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« Sachez » que vous savez

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1994


Il Y A Bien des années, mon mari a changé d’emploi et nous avons emménagé dans une ville située dans une partie du pays. Pendant la première semaine de notre séjour, je ne connaissais qu’un seul chemin pour me rendre au bureau de mon mari, celui qui partait de chez nous. Or, un jour, je dus faire quelques courses avant d’aller prendre mon époux à son travail. Après avoir fini mes emplettes, n’étant qu’à quelques kilomètres à l’ouest de la route que je connaissais, je pensais pouvoir sans difficulté retrouver le bureau de l’endroit où j’étais. Cependant je ne voyais rien pour m’assurer que j’approchais de mon but. La crainte de me perdre et d’être en retard me poussa à faire demi-tour, à retourner sur mes pas jusqu’à notre domicile et à prendre le chemin que je connaissais.

Quelque temps plus tard, alors que je m’étais familiarisée avec la ville, je me rendis compte que j’étais tout près de mon but lorsque j’avais fait demi-tour. En fait, j’étais pratiquement arrivée, et je ne le savais pas.

Par la suite, cet incident m’a éclairée bien des fois alors que je travaillais à résoudre un problème par la prière. A maintes et maintes reprises dans ma vie de Scientiste Chrétienne, j’ai pu constater qu’en me tournant vers Dieu avec humilité alors que je me sentais déroutée et bien loin de la guérison, je trouvais invariablement Son Christ, la Vérité, présent pour guérir. Je pourrais dire que la prière m’a permis de « savoir » que je connais la vérité qui guérit, même lorsque c’est le contraire qui semble évident. Lorsque nous nous attachons avec fermeté à l’idée que seul Dieu, le bien, gouverne l’homme, nous voyons s’accomplir des progrès spirituels plus réguliers.

Lorsqu’une guérison tarde ou que les symptômes corporels semblent s’aggraver, comment résister à la suggestion insinuant que nous n’en savons pas assez pour être guéris? Comment savoir que nous avons atteint notre destination, que nous connaissons déjà les capacités infinies qui nous appartiennent au titre d’enfants de Dieu, et que nous avons le pouvoir de les manifester?

La Science Chrétienne explique de façon logique la nature spirituelle de l’être véritable. Cette Science de l’être révèle que Dieu est le Créateur intelligent de l’homme et de l’univers, le tendre Père de chacun. Dieu est le seul Entendement, la source intelligente et suprême de tout ce qu’Il crée. L’homme est Son expression, ou idée. Les idées de l’Entendement reflètent la perfection, l’harmonie, la liberté, la domination. L’homme réel sait donc déjà qu’il est idée spirituelle, qu’il a la capacité d’exprimer son identité spirituelle. Cette connaissance est inhérente à son être.

Dieu étant un Père tout amour, Il Se révèle à Ses enfants. Il se fait connaître et comprendre. Puisque Dieu est Esprit, la connaissance de Sa présence nous vient grâce aux qualités spirituelles qu’Il nous communique: la sagesse, l’amour, la force spirituelle. C’est pourquoi, lorsque nous nous tournons vers Dieu et que nous écoutons Sa voix, ces qualités, qui sont pour nous des dons innés, remplacent peu à peu les suggestions que sont la crainte, l’agitation, le trouble, l’angoisse. Elles nous confirment que nous sommes un avec Dieu et nous fortifient, afin que nous puissions continuer notre route jusqu’à ce que ces intuitions qui ne trompent pas se révèlent dans la guérison.

Mais à supposer que nous soyons encore tentés de nous sentir inquiets, indignes, coupables, perdus, malgré les efforts que nous déployons pour penser et agir conformément à la réalité spirituelle. Nos progrès spirituels sont-ils ralentis si nous revenons sur nos pas et prenons le chemin le plus long, comme je l’avais fait? Non! pas si notre désir sincère est de progresser. En empruntant des voies qui semblent détournées, nous recevons peut-être de précieuses leçons. Puisque la nature de l’être spirituel est immuable, nous nous trouvons en harmonie avec elle dans la mesure où nous nous efforçons de comprendre Dieu et le lien indestructible qui nous unit à Lui.

Le patriarche Jacob dut apprendre qu'un sérieux faux pas dans la vie peut être corrigé en se tournant vers Dieu. Après avoir volé le droit d’aînesse de son frère, il se sauva de la maison pour se rendre chez son oncle, à Charan, où il pensait trouver la sécurité. En chemin, à un endroit appelé Béthel, Jacob fit un rêve: il vit une échelle dressée, qui touchait au ciel, et sur laquelle des anges montaient et descendaient. Il entendit Dieu lui promettre qu’Il serait avec lui et le guiderait. Jacob dut, dans une certaine mesure, comprendre le sens de ce message, car il dit en s’éveillant: « Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas! » Gen. 28:16. L’éternelle omniprésence de Dieu devint pour lui une réalité bien précise, même dans cette solitude aride, et il le « savait ».

Savoir constamment que nous sommes les idées de l’Entendement divin, c’est reconnaître le caractère inhérent de la compréhension spirituelle de l’homme. C’est reconnaître que l’homme créé par Dieu perçoit toujours la présence divine qui le gouverne. Une meilleure perception de la perfection de l’homme et de la domination qu’il possède est le commencement de la sagesse et nous vient grâce à l’activité du Christ dans la conscience humaine. Mary Baker Eddy écrit: « Sachez donc que vous possédez le pouvoir souverain de bien penser et de bien agir, et que rien ne peut vous déposséder de cet héritage ni empiéter sur les droits de l’Amour. » Pulpit and Press, p. 3.

Christ Jésus savait qu’il se mouvait dans la sécurité de la présence de Dieu, dans l’harmonie de Sa loi. Il percevait à la perfection la domination et la liberté que Dieu lui avait données. Ses œuvres merveilleuses permirent aux gens de comprendre ce que signifie être gouverné par l’Amour divin, et de le « savoir ». Elles leur donnèrent la profonde conviction spirituelle que non seulement euxmêmes pouvaient être guéris, mais qu’ils pouvaient aussi guérir les autres.

Juste avant de ressusciter Lazare, Jésus pria ainsi: « Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c'est toi qui m’as envoyé. » Jean 11:41, 42.

La compréhension du fait que la loi de Dieu est omnipotente et omniprésente a une portée pratique. Il n’existe pas de raccourcis pour faire des progrès spirituels, et il nous faut parfois revenir sur nos pas jusqu’à ce que nous ayons acquis davantage de maturité spirituelle. Mais, lorsque nous nous efforcerons de discerner le rapport inaltérable qui existe entre nous et notre Créateur, nous aurons un sentiment grandissant de la présence de Dieu qui se manifestera par une foi plus profonde dans la perfection et dans la domination actuelles de l’homme, dont nous aurons constamment des preuves.

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