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parlons-EN...

Comme des amis qui se réunissent autour d'une table pour s'entretenir des événements de leur existence, les lecteurs du Héraut peuvent, dans cette rubrique, parler de ce qu'ils ont vécu et de ce que leur ont appris leurs découvertes spirituelles dans les activités de l'église et de la vie quotidienne. ....

Écrire pour les périodiques

CE QUI NE VA PAS SANS DIRE L'ATELIER

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1992


Il Y A de cela plusieurs années, une amie s'entretint avec nous juste avant une réunion de travail, organisée pour les auteurs d'articles par le service de la rédaction des Journal, Sentinel et Héraut. C'était quelqu'un qui ne parlait qu'à bon escient. Elle ne mâcha pas ses mots pour nous dire que nous avions fait preuve de négligence en ne lui donnant pas davantage de détails d'ordre professionnel sur la façon de rédiger des articles. Et c'est cela qu'elle attendait de la réunion !

A l'issue de celle-ci, elle affirma voir maintenant les choses sous un angle un peu différent. Elle avait mieux saisi la base spirituelle essentielle à la rédaction des articles destinés aux périodiques. Mentionnons en passant que cette amie est devenue praticienne de la Science Chrétienne et qu'elle collabore régulièrement aux périodiques.

Sous certains aspects, il est possible d'établir un parallèle entre écrire pour les périodiques religieux et acquérir la pratique de n'importe quelle discipline exigeante comme le ski ou la musique. Il existe des règles précises à apprendre: écrire clairement et sans trop s'étendre, par exemple. Éviter les clichés. S'en tenir à un seul thème principal, etc. Mais il y a une différence considérable entre la façon d'écrire pour les périodiques de la Science Chrétienne et la maîtrise d'autres techniques (y compris la rédaction dans des domaines différents). C'est parce que ces périodiques doivent avoir pour effet de guérir et non pas seulement d'informer.

Il est possible qu'aujourd'hui très peu de publications, religieuses ou autres, soient à même de comprendre cette différence. Il ne s'agit pas, comme on pourrait le croire, d'aboutir forcément à quelque chose de vieux jeu, de bigot, de trop confessionnel. C'est l'inverse qui doit en résulter.

Il est tout à fait exact que les périodiques fondés par Mary Baker Eddy doivent atteindre un public plus large que celui des membres de l'Église, mais, en même temps, ils doivent faire beaucoup plus que distraire, informer, avoir une bonne tenue morale et marcher de pair avec le temps.

Cela ne veut absolument pas dire que ces périodiques doivent être limités, étroits, ésotériques. Loin de là. Toutefois, cela ne signifie pas non plus qu'aucune différence sensible n'existe entre un article vivifiant publié dans un autre magazine et un article du Héraut. Il est évident que la qualité de pensée présidant à la rédaction d'un article destiné aux périodiques religieux de l'Église de la Science Chrétienne doit être différente de celle qui entre dans un article de toute autre revue courante.

En effet, pour que ces périodiques religieux restent dans la ligne de ce que voulait Mary Baker Eddy, ils doivent refléter la mise en pratique de la Science Chrétienne. Il leur faut employer de façon intelligente la terminologie chrétiennement scientifique. Il faut présenter, avec naturel et efficacité, tout ce qui concerne Dieu, l'homme, la réalité spirituelle et la loi divine, loi qui constitue l'essentiel de la découverte de la Science Chrétienne. Et tout comme ce que pense un praticien diffère de ce qu'une personne en général pense au sujet d'une autre, la rédaction des périodiques se distingue du reste en ce qu'elle repose sur une écoute spirituelle détachée de soi qui est l'expression spécifique du Christ guérisseur.

Ainsi que beaucoup l'ont constaté, la mise en phrases elle-même, c'est de la pratique de la Science Chrétienne. Cela ne veut pas dire qu'on se laisse aller à une sorte de douce euphorie. Cela peut au contraire entraîner un combat sérieux avec ses craintes et ses limites, et nécessiter un effort patient pour purifier ses mobiles et faire taire sa petite fierté. Ce n'est pas un processus intellectuel mais un progrès spirituel. Cela exige que nous vivions ce que nous sommes en train d'écrire.

Toutes ces considérations influent sur la qualité de l'écriture.

Ainsi que le cantique 237 l'exprime:

Cherchons-Le dans le silence,
D'un cœur pur, sanctifié:
Loin des sens, en Sa présence,
Nous L'entendrons nous parler.

Nous nous efforçons de laisser paraître le Christ, qui peut faire ce qui est impossible aux mortels: guérir.

Nous Ne recevrions pas de lettres comme celles qui suivent si les textes fournis par nos collaborateurs ne s'appuyaient pas sur la démonstration. C'est la lumière brillant dans les ténèbres — au plus profond de la nuit — qui, mieux que toute autre chose, élève et touche le cœur de chaque lecteur. C'est cette lumière qui transcende les questions de style et même d'époque; c'est cette lumière qui est l'essence de ce dont nous avons à faire part à toute l'humanité.

ÉCRIT PAR UN ÉDITORIALISTE D'UNE REVUE ÉCONOMIQUE DE MOSCOU

Je lis [le Sentinel] avec un vif intérêt... Les remarques concernant la fraternité des âmes et la spiritualité me touchent beaucoup, elles sont en accord avec mes idées sur la vie.

DES TEXTES QUI GUÉRISSENT

Tout dernièrement, j'ai été guéri en lisant quelques Sentinel. Depuis plusieurs mois, je souffrais de douleurs dans un côté de la tête et dans l'oreille. Il m'était également impossible de lire plus d'une quinzaine de minutes sans ressentir une souffrance aiguë dans un œil. Le problème, d'abord occasionnel, était devenu quotidien; il fallait donc faire taire la crainte. J'ai prié afin de comprendre davantage le lien qui m'unissait à Dieu, et j'ai fini par décider d'appeler ma sœur, praticienne à plein temps et donc inscrite dans le Journal.

Les Sentinel s'accumulaient à mon chevet et j'avais décidé de mettre fin à mon abonnement puisque j'étais incapable de lire longtemps, et aussi pour des raisons pécuniaires. Trois jours plus tard, j'ai pris l'un de ces périodiques afin de le lire avant de m'endormir. Puis j'en ai pris d'autres. Imaginez ma surprise lorsque, regardant la pendule, je me suis rendu compte que je lisais depuis deux heures. La douleur dans la tête avait disparu et je lisais sans souffrir aucunement de l'œil.

La difficulté était complètement résolue. Inutile de dire que j'ai renouvelé mon abonnement au Sentinel.

DE LA SALLE D'ATTENTE D'UN HOPITAL

Au cours des quinze minutes passées... dans la salle d'attente de l'hôpital, j'ai pris au hasard l'un de vos périodiques... Je l'ai d'abord parcouru, puis je l'ai lu avec attention, parce que cette façon de penser m'ouvrait les yeux...

Comment puis-je recevoir de votre organisation d'autres publications ?

UN PRISONNIER NOUS ÉCRIT

Une foi solide et la lecture d'articles présentant un raisonnement clair peuvent utilement apporter une certaine stabilité à des existences manquant de points d'ancrage... Le Sentinel amène à réfléchir sérieusement et à prendre conscience de soi-même, et cela même pour les non-Scientistes Chrétiens. Dans ce monde aux solutions rapides et précaires, l'assurance de la permanence et du dessein de Dieu apporte la paix.

UN LECTEUR DE LA COTE D'IVOIRE

Dernièrement, un ami m'a donné quatre exemplaires de votre périodique mensuel... Franchement, je... suis à court de mots pour décrire la richesse inestimable et la prise de conscience que m'ont apportées vos revues.

ÉCRIT PAR UN PRÊTRE ORTHODOXE DE L'EST

Merci pour votre article paru dans le numéro de février 1990 du Christian Science Journal...

J'ai longuement réfléchi à votre message, car il disait la vérité au sujet de la Vérité. Il est venu au moment opportun.

UN EXEMPLAIRE DU SENTINEL TROUVÉ DANS UNE CORDONNERIE

Il y a environ quatre ans, j'ai pris, dans une cordonnerie, un exemplaire du Sentinel mis gracieusement à la disposition des clients. A l'époque, je ne m'intéressais pas à la guérison, mais je cherchais avec sincérité la Vérité. J'ai été profondément touché par la conception toute nouvelle de Dieu et de l'homme qui y était présentée, et aussi par l'idée que la prière puisse guérir tant le péché que la maladie, aujourd'hui, tout comme elle le faisait à l'époque de Christ Jésus.

Quelques mois plus tard j'ai décidé de me rendre dans une salle de lecture de la Science Chrétienne pour y apprendre à faire une étude sérieuse de ce rétablissement du « christianisme primitif et son élément perdu de guérison » (Manuel de L'Église Mère de Mary Baker Eddy). A dater de ce jour, ma conception de la vie s'est transformée.

CE QU'ÉCRIT UN COLLABORATEUR DE LONGUE DATE

Qu'est-ce donc, me suis-je demandé, qui m'empêche de rédiger des articles qui soient acceptés dès leur première présentation ? Je me rends compte, depuis quelque temps, que lorsqu'un paragraphe ou une tournure de phrase me satisfait particulièrement, il est vraisemblable que les rédacteurs vont me demander d'abandonner cette partie du récit ou remplacer cette expression par quelque chose de plus neutre. Mais, comme cela ne se produit pas de façon systématique, je n'ai pas cherché à corriger mes articles sur ces points, à me demander si c'était vraiment nécessaire aux périodiques, ou si j'accordais la priorité au style. »

Il est évident qu'il ne s'agit de rien d'autre que du sens personnel, et, derrière ce sens personnel, nous trouvons en général le magnétisme animal nous manipulant contre notre propre intérêt. A ce moment de ma réflexion, il m'est venu à l'esprit que je n'étais sans doute pas le seul à être manipulé de la sorte. Même si les raisons conduisant à refaire son manuscrit diffèrent d'un auteur à l'autre, dans chaque cas, ce ne peut être que le magnétisme animal réussissant à ralentir le flot de nouveaux articles qui viennent de l'Entendement divin.

Mais la Vérité est toute-puissante. Toute la vérité qui émane de Dieu, dirigée vers les périodiques par le canal d'auteurs divers, a derrière elle le pouvoir infini de Dieu. Elle possède la force de balayer toute manifestation de sens personnel susceptible de créer la confusion dans un article et de le rendre impropre à être publié dans sa première expression. En nous ouvrant à ce flot de vérité avec la bonne volonté de le laisser éliminer tout sens personnel, nous devrions être à même de répondre aux besoins des périodiques sans la perte de temps qu'entraîne la nécessité de refaire le manuscrit. Je ne veux pas dire que nous n'aurons jamais à surmonter de difficultés ni à faire plusieurs brouillons avant de parvenir à la forme qui sera acceptée d'emblée. Mais nous devrions au moins cesser de perdre du temps à refaire l'article un trop grand nombre de fois.

« Vos périodiques se doivent de faire le maximum pour publier des idées pleines d'inspiration qui soutiennent la pensée humaine tandis qu'elle se dégage du labyrinthe du matérialisme et atteint à la connaissance de l'homme créé à la ressemblance de Dieu. »

Cette éditorialiste expliquait que c'est l'idée spirituelle et le Christ, et eux seuls, qui donnent valeur et pouvoir aux périodiques.

Lors d'une causerie dont le texte a été imprimé dans le Sentinel du 9 juillet 1960, une rédactrice des Journal, Sentinel et Héraut fit la remarque suivante: « Le but de vos périodiques est de répandre largement les idées spirituelles qui donnent à la pensée humaine une direction infaillible, l'imprègnent de sagesse et d'amour, et développent son aptitude à exprimer la puissante intelligence qui est l'Entendement...

CE QU'ÉCRIT UN COLLABORATEUR RÉGULIER

Remarque: Les collaborateurs des Journal, Sentinel et Héraut sont des professeurs, des hommes ou des femmes évoluant dans le milieu des affaires, des mères au foyer, des fermiers, des informaticiens, etc. Très peu se considèrent comme des « écrivains ». La note qui suit émane d'un collaborateur qui se trouve être un écrivain de métier. Elle montre que, même pour les « écrivains », les défis que l'on rencontre et les récompenses que l'on reçoit en écrivant pour les publications se consacrant à la guérison ne sont pas d'ordre littéraire ou professionnel, mais surtout d'ordre spirituel.

Je Me Suis mis à écrire pour les périodiques, parce que je suis écrivain de métier, et je sentais le besoin d'exprimer mes idées sur la Science Chrétienne. Depuis lors, je me suis rendu compte que le plus important, avant d'écrire et tandis que j'écris, c'était de découvrir — et de vivre — ce que dit Mary Baker Eddy sur le sujet choisi.

Je suis aussi en train d'apprendre qu'il est essentiel de penser au lecteur avec amour et respect au lieu de penser à soi-même. En écrivant des articles religieux, je sens la nécessité d'éviter un ton solennel caractérisé par le pharisaïsme, les élans d'optimisme ou de pessimisme, l'hyperbole, la tendance à prêcher et à s'évader dans les abstractions. Mais pratiquer l'intégrité, l'humilité et l'amour détaché de soi dont je parle dans l'article, et cela tandis que je l'écris, voilà qui ouvre la voie. C'est aussi la raison pour laquelle cette activité enrichit ma vie.

QUELQUES « ASTUCES » SUGGÉRÉES PAR LES RÉDACTEURS

Chaque Fois Que c'est possible, évitez de penser que les lecteurs du Héraut connaissent la Science Chrétienne depuis longtemps ou qu'ils ont nécessairement une foi bien ancrée en Dieu. Prenez le temps de définir, avec fraîcheur et inspiration, des termes souvent utilisés en Science Chrétienne, tels que « magnétisme animal », « entendement mortel », « erreur », « traitement ». Cela aidera le nouveau lecteur.

Ne sortez pas de votre sujet. Chaque article doit traiter un seul sujet. Pourtant, même ceux qui ont une longue expérience constatent souvent qu'ils s'écartent de leur sujet à mesure qu'ils écrivent. Une idée conduit à une autre et ils se trouvent soudain en train de traiter deux ou trois sujets... ou plus, avant même de s'en rendre compte. C'est l'histoire du cavalier qui se met en selle et part dans toutes les directions ! Un bon test consiste à résumer en une seule phrase le thème de l'article que nous sommes en train d'écrire. Si nous n'y arrivons pas, c'est que nous essayons probablement de traiter deux sujets à la fois... ou même plus.

Ce qui peut parfois vous aider, c'est d'utiliser le premier paragraphe de votre article — l'entrée en matière — pour accueillir vos lecteurs. Si ce paragraphe est attrayant, les lecteurs désireront poursuivre leur lecture ! Sinon, ils négligeront peut-être votre article, quel que soit l'intérêt qu'il offre. En règle générale, lorsque vous rédigez votre introduction, mettez tout en œuvre pour retenir l'attention des lecteurs quels qu'ils soient et où qu'ils soient. N'oubliez pas qu'ils peuvent appartenir à une culture qui n'a pas les mêmes traditions ni les mêmes points de référence que la vôtre.

Présentation du texte dactylographié. Dans toute la mesure du possible, tapez votre manuscrit à triple interligne (ou double interligne dans le cas où le triple interligne n'existe pas sur votre machine) et laissez des marges de quatre ou cinq centimètres tout autour du texte.

Cela nous aidera énormément à travailler sur votre manuscrit.

A près avoir écrit votre article, vous pourriez le relire une nouvelle fois en vous demandant: Cet article apportera-t-il l'espoir à un lecteur désespéré ? Atteindra-t-il le lecteur là où il en est maintenant plutôt que là où je souhaiterais qu'il soit ? Fait-il part de la Science du Christ et des vérités métaphsiques essentielles à sa démonstration ? Est-il imprégné de lumière spirituelle et d'esprit de guérison ?

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