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Nous sommes capables d’aider

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1994


Les Progrès Vers une plus grande coopération entre les nations semblent souvent s’effondrer devant des attitudes pleines de préjugés, de jalousie, de rivalités et de manque de confiance. Même ceux qui s’efforcent de soutenir des actions pour établir une plus grande collaboration entre les peuples se sentent souvent impuissants et inefficaces. Cependant, la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) révèle qu’il est possible de ne pas accepter ce sentiment d’incapacité de produire ce qui est bien. La Bible, en effet, montre si clairement comment des pensées et des actions humbles, pures, aimantes, spirituelles ont contribué à accélérer les progrès de l’humanité dans de nombreuses directions. L’Ancien et le Nouveau Testaments contiennent plusieurs récits où des problèmes personnels et collectifs furent résolus grâce à la prière, grâce à l'écoute paisible des pensées de Dieu, grâce à la compréhension spirituelle que Dieu, le bien infini, gouverne les moindres détails de l’univers et est toujours à la hauteur de chaque situation.

La vie des patriarches, des prophètes, des apôtres et surtout de Christ Jésus montre clairement que lorsque nous reconnaissons Dieu comme étant tout-puissant et l’homme comme n’étant jamais séparé de Dieu, nous sommes capables d’agir conformément au plus haut bien et d’aider ainsi aux progrès de notre prochain et de l’humanité. En voici quelques illustrations. Joseph, par exemple, grâce à sa certitude inébranlable que Dieu était toujours avec lui, fut capable d’éviter une catastrophe en trouvant des solutions efficaces pour résoudre le problème de la famine en Égypte. Voir Gen. chap. 41–45. Moïse, après avoir appris à écouter Dieu et à laisser Dieu être la source de ses pensées, de ses paroles et de ses actions, put libérer de l’esclavage le peuple d’Israël. Voir Ex. chap. 3–4. Jésus, en étant conscient de son unité avec Dieu et en étant rempli de gratitude pour l’amour infini de Dieu, prouva l'impuissance du péché, de la maladie et de la mort. Jésus, qui savait que tout ce que Dieu a, appartient à l’homme, l’image de Dieu, annula les diverses croyances au manque telles que le manque de sainteté, de santé, de vie, de ressources. Jésus répondit aussi bien aux besoins individuels que collectifs et put ainsi multiplier quelques pains et quelques poissons afin de nourrir cinq mille personnes qui se trouvaient dans le désert. Voir Jean 6:5–13.

Il est naturel de se demander si la Bible donne également des réponses pour résoudre les défis actuels qui secouent l’humanité. La prière peut-elle vraiment guérir les divisions, les conflits ou même les guerres entre des populations dont la culture, les traditions, la religion sont si différentes.

En cherchant une réponse à ces questions, voici ce que j’ai trouvé dans le livre d’Ésaïe: « Élargis l’espace de ta tente; qu’on déploie les couvertures de ta demeure: ne retiens pas! allonge tes cordages, et affermis tes pieux! » Ésaïe 54:2. Élargir l’espace de sa tente n’est-ce pas inclure dans notre amour du prochain toute l’humanité, n’est-ce pas élargir la vision que nous avons de nous-même et de notre prochain en reconnaissant que l’homme ne peut être défini comme ayant une identité personnelle et nationale.

Lorsque nous pensons que nous appartenons à un groupe ethnique ou à une nation, nous pouvons, sans le vouloir, nous identifier avec toutes les caractéristiques bonnes ou mauvaises qui sont attachées à ce groupe ou à cette nation et agir ainsi conformément à cette vision. Cette vue limitée ne peut que séparer et diviser les hommes, elle donne lieu à des comparaisons inutiles et à un sentiment de rivalité pour savoir qui sera le plus grand. Avec cette attitude erronée viennent l’incompréhension, la jalousie, les malentendus, les conflits.

Dans la Bible, nous apprenons que Paul, avant de se convertir au christianisme, traita les chrétiens avec une grande cruauté, car il les jugeait à partir d’un point de vue matériel et personnel qui classifie, sépare et condamne. Dans un tel état d’esprit, il considérait leur persécution et leur extermination comme étant justes et légitimes. Après sa conversion, Paul découvrit une nouvelle vision de l’homme, il prit conscience du fait que chaque homme est en vérité un enfant de Dieu. Avoir cette vision correcte et spirituelle de notre prochain, c’est vraiment l’aimer. Il est certain qu’un tel amour unifie et abolit les classifications basées sur la nationalité, la religion ou l’apparence physique. Cette leçon apprise par Paul est clairement exprimée dans la lettre aux Colossiens: « Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous. » Col. 3:11.

En reconnaissant la nature spirituelle de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et en vivant ce fait spirituel dans notre vie journalière, il devient donc possible pour chacun de nous de participer activement à l’établissement de la paix. La vision spirituelle de l’homme réel inclut toutes les qualités divines et exclut tout ce qui ne vient pas de Dieu, elle élimine les antagonismes entre les hommes et les aide à se comprendre mutuellement, à se respecter et même à se sentir unis.

Il y a quelques années, j’ai eu une modeste expérience qui illustre que la vision spirituelle unifie les hommes. Je participais à une réunion de travail qui se tenait dans un pays dont je ne parlais pas la langue couramment. Une amie, qui était d’une culture différente du pays d’accueil, assistait également à la réunion. Bien qu’elle parlât la langue, elle trouvait difficile de faire le travail demandé au groupe, car elle avait l’impression que sa façon de penser était trop différente de celle des participants locaux. En tant que Scientistes Chrétiennes, nous décidâmes de nous tourner complètement vers Dieu afin de guérir cette impression de séparation et de division. Cette phrase de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy nous donna la réponse dont nous avions besoin: « Pèlerin sur la terre, ta demeure est le ciel; étranger, tu es l’hôte de Dieu. » Science et Santé, p. 254. Cette affirmation nous aida à comprendre que nous ne sommes jamais des étrangers, mais que nous sommes toujours, quel que soit l’endroit où nous nous trouvons, les hôtes de Dieu, les enfants bien-aimés de Dieu.

Mon amie et moi-même vîmes comme il est important de ne pas localiser notre sens de foyer dans un pays spécifique mais de reconnaître que notre vrai foyer est le ciel, la conscience éternelle et infinie de l’harmonie. Les sentiments d’isolement et d’inaptitude que nous avions éprouvés disparurent rapidement. Pendant tout le reste de la réunion, nous fûmes capables de faire avec joie et maîtrise tout ce qui nous était demandé.

A plus grande échelle, il est encourageant de constater que certains gouvernements travaillent ensemble afin de prendre des positions constructives communes sur des questions internationales. Cependant, bien que ce désir des hommes politiques d’agir et de progresser ensemble contribue à un plus grand sens d’unité, cela n’est pas suffisant pour établir la vraie fraternité. En effet, seule la compréhension spirituelle peut guérir les divisions et les heurts qui sont le fruit du sens matériel, de la croyance erronée qu’il existe plusieurs entendements, plusieurs intelligences.

La Science Chrétienne révèle qu’il y a un seul Entendement infini, une seule Vérité. Dans la mesure où nous comprendrons mieux qu’il existe un seul Entendement et céderons à cet unique Entendement, l’égoïsme, la jalousie et la rivalité disparaîtront pour laisser place à la vraie unité entre les hommes et les nations que rien ne peut ébranler. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, écrit: « Avec un même Père, Dieu, tous les membres de la famille humaine seraient frères; et avec un même Entendement, Dieu, le bien, l’Amour et la Vérité constitueraient la fraternité des hommes, et celle-ci posséderait l’unité du Principe et le pouvoir spirituel qui composent la Science divine. » Ibid., p. 469.

La vraie fraternité n’est pas le résultat de sentiments et d’efforts humains, elle n’est pas limitée, fragile ou changeante. La fraternité des hommes étant uniquement le fruit de la Vérité et de l’Amour divins éternels, elle est donc présente, puissante et indestructible. La compréhension que seul Dieu, le bien infini, constitue l’unité entre les hommes bannira toute anxiété concernant le futur de l ’humanité et nous permettra de travailler efficacement à l’établissement de ce qui est bon et juste pour chacun.

Encore un peu de temps, et le Liban se changera en verger,
et le verger sera considéré comme une forêt. En ce jour-là,
les sourds entendront les paroles du livre; et, délivrés de
l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront.
Les malheureux se réjouiront de plus en plus en l’Éternel, et les
pauvres feront du Saint d’Israël le sujet de leur allégresse...
Ceux dont l’esprit s’égarait acquerront de l’intelligence,
et ceux qui murmuraient recevront instruction.

Ésaïe 29:17–19, 24

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