J’étais En Vacances dans une ville que je connaissais mal et j’avais, sans y prendre garde, pénétré dans un quartier d’immigrés. Étranger à ce milieu, je ressentis une peur que je désirais surmonter en priant. Il me fallait comprendre que mon bien-être, de même que celui d’autrui, ne dépendait ni de l’heure ni du lieu. D’un point de vue spirituel, la sécurité est fondée sur le fait que Dieu et l’homme sont inséparables, sur la coexistence éternelle du Père aimant et de Son enfant bien-aimé.
La Prière du Seigneur, enseignée par Christ Jésus, constitue une norme qui nous permet d’évaluer notre attitude envers les autres. Dès les premiers mots, « Notre Père qui es aux cieux », cette prière reconnaît que Dieu est le Père universel de tous les hommes.
Ni les circonstances, ni l’état d’esprit qui règne dans une localité ne modifient l’amour que Dieu porte à chacun de nous. Son amour n’est pas partial mais englobe sans cesse toute vie. Il m’appartenait, dans cet environnement peu familier, de prendre conscience de ce fait spirituel. Je savais que les qualités divines que nous chérissions et exprimions, mes amis restés à la maison et moi-même, étaient perceptibles dans le quartier où je me trouvais, comme dans tout autre quartier.
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