Peut-Être Avez-vous entendu dire à quelqu'un qu'il n'écrirait plus jamais pour les périodiques. Oh ! oui, il a déjà essayé (il a même été publié), mais il dit désormais: « Laisse tomber ! » Peut-être n'avez-vous encore jamais essayé, mais vous écoutez celui qui l'a déjà fait ! Eh bien, si vous avez quelque chose dans votre cœur dont vous aimeriez faire part, même si vous ne savez pas encore comment ni quand, vous pouvez d'ores et déjà protéger ce désir et prier pour que rien ne vous empêche de communiquer avec votre église.
Vous pouvez entendre des arguments vous suggérant de ne même pas essayer, tels que:
• Il y a le problème de la langue. A Boston (c'est-à-dire au siège de la Science Chrétienne), ils parlent l'anglais et ici, nous parlons le français; ou encore, nous parlons l'anglais, mais « eux », ils parlent « leur propre anglais » !
• Vous leur écrivez un article et puis « ils » le traduisent, puis « ils » se mettent à transformer « votre » article; ensuite, « ils » le retraduisent dans votre langue, et enfin ce qu'ils vous envoient pour accord de publication, bien plus tard, est un texte que vous n'avez jamais écrit !
Un peu exagéré ?
De façon assez curieuse, les personnes de votre église filiale qui ont essayé d'écrire étaient par ailleurs des Scientistes Chrétiens expérimentés; et certainement que les personnes travaillant au département des traductions et de la rédaction étaient qualifiées et pleines de bonne volonté. Alors, d'où viennent ces sentiments de méfiance ? N'y a-t-il pas quelque chose à faire ? Ne pourrions-nous pas prier pour notre mouvement mondial, que nous ayons ou non l'intention d'écrire dans l'immédiat ? Oui, il y a quelque chose que nous pouvons défendre et chérir dans notre cœur: l'universalité et l'unité de l'organisation de notre église.
La Première Église du Christ, Scientiste, fondée par Mary Baker Eddy, se compose de L'Église Mère à Boston et de ses églises filiales dans le monde entier. L'Article VIII, Section 1, du Manuel de L'Église Mère, de Mary Baker Eddy, est un guide sûr dans notre prière et nous aide à ne pas être influencés par les arguments cités auparavant. Cela ne veut pas dire que nous fermions les yeux sur les difficultés de communication si souvent rencontrées sur la scène humaine; au contraire, nous réduisons ces difficultés en priant pour ne pas céder au découragement.
Si nous entretenons, par exemple, un complexe d'infériorité ou de supériorité à l'égard de notre langue et de l'activité d'édition de notre Église (qui est mondiale), nous pouvons être rassurés par les propres mots de Mary Baker Eddy: « La principale difficulté pour transmettre correctement à la pensée humaine les enseignements de la Science Chrétienne réside dans le fait que, de même que toutes les autres langues, l'anglais est impropre à l'expression des conceptions et des propositions spirituelles, parce que, pour présenter des idées spirituelles, on est obligé de se servir de termes matériels. »
Alors, prenez courage, nouveaux ou anciens collaborateurs, parce qu'écrire pour les périodiques en vaut la peine. Il sera peut-être nécessaire de laisser tomber l'intellectualisme ou l'orgueil, parce que ceux-ci ne font tout simplement pas partie de notre mouvement, qui a besoin d'être imprégné de l'esprit du Christ.
Par exemple, si vous êtes tentés de penser: « Je l'avais mieux dit avec mes propres mots, pourquoi ont-ils changé ma phrase ? » ne laissez pas ces modifications vous offenser. Écoutez plutôt Christ Jésus lorsqu'il dit « Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu, n'ayant qu'un œil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne. »
Et n'ayez pas honte d'écrire des articles ! L'organisation de notre église a besoin des efforts de chacun et le vôtre est très important puisqu'il vient du désir d'apporter votre contribution.
Maintenant, n'aimeriez-vous pas vous joindre à ce mouvement de pensée ! Ainsi que l'explique Science et Santé, « en obéissant patiemment à un Dieu patient, travaillons à dissoudre avec le dissolvant universel de l'Amour l'erreur adamantine — la volonté personnelle, la propre justification et l'amour de soi — qui fait la guerre à la spiritualité et qui est la loi du péché et de la mort. »
Or, peut-être que votre ami dit toujours: « Laisse tomber ! » et peut-être ne pouvez-vous pas si facilement renverser l'expérience malheureuse (mais pas vaine) qu'a faite votre ami. Peut-être êtes-vous quelque peu hésitant à l'idée d'écrire, toujours à cause de votre ami.
Cependant, nous ne devrions pas nous froisser si notre texte est transformé ou refusé. Soyons réconfortés par la réponse que fit Christ Jésus à Pierre lorsque ce dernier lui demanda: « Combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois. »
Finalement, il se peut qu'en pensant à nos articles d'une façon moins personnelle, nous nous rendions compte qu'il y avait de bonnes raisons pour les modifications qui ont été apportées. Par exemple, les affirmations extrêmes sur la Science Chrétienne tendent à suggérer davantage de démonstrations que nous n'en n'avons faites en réalité. D'autres fois, la « lettre » de notre texte aurait pu donner une fausse impression aux nouveaux lecteurs et les idées gagnaient à être précisées. Cela ne veut pas dire que nos énoncés métaphysiques soient faux, mais simplement que davantage d'explications sont nécessaires pour les nouveaux lecteurs qui connaissent mal la Science et notre façon de penser.
Bien entendu, cet article que j'ai écrit a été revu par les rédacteurs et je suis contente de cette aide. Mais si cet article avait été refusé, je pourrais quand même faire encore quelque chose; je pourrais aimer mon Église et toutes les personnes qui y travaillent. Je pourrais l'aimer au point de mieux percevoir son unité dans le passé, le présent et l'avenir.
D'accord, vous serez peut-être finalement tenté de penser que votre article était comme un beau gâteau, mais qu'« ils » en ont coupé un morceau juste avant de servir. Mais si vous pensez: « Quel dommage ! Regardez ce qu'ils ont fait à "mon" article ! » eh bien, peut-être leur pardonnerez-vous en pensant aux cœurs affamés qui en attendent même un morceau. Dans le monde entier, de nombreux lecteurs attendent les périodiques de la Science Chrétienne de la même façon que des gens isolés se réjouissent en recevant les lettres de leurs amis.
Alors, la prochaine fois que vous aurez envie d'écrire à L'Église Mère, ne laissez rien vous en empêcher, essayez ! Car enfin... puis-je dire la vérité ?... C'est amusant !