Les Mots Ne peuvent exprimer la gratitude de toute notre famille pour le fait que ma grand-mère ait accepté le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé, lorsque celui-ci lui fut offert en 1895. Depuis cinq générations (j’appartiens à la troisième), nous bénéficions de ce livre, le livre d’étude de la Science Chrétienne.
Petite fille, ma grand-mère avait eu un accident de traîneau. Elle avait ensuite souffert d’une déviation de la colonne vertébrale qui avait été traitée sans succès par des docteurs pendant de nombreuses années. Elle a été guérie pendant la période où elle lisait Science et Santé pour la première fois. Ma mère a eu, elle aussi, de nombreuses guérisons remarquables par la Science Chrétienne. Ma grand-mère habitait avec nous et a exercé une très forte influence sur mon développement spirituel.
Mon père n’était pas luimême Scientiste Chrétien, mais il exigeait que nous lisions la Leçon biblique en entier chaque jour. Cela nous a permis, au fil des ans, de nous familiariser de plus en plus avec la Bible et Science et Santé. Vers la fin de l’adolescence, mon frère et moi-même avons fait carrière dans le théâtre. Un jour, une épaule déboîtée s’est remise très peu de temps avant une première. Une autre fois, à Londres, j’ai été guérie d’une laryngite du soir au lendemain. Après une autre représentation à Chicago, j’ai été guérie rapidement d’une déchirure d’un ligament de la jambe.
Au cours des années qui ont suivi, de nombreuses guérisons se sont produites, notamment celle de la crainte d’un cancer du sein, d’une grave affection cutanée, d’une maladie rénale héréditaire, de migraines et d’une bronchopneumonie.
Il y a deux ans, je me rendais en voiture chez une amie et je priais en chemin lorsque je me suis sentie particulièrement consciente du lien spirituel très fort qui m’unissait à Dieu. Sur la route du retour, je suis arrivée à un carrefour où le feu était vert pour moi. Une autre voiture, arrivant sur le côté, a grillé le feu rouge et une collision s’est produite. Ma voiture était bonne pour la casse, mais à aucun moment, ni avant ni après l’impact, je n’ai éprouvé l’ombre d’une crainte. J’ai déclaré sur-le-champ que Dieu était là. Je l’ai répété sans arrêt, parce que je ne pouvais permettre à quoi que ce soit, hormis la présence de Dieu, de pénétrer dans ma conscience. Un pompier arrivé sur les lieux m’a demandé comment je me sentais. J’ai répondu: « Bien, sauf que mon pied n’est pas très à l’aise. »
Les occupants de l’autre voiture étaient sortis indemnes. J’en étais reconnaissante et je n’éprouvais pas le moindre ressentiment à l’égard du jeune conducteur.
Pour des raisons d’assurance, les agents de police ont recommandé une radiographie. J’ai obéi et on m’a dit que j’avais de multiples fractures, notamment à l’articulation du talon et de la cheville. Après avoir prié, j’ai décidé de faire réduire ces fractures. Mais au moment où l'on devait opérer, deux jours plus tard, de nouvelles radiographies ont montré que les os s’étaient parfaitement remis en place; il suffisait simplement de me plâtrer la jambe pour me permettre de me déplacer. On m’a proposé des médicaments que j’ai refusés. Lorsque le plâtre a été retiré, le docteur qui l’avait posé a déclaré: « Votre pied est parfaitement guéri. » Et d’ajouter: « C’était une fracture très grave. »
Depuis le début, j’avais été consciente du fait que la perfection de Dieu était déjà établie, ainsi que je l’avais perçu avec tant de netteté lorsque je m’étais sentie auparavant si proche de l’Amour divin. J’étais certaine qu’il n’y avait jamais eu de cassure dans le lien qui m’unissait à Dieu, confiante que la guérison devait nécessairement se manifester humainement puisque ma pensée s’alignait en permanence sur la vérité spirituelle.
Pendant cette guérison, il y a eu des moments où le pied me faisait mal. J’en ai parlé un jour à une amie de l’église qui m’a rappelé que je ne pouvais refléter que les sens spirituels de Dieu, l’Ame, et qu’il n’existe pas de sens matériels susceptibles d’agir sur l’homme créé par Dieu en lui rendant la vie dure. On trouve la déclaration suivante dans Science et Santé: « Il est évident que le corps en tant que matière n’a pas de sensation propre, et il n’y a pas d’oubli pour l’Ame et ses facultés. Les sens de l’Esprit sont exempts de douleur et pour toujours en paix. Rien ne peut leur cacher l’harmonie de toutes choses, ni la puissance et la permanence de la Vérité » (p. 214–215). Au tout début, comme j’éprouvais une violente douleur en me levant le matin, j’ai prié en m’appuyant sur les idées de ce passage. Au bout de deux jours, il n’y a plus eu de douleur de ce genre.
La guérison n’a pas été instantanée, mais ce n’en était pas moins une très belle guérison par tout ce qu’elle m’a appris, surtout sur la patience. Lorsque je ne pouvais pas dormir, je lisais la Leçon biblique de la semaine. Je trouvais alors la paix et je me rendormais.
Il m’était assez difficile de me rendre au service à cause des nombreuses marches à monter pour rentrer chez moi. Mais, au bout de deux semaines, ne pouvant plus supporter d’être éloignée de l’église, j’ai fait l’effort de m’y rendre, avec l’aide de mon mari. Mon désir d’être à l'église était plus fort que mon appréhension de devoir affronter les marches avec un déambulateur ou mon inquiétude à propos de ce qu’allaient penser les autres.
J’ai aussi appris à prendre le temps de « respirer le parfum des roses ». Auparavant, mon mari m’avait souvent demandé de venir me promener avec lui et avec le chien. De plus en plus souvent, je lui répondais que j’aurais bien aimé, mais que je n'en voyais pas la possibilité, car j’avais vraiment trop à faire. Pendant la guérison de mon pied, j’aspirais de tout cœur à pouvoir faire une promenade. Maintenant, je me promène tous les jours, pour la simple joie de passer un moment avec mon mari. Et le travail se fait malgré tout.
Il est à noter que cette guérison m’a fait encore mieux comprendre que la douleur n’est pas dans le corps; ce n’est qu’une suggestion mentale agressive venant à la pensée pour être acceptée ou rejetée. J’ai reconnu que ce n’était ni ma pensée ni la pensée de qui que ce soit, malgré la croyance générale que l’homme se compose d’éléments physiques.
Je n’ai pas pris de médicaments et aucune main humaine n’a réduit les fractures. Je suis reconnaissante au médecin qui a plâtré ma jambe, mais la guérison s’est effectuée entièrement par la prière, avec des résultats parfaits.
Quand est venu le jour de reprendre le volant, je n’éprouvais pas la moindre crainte. Je le dois à Dieu tel qu’Il est révélé dans Science et Santé, dont la lecture nous apprend comment Christ Jésus accomplissait ses guérisons.
Dire que je suis infiniment reconnaissante à ma grand-mère d’avoir reconnu la promesse contenue dans ce merveilleux ouvrage qu'est Science et Santé ne révèle qu’en partie la profondeur de mes sentiments.
Los Angeles (Californie), U.S.A.