dernière. Une nuit, j'ai été réveillée à cause d'une crampe extrêmement douloureuse dans la jambe. Au bout de quelques minutes, il m'est venu à l'idée que je n'avais pas à accepter cette douleur. Je me suis rendu compte qu'elle n'avait pas d'autre réalité que celle que j'étais disposée à lui accorder. Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé: « ... Il n'y a pas de douleur dans la Vérité, et pas de vérité dans la douleur... » (p. 113). Lorsque j'en ai pris conscience, la douleur a alors disparu immédiatement, et je me suis rendormie.
En racontant cette guérison à mon moniteur de l'école du dimanche, je lui ai expliqué que, lorsque la douleur m'avait réveillée, je ne savais pas très bien si elle était « réelle », car j'étais à moitié endormie. J'avais à peine terminé ma phrase que je me suis rendu compte que cela ne changeait rien: c'était un rêve de douleur, rien de plus, que je sois endormie ou non. Je n'ai plus jamais eu de crampe depuis.
J'ai constaté que, grâce à l'étude de la Science Chrétienne, le découragement, la colère et une tendance à réagir de façon excessive ont fait place à la joie, à la patience et au calme. J'ai également cessé de me considérer comme une personne aux aptitudes et aux capacités limitées. Je suis très reconnaissante de pouvoir bénéficier, grâce à mes parents, de l'enseignement de la Science Chrétienne.
Redcliffe (Queensland)
Australie