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Dernièrement, J’ai Été...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1993


Dernièrement, J’ai Été amenée à comprendre que « la parole de Dieu est vivante et efficace » et qu’ « elle juge les sentiments et les pensées du cœur » (Hébreux). Après avoir terminé mes études universitaires, en 1990, j’ai commencé une carrière de cantatrice d’opéra. Début 1992, j’ai eu l’honneur de chanter au Metropolitan Opera de New York.

Un mardi, j’ai reçu un appel téléphonique de l’opéra; on me proposait de débuter le vendredi de la même semaine pour remplacer une artiste qui ne pouvait se produire ce soir-là. (Je ne devais en principe faire mes débuts qu’un mois plus tard.) J’ai accepté avec joie, sans même avoir participé aux répétitions sur scène.

Le jeudi, je me suis réveillée avec les symptômes de la grippe. J’ai pu, malgré tout, me rendre à la répétition du matin, mais, vers le milieu de l’après-midi, je me sentais encore plus mal. J’ai prié, en m’efforçant d’avoir conscience que Dieu, le bien, est la seule réalité. Mais il me semblait impossible de discerner le caractère inaltérable de ma santé et de ma perfection spirituelles.

Je suis rentrée chez moi et j’ai téléphoné à une praticienne de la Science Chrétienne. Lorsque je lui ai demandé de prier pour moi, elle m’a cité aussitôt cet énoncé réconfortant de la Bible: « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » Ce verset de Jérémie était tout à fait adapté à la situation, et nous avons parlé de son importance spirituelle.

La praticienne m’a expliqué que, puisque Dieu est l’Entendement et qu’Il est Tout-en-tout, je pouvais m’attendre à en avoir la preuve. En fait, il ne s’agissait pas simplement de guérir un problème physique, mais de spiritualiser ma pensée, de mieux comprendre mon Père-Mère Dieu, de prendre conscience du fait que Dieu dispense Ses bienfaits à tout le monde, et non à moi seule.

J’ai médité aussi ces paroles du cantique numéro cinq de l’Hymnaire de la Science Chrétienne: « Aux cieux une voix retentit, / Accours à son appel ! » Ce message m’a beaucoup aidée.

Bien que je ressentisse une grande paix, les symptômes subsistaient. Après avoir parlé avec mes parents et avec mon impresario, il m’a semblé sage, pour des raisons professionnelles, d’appeler les agents de la compagnie et de les informer de la situation, afin qu’ils ne soient pas pris au dépourvu. Avec beaucoup d’amabilité et de compréhension, ils m’ont demandé de leur faire savoir le lendemain si je pourrais chanter ou non. Entre temps, ils allaient avertir une suppléante.

J’ai continué de prier. Il était clair que ma présence sur scène, le lendemain soir, ne dépendait pas de ma volonté humaine, mais que la loi divine nous gouvernait tous de façon harmonieuse.

J’ai dormi paisiblement cette nuit-là, et, le vendredi matin, j’ai constaté, en me réveillant, que tous les symptômes avaient disparu. J’étais en parfaite santé. Imaginez ma joie ! Mais une autre surprise m’attendait lorsque j’ai téléphoné à l’opéra: mon appel avait été interprété comme une annulation, et les agents avaient engagé quelqu’un d’autre. On m’a informé qu’on me rappellerait au bout de deux heures pour me faire savoir si je chanterais ce soir-là.

J’ai prié avec la praticienne au sujet de cette nouvelle situation. Elle m’a expliqué que les occasions que j’avais de chanter ne dépendaient pas de décisions humaines, de personnes, de lieux ni de dates, mais de Dieu, l’Entendement divin. Elle m’a assuré que je chanterais, à moins que Dieu, l’Entendement divin, n’en décidât autrement. Cette pensée a suffit à m’apaiser tout à fait. Je n’avais plus peur, parce que je comprenais la vérité spirituelle que la praticienne avait énoncée avec tant de clarté.

L’opéra m’a rappelée dix minutes plus tard pour m’annoncer que, si je me sentais à la hauteur, j’allais faire mes débuts dans quelques heures. Il va sans dire que j’ai accepté !

Ce soir-là, la représentation a été extraordinaire. Je me sentais aussi prête que si j’avais interprété ce rôle bien des fois. Je me sentais légère. J’avais entrevu que la capacité d’interpréter un rôle venait de Dieu, et que je ne faisais que refléter ce talent.

J’aimerais aussi mentionner un point qui parachève cette guérison. La praticienne qui m’avait aidée pendant mes années d’université et pour qui j’avais beaucoup d’affection était décédée subitement. Pendant un certain temps, j’avais eu l’impression que je ne trouverais jamais plus le soutien spirituel dont je pourrais avoir besoin. La guérison que je viens de relater m’a appris que les qualités que j’avais tant aimées chez mon amie n’étaient ni matérielles ni personnelles. Elle reflétait les qualités spirituelles de Dieu, qualités que chacun exprime de manière unique. J’espère que ce témoignage pourra aider quelqu’un, comme tant d’autres récits de guérison m’ont aidée.


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