J’avais environ sept ans lorsqu’une voisine prêta à mon père un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy. L’ayant parcouru rapidement, il lui dit qu’il contenait des incohérences. J’ai toujours été reconnaissante pour le courage qu’eut cette femme en répondant à mon père, qui était professeur de faculté. Elle lui recommanda de profiter des grandes vacances pour relire le livre avec attention et sans préjugés. Il suivit son conseil et fut guéri de trois problèmes physiques en cours de lecture. Il en conclut qu’il n’y a aucune incohérence dans la Science Chrétienne lorsqu’elle est comprise. Il eut encore des guérisons par la suite et aida d’autres personnes à se guérir. Entre-temps, je devins élève d’une école du dimanche de la Science Chrétienne.
Je continuai d’aller à l’école du dimanche, mais vers la fin de mon adolescence, je devins obsédée par l’idée du suicide. Je connaissais suffisamment la Bible et Science et Santé pour savoir que la mort ne résout rien. Cette pensée n’avait d’autre part rien de rationnel, car j’avais une famille adorable et un foyer agréable, un travail intéressant et de nombreux amis.
C’est dans cet état d’esprit négatif que je rendis visite à une praticienne de la Science Chrétienne. Elle me cita un passage du Manuel de L’Église Mère écrit par le Leader de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy (Art. VIII, Sect. 6): « Il sera du devoir de chaque membre de cette Église de se défendre journellement contre la suggestion mentale agressive, et de ne pas se laisser entraîner à oublier ou à négliger son devoir envers Dieu, envers son Leader et envers l’humanité. » Puis la praticienne me fournit des explications sur la façon de protéger notre pensée et de nier les suggestions qui nous persuadent de croire à un pouvoir séparé de Dieu. J’ai eu depuis lors de nombreuses preuves de cette protection en prenant des décisions, en étant guidée à faire la chose juste au bon moment, en retrouvant des objets perdus et en échappant aux dangers physiques et aux maladies. Tenant compte de ces conseils, l’envie de me suicider me quitta.
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