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La grâce de Dieu environne Ses enfants

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1994


Le Mot Grace apparaît souvent dans les Écritures, mais qu’est-ce en réalité que la grâce? On a donné à ce mot diverses significations, mais mieux on comprend Dieu et la puissance de Son amour infini, mieux on en saisit le sens. On reconnaît la manifestation de cette grâce dans la mesure où l’on est réceptif à l’action de l’Amour, qui œuvre sans cesse pour le bien de l’homme.

Le mot grâce a été ainsi décrit: « Amour et faveur accordés par Dieu à l’humanité sans qu’elle les ait mérités; influence divine agissant sur une personne pour la purifier, lui donner la force morale, etc.; vertu, don ou soutien spécial accordé par Dieu à une personne. » Ces définitions nous font voir à quel point la grâce divine est essentielle.

Mary Baker Eddy reconnut que l’humanité avait besoin de la grâce. Dans Science et Santé, elle donne l’interprétation spirituelle de la Prière du Seigneur. A la suite de « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien », nous lisons: « Donne-nous Ta grâce pour aujourd’hui; rassasie les affections affamées. » Science et Santé, p. 17. Ce n’est que par la grâce que nous atteignons au bien dans notre existence.

De nombreux personnages bibliques demandèrent à recevoir la grâce, firent référence à la grâce de Dieu ou s’attendirent à recevoir des faveurs de Sa grâce. L’étude de la Bible montre bien que la grâce de Dieu en faveur de l’homme ne s’est pas amenuisée au fil des générations. Au contraire, elle s’est encore davantage manifestée dans la vie et les œuvres de Christ Jésus.

Christ Jésus montra comment la grâce opère dans la vie de l’enfant de Dieu, de celui qui désire faire la volonté divine. Il donna à l’humanité des preuves extraordinaires de la sollicitude de Dieu, de Sa bonté et de Sa tendre miséricorde envers l’homme. Nous lisons dans l’Évangile selon Jean: « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » Jean 1:14.

Comment cette grâce se manifestait-elle dans la vie et le ministère de Jésus? De bien des façons. La grâce lui fit voir clairement qu’il était le Fils de Dieu. En vivant cette vérité de façon tout à fait transparente, il put garder son calme et son assurance jusque dans les circonstances les plus difficiles. Sans aucune inquiétude, il apaisa la tempête alors que ses disciples étaient dans l’effroi. La grâce encore lui permit de ne pas se laisser impressionner par l’évidence de la maladie, du péché, de la mort et de la renvoyer au néant, son état initial, en guérissant tous les maux.

Cette grâce lui permit non seulement de se laisser crucifier, mais aussi de vaincre la mort. Après sa résurrection, c’est encore la grâce qui permit à Jésus de ne pas éprouver d’amertume devant l’infidélité de ses disciples et d’aller à eux avec amour pour les bénir par ces mots: « La paix soit avec vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Et le récit se poursuit ainsi: « Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit: Recevez le Saint-Esprit. » Jean 20:21, 22.

Tous ces exemples montrent que la grâce divine permit à Christ Jésus de ne jamais oublier que, fils bien-aimé de Dieu, il ne pouvait être séparé de son Père. Jésus avait compris cette grande vérité lorsque, le jour de son baptême, il avait entendu ces mots: « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection. » Marc 1:11. Nous pouvons donc dire que la grâce est le résultat de l’activité du Christ, la Vérité, dans notre vie.

Mary Baker Eddy, disciple fervent de Christ Jésus, démontra, elle aussi, toute sa vie que la grâce divine la soutenait au cours des épreuves. Elle affronta et surmonta de nombreuses difficultés, tant dans sa vie privée que lorsqu’elle fonda, organisa et protégea l’Église du Christ, Scientiste. Elle a dû reconnaître et vivre la grâce divine au plus haut point pour découvrir la Science Chrétienne, ou Science du Christ, qui surmonte l’erreur humaine et libère l’homme en le guérissant.

Je constate que la Science Chrétienne, le Consolateur que nous avons reçu ici sur la terre, vient de cette grâce divine qui accompagnait Christ Jésus. Au moment même où il expliquait à ses disciples inconsolables qu’il retournait au Père, il leur annonça: « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité. » Jean 14:16, 17. Et, en temps voulu, l’humanité a reçu la Science du Christ, ou Science Chrétienne, dont l’esprit de Vérité console et guérit.

Il y a quelques années, j’ai pris conscience de manière frappante de ce que pouvait être la grâce libératrice de l’Amour. Pour des raisons financières, nous devions quitter une maison dans laquelle nous avions passé plusieurs années, pour loger dans un appartement. Cette maison était située dans un quartier de vastes jardins pleins d’arbres et d’oiseaux. J’ai beaucoup prié et me suis attachée au fait que le véritable foyer de l’homme est la conscience de l’Amour. Les multiples activités et les efforts exigés par le déménagement ne m’ont pas laissé le temps d’être triste à l’idée de devoir vivre dans un appartement. Mais, le dernier jour, vers midi, j’ai senti la fatigue et je me suis étendue sur un lit qui était encore là. Au lieu de me reposer, j’ai été envahie par une profonde tristesse, un sentiment insurmontable que je n’avais jamais éprouvé auparavant. J’ai lutté en refusant de m’apitoyer sur mon sort, forte de la conviction spirituelle que la tristesse n’était ni réelle ni légitime, parce qu’elle ne venait pas de Dieu. J’ai prié ainsi un bon moment en pensant à la bonté de Dieu manifestée envers moi et ma famille. Mais l’étau de la tristesse ne se desserrait pas. Je me suis donc adressée au Père avec une grande humilité: « Père, je lutte. Je ne peux rien faire de moi-même. J’attends Ta grâce. »

Sur ces mots, la tristesse a disparu, comme les lourds nuages noirs que chasse le vent, pour laisser la place au soleil qui brille de tout son éclat dans le ciel. Je me suis aussitôt levée, reposée, pleine de cette joie qui vient de l’Amour. La grâce divine m’avait libérée.

Je me suis rendu compte, par la suite, que si j’avais reçu la bénédiction de l’Amour, c’est que j’avais entretenu avec fermeté ma conviction que Dieu n’est pas l’auteur d’une situation susceptible d’attrister Ses enfants. Dieu est la source du bonheur et du bien-être. Je m’étais tournée vers le Père en sachant qu’Il est toujours proche, toujours conscient de l’existence de Ses enfants, sur lesquels Il veille avec amour. Je n’avais pas oublié un seul instant que je suis Son enfant, je Lui avais fait confiance pour me guider.

La grâce divine est un don inestimable pour l’homme! Elle embellit tout et nous donne le courage d’apprécier la vie. Lorsque nous nous laissons guider par Dieu avec confiance et que nous reconnaissons Sa puissance, nous recevons les dons et les faveurs de l’Amour divin.

Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer
les uns les autres; car celui qui aime les autres
a accompli la loi... L’amour ne fait point de mal
au prochain: l’amour est donc l’accomplissement de la loi.

Romains 13:8, 10

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