Depuis QuelQue Temps, nous avons pris l’habitude d’apporter nos livres à la table du petit déjeuner. Non pas les manuels scolairs, mais la Bible et Science et Santé de Mary Baker Eddy. De cette façon, chacun absorbe quelque nourriture spirituelle en même temps que son jus d’orange. Nous lisons les Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Bien entendu, cette habitude comporte des risques. Certaines pages sont collées ensemble par de la confiture durcie. Le texte du Psaume 23 est tout gondolé pour avoir reçu des éclaboussures de lait. Et, en toute franchise, j’ai souvent soupçonné les enfants d’être plus intéressés par les dessins des boîtes de cacao que par ce que nous lisions. Mais sait-on jamais...
Ce matin, par exemple, notre fils de dix ans a posé des questions au sujet de Dieu. Il désirait mieux comprendre comment on obtient des résultats en écoutant Dieu. Ma femme lui a fait part de quelques idées et lui a assuré qu’il pouvait même écouter les directives divines lorsqu’il faisait une interrogation écrite. Son frère de six ans, à la veille d’entrer à la grande école, a voulu savoir si une telle attitude pouvait être considérée comme une tricherie. Sa sœur de huit ans l’a rassuré: elle savait que c’était bien de prier, n’importe quand, même pendant une interrogation écrite.
Je n’ai pu m’empêcher de souhaiter que ce genre d’échange se produise plus souvent dans notre vie familiale; que nous puissions avoir davantage de temps pour les questions importantes, pour une véritable communication entre les membres de la famille et, surtout, pour un véritable dialogue entre un père et ses enfants.
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