J’aimerais Faire Part de ce qui m’est arrivé il y a plusieurs années, parce que cela m’a confirmé que « les épreuves font voir la sollicitude de Dieu » (Science et Santé, p. 66). Après le décès de mon mari, j'avais envisagé de m’installer dans une autre ville. J’ai demandé de tout mon cœur à Dieu de me montrer où Il désirait que je Le serve.
Après avoir prié pour mieux comprendre le sens spirituel du mot foyer, j’ai prié pour voir que ma vraie demeure était en Dieu, « sous l’abri du Très-Haut » (Ps. 91:1), et que c’est en Lui seul que je devais placer ma confiance. Tout à coup s’est présenté un endroit correspondant à mes besoins. Cette habitation nécessitait de nombreuses réparations, mais j’ai réussi à l’embellir et j’ai été très reconnaissante lorsque j’ai vu tous les travaux terminés.
Un matin, j’étais sortie pour aider une amie. A l’heure du déjeuner, une voisine est arrivée en trombe pour me dire que ma maison était en flammes et qu’elle avait appelé les pompiers. Tout d’abord, je ne l’ai pas crue, mais je me suis quand même rendu chez moi le plus vite possible.
A mon arrivée, ma maison n’était plus qu’un brasier, et les pompiers s’efforçaient d’empêcher le feu de s’étendre. J’étais ahurie, et il ne me venait rien d’autre à l’esprit que la question: « Pourquoi, mon Dieu ? » Installée depuis peu dans le quartier, je ne connaissais qu’une seule famille, qui m’a accueillie avec gentillesse. J’ai demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour moi et elle m’a rappelé combien Dieu m’aimait.
Le lendemain, la police m’a invitée à faire le tour des lieux afin d’évaluer moi-même l’étendue des dommages. On m’a appris que c’était une personne entrée par effraction qui avait mis le feu. J’étais accablée de voir mon joli chezmoi en ruines.
Mais en sortant, j’ai pensé à quelque chose que j’avais entendu bien des années plus tôt, lors d’une causerie donnée par un praticien, qui était aussi conférencier de la Science Chrétienne. Ce monsieur avait été appelé pour aider un ami qui avait été attaqué et battu au point que son visage était méconnaissable. En s’approchant de l’homme qui était couché par terre, il l’entendait se répéter: « Ils n’ont jamais quitté le royaume; ils n’ont jamais quitté le ciel pour la terre. “Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font.” Je sais que je n’ai jamais quitté la présence de l’Amour divin. » Le conférencier indiqua que le visage si déformé de cet homme fut complètement guéri en une semaine, surtout parce qu’il avait refusé d’accepter que le pouvoir du mal puisse appartenir à ses agresseurs: il avait fixé sa pensée sur l’homme spirituel et parfait créé par Dieu, et c’est ce qui avait entraîné une guérison rapide.
J’ai perçu aussitôt que c’était là un message angélique émanant de Dieu. Je devais, moi aussi, voir l’homme spirituel que Dieu a créé et refuser d’accepter toute autre suggestion; je devais pardonner. Sinon je ne pourrais jamais faire face à la situation. Ces pensées m’ont soulagée du fardeau qui m’accablait.
J’ai trouvé un logement provisoire de la façon la plus harmonieuse possible, alors que rien ne semblait disponible. Le jour où j’ai emménagé, des gens que je ne connaissais pas le moins du monde se sont succédé du matin au soir pour m’apporter de la nourriture, des ustensiles de cuisine, des couvertures et bien d’autres objets utiles, en fait, tout ce qu’on trouve dans une maison, y compris des plantes et des fleurs. Lorsqu’une télévision neuve est arrivée, je n’ai pu m’emprêcher de verser des larmes de gratitude. J’avais l’impression que les écluses du ciel s’étaient ouvertes et m’inondaient de bienfaits.
J’ai alors appris que la personne qui avait mis le feu avait été appréhendée: c’était un adolescent de dix-sept ans, qui avait déjà souvent eu maille à partir avec la police. En me couchant, ce soirlà, j’ai remplacé mentalement, une à une, toutes les fausses informations que j’avais entendues à son sujet et qui relevaient de l’homme mortel par les véritables qualités spirituelles qui appartiennent à l’homme créé par Dieu, jusqu’à ce que ma pensée soit très élevée. J’ai vraiment perçu l’homme spirituel que connaît Dieu, l’Entendement divin. Pendant plusieurs jours, j’ai eu l’impression de ne plus toucher terre. On m’a alors offert de l’argent de façon tout à fait inattendue, et j’ai pu renouveler toute ma garde-robe.
Neuf mois plus tard, ma maison était reconstruite. J’ai essayé alors de la vendre, mais toutes les transactions ont échoué, malgré mes prières. Après le dernier échec, je faisais les cent pas dans les pièces vides en implorant Dieu: « Pourquoi, Père, pourquoi ? » Le message angélique s’est fait entendre, clair et puissant, comme si quelqu’un avait été avec moi dans la pièce: « C’est pour la gloire de Dieu. »
J’ai su aussitôt que je devais retourner dans cette demeure et la remeubler, afin de prouver que j’avais compris que mon véritable foyer, à jamais spirituel et parfait, ne saurait être détruit et était meublé des idées spirituelles abondantes qui viennent de Dieu.
D’une façon merveilleuse, j’ai pu entièrement réaménager mon foyer, et non pas avec des articles de second choix, mais avec tout ce qu’il y a de plus beau, bien qu’on m'ait affirmé que je n’étais pas suffisamment assurée. Lorsque l’agent immobilier est venu me voir, il a été stupéfait de constater qu’il n’y avait pas la moindre odeur de fumée nulle part et a même fait remarquer que l’atmosphère agréable n’avait pas disparu. Je n’ai pas non plus eu peur de revenir vivre à cet endroit, bien que la maison soit isolée.
Les mots ne sauraient exprimer combien j’apprécie cette preuve de la tendre sollicitude de Dieu, l’aide dévouée que m’a apportée la praticienne et tout l’amour que les voisins m’ont manifesté alors que j’étais en difficulté.
Harrogate (North Yorkshire)
Angleterre
