Le Travail Pour l’église apporte de très grandes satisfactions parce qu’il est fondé sur le don soi. Christ Jésus a déclaré avec simplicité: « Donnez, et il vous sera donné. » Luc 6:38. Nous sommes aujourd’hui ses disciples si nous laissons l’amour pur diriger nos actes.
Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy fait cette affirmation saisissante: « Tout ce qui maintient la pensée humaine dans la voie de l’amour dégagé du moi reçoit directement le pouvoir divin. »Science et Santé, p. 192. Vient ensuite une description de la façon dont elle guérit un homme à l’agonie. De toute évidence, Mary Baker Eddy exprimait cet « amour dégagé du moi » avec une telle pureté qu’il reflétait le pouvoir divin, qui seul régénère et guérit. Si nous visons à exprimer cet amour dans notre travail pour l’église, les gens seront forcément stimulés sur le plan spirituel, et ils trouveront la guérison lors des services, des réunions de témoignage, des conférences, à l’école du dimanche et dans nos salles de lecture. Notre succès dépend de la bonne volonté dont nous faisons preuve pour rejeter de notre travail tout sentiment personnel et égocentrique. Nous devons, pour employer une image, nous retirer de la scène afin de permettre à la puissance curative du Christ d’être ressentie par ceux qui en ont besoin.
Un jour, alors que j’étais Premier Lecteur dans une filiale de l’Église du Christ, Scientiste, je suis tombé malade. A l’approche de la réunion de témoignage du mercredi, j’ai demandé à un praticien de la Science Chrétienne de m’aider par la prière. A l’instant précis où je suis monté sur l’estrade, j’ai été guéri. J’ai compris pourquoi par la suite: dès que j’ai cessé de penser à mon problème pour me préoccuper de donner aux autres, j’ai été réceptif à la puissance divine qui guérit et, par conséquent, j’ai été réceptif à la puissance divine qui guérit et, par conséquent, j’ai été rétabli sur-le-champ. La lecture de ce soir-là portait justement sur l’idée que l’homme, enfant de Dieu, spirituel et parfait, est exempt de maladies. Cette vérité salvatrice a forcément un effet sur tous ceux qui y sont réceptifs.
Il nous faut aborder le travail que nous faisons pour l’église d’un point de vue plus élevé, et comprendre que ce n’est pas une activité humaine, mais un moyen essentiel d’éclairer l’humanité. La prière pour chaque aspect de l’église et de sa mission est un élément vital de ce travail, et les bienfaits qui en découlent peuvent s’étendre à d’autres domaines de notre vie. Une telle prière nous rend plus efficaces dans notre emploi. Le trésorier d’une église qui a appris que les ressources viennent de Dieu ne sera-t-il pas des plus utiles à son entreprise si celle-ci se trouve en difficulté ? L’inspiration acquise en priant lors de son travail pour l’église peut s’avérer d’une valeur inestimable pour toute la localité.
En ce qui me concerne, je suis devenu un bien meilleur instituteur grâce à l’inspiration que j’ai retirée de mon travail pour l’église. Lorsque j’ai été élu Premier Lecteur, je n’avais vraiment plus assez de temps pour continuer d’aborder l’enseignement d’une manière hyperconsciencieuse et un peu prosaïque. Mais la compréhension spirituelle que m’a apportée l’étude approfondie de la Bible et de Science et Santé m’a conduit à diminuer de manière intelligente mon travail de préparation pour l’école. J’ai acquis ainsi plus d’efficacité et obtenu de meilleurs résultats de mes élèves.
Par la suite, mon élection au poste de président de ma filiale a eu des effets encore plus marqués sur mon activité professionnelle. Je n’avais jamais aspiré à être président et, en toute honnêteté, j’étais consterné par le résultat du vote. J’étais si inquiet que, la veille de la première assemblée que je devais présider, j’ai téléphoné à une praticienne pour lui demander de m’aider par la prière. Elle m’a suggéré d’étudier tout ce que dit Mary Baker Eddy sur la façon dont Dieu gouverne l’homme. C’est ce que j’ai fait, et en me rendant à l’assemblée, j’étais tout à fait convaincu que Dieu seul gouvernait. Il va sans dire que l’assemblée a été très enrichissante.
Le lendemain, j’étais toujours fermement convaincu que Dieu gouverne l’homme et, en roulant vers l’école, j’ai soudain eu l’idée de réorganiser l’enseignement dans mon département. Je me suis mis à l’œuvre le matin même, et tout s’est ajusté sans la moindre anicroche. Des centaines d’élèves ont profité de cette réorganisation inspirée par une assemblée tenue dans une église locale de la Science Chrétienne !
L’impact de notre travail repose sur l’idée de l’omniprésence de l’Entendement divin, le seul Entendement, l’omniprésence du royaume des cieux. Enfant de Dieu, chacun de nous vit en réalité dans ce royaume et manifeste une réceptivité naturelle. La prise de conscience de ce fait et sa démonstration sont les éléments vitaux de tout le travail que nous accomplissons pour l’église. Lorsque nous travaillons de ce point de vue, notre influence pour le bien touche forcément la vie de ceux avec qui nous collaborons ou qui, dans le monde entier, sont réceptifs aux choses de l’Esprit. Il est exact qu’ « un peu de levain fait lever toute la pâte » I Cor. 5:6., comme l’affirme la Bible.
Nous ne savons jamais quel est l’effet de notre travail pour l’église sur notre localité, mais nous n’ignorons pas l’effet qu’il a sur nous. Le poids de nos propres difficultés s’allège inévitablement lorsque nous suivons ce conseil que Mary Baker Eddy donna à une filiale: « Oubliez le moi en travaillant pour l’humanité; alors vous attirerez à votre porte le voyageur errant et las, vous amènerez le pèlerin et l’étranger à votre église, et vous trouverez accès au cœur de l’humanité. » Écrits divers, p. 155.
Lors du décès de ma première femme, j’étais surintendant et moniteur à l’école du dimanche. J’avais l’habitude de me rendre à l’église de bonne heure afin que tout soit prêt à l’arrivée des élèves; au cours de cette épreuve, je ressentais avec force la présence de l’amour de Dieu en allant et venant dans le bâtiment. Plus tard, lorsque les adolescents de ma classe arrivaient, je sentais leur soutien. Ils étaient presque toujours tous présents, et j’avais le sentiment qu’ils étaient vraiment avec moi en ces moments difficiles.
Il n’est pas étonnant que nous puissions être conscients de l’amour de Dieu lorsque nous donnons notre amour aux autres. Plus nous consacrons de temps à servir les autres, plus la joie et la satisfaction que cela nous procure sont profondes. Un cantique commence ainsi: « Riche est notre coeur, s’il aime... » Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 360.
Notre travail pour l’Église du Christ, Scientiste, a un effet curatif puissant sur notre vie, quand nous prenons vraiment conscience de l’Amour divin qui a fondé et maintient cette Église, et que nous nous mettons au diapason de cet Amour. Nous devons reconnaître que cet Amour est infini et lui céder avant qu’il ne transforme notre vie, comme il ne manquera pas de le faire. Travailler pour l’Amour divin est la meilleure façon de se sentir aimé et satisfait. C’est aussi le meilleur moyen d’aider le genre humain.
Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle
à toute la création... Voici les miracles qui accompagneront
ceux qui auront cru: En mon nom, ils chasseront les démons ;
ils parleront de nouvelles langues ;
ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel,
il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades,
et les malades seront guéris... Et ils s’en allèrent prêcher partout.
Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole
par les miracles qui l’accompagnaient.
Marc 16:15, 17, 18, 20