Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

L’atelier: La lecture dans les églises

Être Lecteur: « laisser transparaître la Vérité »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1990


Quel que soit le poste que nous occupions à l’église, il s’agit avant tout d’une tâche spirituelle. Nous avons pensé que les amis du Héraut aimeraient savoir comment certains Lecteurs, à l’église, abordent leur travail.

Vous rentrez d’une assemblée au cours de laquelle se sont tenues des élections; eh bien oui ! Vous êtes le nouveau Premier Lecteur ! C’était peut-être la dernière chose à laquelle vous auriez songé. Vous avez un peu d’appréhension ou même un peu peur. Peut-être espériez-vous vaguement qu’un jour, cette chose merveilleuse vous arriverait. Peut-être souteniez-vous en pensée la fonction de Lecteur pour celui à qui elle reviendrait, vous en remettant avec confiance à la direction divine pour votre église filiale et votre localité. De toute façon, maintenant, c’est vous. Comment allez-vous vous y prendre ?

Si vous consultiez le Manuel de L’Église Mère de Mary Baker Eddy ? Les statuts qui concernent les Lecteurs sont comme une boussole qui vous indique la direction à suivre. La spiritualité, la moralité, l’instruction, l’amour de l’étude, le dévouement, l’engagement, l’altruisme, l’amour, l’attention spirituelle mentionnés dans l’article III du Manuel de l’Église constituent un bon départ, de solides fondations, un tremplin efficace pour bien lire à l’église.

Il ne faut pas oublier qu’on entend les mots, mais qu’on sent les pensées. C’est pourquoi le service ne devrait jamais revêtir un caractère de routine. Il ne consiste jamais à lire machinalement des mots dans un livre. C’est toujours une aventure spirituelle, le résultat d’une prière efficace. Les paroles de la Leçon biblique sont identiques, dans chaque filiale, pour un dimanche donné. Mais les services et leur effet peuvent être très variés. Sur quoi repose cette différence ? N’est-ce pas la préparation sprituelle des Lecteurs et des membres de l’auditoire qui, au-delà des mots, élève le service et lui donne une dimension spirituelle qui réconforte et guérit ? Prier chaque jour pour soi-même, afin de « ne pas se laisser contaminer par le mal » ainsi que le dit Mary Baker Eddy dans le Manuel, afin de conserver la pureté du cœur, afin de rester dans le chemin étroit et resserré, rend réceptif à la Parole de Dieu et permet de l’exprimer librement.

Cette prière pour soi-même peut comporter le désir d’être transparent afin de laisser le Christ, la Vérité, rayonner sa lumière à travers soi. Une image courante, mais utile, que l’on évoque à ce propos est celle de la fenêtre propre qui permet de voir un beau spectacle. Bien sûr, la fenêtre n’est pas là pour qu’on s’exclame: « Quelle belle fenêtre ! », mais pour qu’on dise: « Oh ! quelle vue magnifique ! »

Cette analogie permet de ne pas craindre de parler en public. Ce n’est pas la peine de s’inquiéter du nombre d’assistants. Nous pourrions, par exemple, s’il y a beaucoup de monde, être tentés de penser qu’on vient pour nous écouter. Ou encore, s’il n’y en a guère, que peu de gens veulent nous entendre. Nous pourrions aussi nous inquiéter de qui, en particulier, est dans la salle. Mais la meilleure des choses à faire dans l’intérêt de l’auditoire, c’est de lire de tout son cœur, avec inspiration, dévouement, autorité spirituelle, joie et amour, tout en laissant avec confiance le résultat entre les mains de Dieu. Le violon ne s’inquiète pas des techniques de l’interprétation ni des personnes qui sont dans la salle. Il obéit seulement à la main qui le fait vibrer. Notre prière peut s’exprimer ainsi: « Père, utilise moi pour servir Tes desseins. Que je sois l’instrument sur lequel Tu joues ! ».

Il est bon, pour les Lecteurs, d’étudier plus à fond la base spirituelle de la véritable communication. L’Entendement divin, seul, assure cette communication: il s’ouvre, se révèle, s’exprime, s’interprète et se reçoit lui-même. Dans la mesure où nous écoutons les directives divines et les suivons, nous sommes l’instrument de l’Entendement divin dans le déroulement de son plan.

Un Lecteur déclare qu’il a toujours étudié la Leçon biblique en y cherchant le message principal. Il a constaté, au fil des années, que, même si les sujets revenaient, chaque leçon avait sa propre identité et abordait le sujet d’une façon unique. Après avoir saisi l’idée principale, il priait, attentif aux directives divines, avant de procéder à une minutieuse recherche des cantiques, de la lecture biblique et de la bénédiction qui viendraient compléter la leçon. Rien ne pouvait revêtir un caractère de routine ni devenir machinal. L’ordre des cantiques et leur ton général, que celui-ci invite à la méditation, à l’action ou à la joie, tout avait un but bien défini.

Il essayait de faire en sorte que la lecture biblique serve d’introduction à la leçon même. Et il ne lisait pas les annonces comme pour « s’en débarrasser ». C’était encore une façon de renseigner, d’aimer et de guérir. « L’exposé scientifique de l’être » et le passage corrélatif des Écritures de saint Jean à la fin du service, étaient lus avec une intonation et un ton différents selon le message de la leçon. Il faisait de la bénédiction finale une promesse réconfortante de la manifestation de l’amour de Dieu, et cela en la liant au thème principal de la Leçon-Sermon.

Enfin, il consacrait toujours suffisamment de temps à s’entraîner à lire le service entier à haute voix, afin que la signification du message ressorte bien. Il était convaincu que ces différentes opérations insufflaient une qualité d’unité et de direction qui rendait le service plus compréhensible, plus cohésif, plus facile à garder à la mémoire.

Quelles que soient la méthode adoptée et la façon de se préparer, ce qui compte surtout, pour une lecture efficace, c’est en premier, en dernier, et toujours la prière: prière pour soi-même, pour le service, pour l’assistance, pour la localité et pour le monde. Un service sans prière peut être comparé au soleil représenté sur une image. Il a beau sembler magnifique, il ne fournit ni la lumière ni la chaleur qui font pousser les fleurs.

En priant pour le service, les Lecteurs pourront prêter une attention toute particulière à la définition du mot Église que donne le Glossaire dans Science et Santé de Mary Baker Eddy, en l’appliquant spécifiquement au service. Cette définition commence ainsi: « La structure de la Vérité et de l’Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 583.

Un Lecteur a dit qu’il voyait les services exprimer « la structure de la Vérité et de l’Amour ». Il priait pour savoir que le service reposait sur la Vérité et sur l’Amour, et non pas sur la personnalité, la sienne ou celle des autres. Il ne reposait pas sur la technique du Lecteur, ni sur le nombre d’assistants. Il ne reposait pas sur les opinions humaines, les préférences personnelles, les critiques habituelles, l’ambition personnelle ou la crainte. Il voyait que « ce qui repose sur le Principe divin et en procède » est sûr, normal, pur, libre, sans restriction, salutaire et utile.

Cette période de service à l’église nous procure inspiration, force, progrès et croissance spirituelle. Cette activité prévue par le Manuel est protégée et sûre. Les Lecteurs peuvent considérer que la remarque suivante de Mary Baker Eddy s’adresse à eux: « Mes frères bien-aimés, j’accueille aujourd’hui de tout mon cœur ceux qui se sont montrés fidèles, ceux qui ont parcouru, le cœur battant, les avenues mentales de l’humanité, pour servir Dieu et les hommes; et soyez certains que le bras tendu de Dieu ne vous fera jamais défaut tant que vous serez à Son service. » Message for 1901, p. 1.

Nous pouvons donc saluer le Lecteur qui vient d’être élu en lui disant: « Une aventure merveilleuse vous attend ! »

Réunions de témoignage du mercredi: commentaires par un ancien Premier Lecteur

Ce que Mary Baker Eddy a prévu pour les services du dimanche et les réunions du mercredi est complet et parfaitement équilibré: il s’agit autant d’apprendre que de vivre ce qu’on apprend, de savoir que de faire, de comprendre que de communiquer. L’étude et l’exploration quotidiennes de la Leçon biblique, auxquelles s’est livrée, pendant la semaine, la plupart des assistants, aboutissent à ce sermon du dimanche, dernier entretien avec un ami très proche, dont ils ont eu le temps de sonder les thèmes, les profondeurs et les implications. Le but est surtout d’apprendre et d’écouter.

En revanche, le mercredi, il s’agit davantage de la mise en application et de la communication. Les membres de l’assistance doivent avoir prouvé tant soit peu la vérité et sont là pour communiquer leurs remarques à l’auditoire, car sinon, la réunion n’est pas une réunion de témoignage. La lecture, dont le sujet n’est pas annoncé, ne s’écoute qu’une fois, sans que l’assistance ait la possibilité de reprendre l’étude des citations. Donc, après cette seule écoute de la lecture, les assistants doivent avoir une idée suffisamment précise de son application à leur existence, aux questions qui préoccupent le public ou au besoin du monde de se servir des vérités exposées pour les mettre en pratique.

Il est donc demandé beaucoup au Lecteur. Le sujet doit être d’une limpidité parfaite et se saisir plus facilement que les thèmes de la Leçon-Sermon qui, eux, peuvent s’étudier à loisir. Quand la lecture possède cette clarté, vient à propos, est applicable et répond aux besoins actuels, les auditeurs peuvent en recevoir le message et s’en servir, au lieu de passer leur temps à se demander quel est le sujet de la lecture. Le premier cantique peut souvent l’indiquer nettement (les autres cantiques seront également liés au sujet).

J’ai trouvé utile, chaque fois que possible, de commencer la lecture par un ou deux versets, ou même un fragment de verset, chargés pratiquement de définir le sujet, avant de continuer avec une histoire ou un texte qui le développe. Cela, en partie, parce que la plupart des récits de la Bible illustrent plusieurs idées différentes, et il est bon de savoir quelle est celle qui est mise en relief dans cette lecture. Par exemple, je préparais un jour une lecture sur la joie et j’eus la surprise de constater que Mary Baker Eddy parle souvent de la joie qui résulte de la victoire remportée sur le péché. Ce n’était pas du tout dans ce sens que j’avais envisagé de construire ma lecture, mais cela m’amena à utiliser, comme passage corrélatif, l’histoire de l’enfant prodigue avec les paraboles qui l’introduisent sur la joie de retrouver la brebis égarée et la pièce perdue (voir Luc 15:3–24). Il aurait été cependant difficile pour l’auditoire de s’y retrouver, si j’avais commencé par ces paraboles sans indiquer nettement, au préalable, l’idée qui y était exploitée.

Cela montre combien il est important de compter sur notre pasteur (la Bible et Science et Santé — voir Man., Art. XIV, Sect. 1) pour guider, enseigner et prêcher. C’était le roc sur lequel je m’appuyais. Quand je laissais le sujet se développer dans la direction indiquée par notre pasteur (comme pour la lecture sur la joie), il avait bien plus de force que si j’essayais de faire dire aux livres ce que je voulais (cela ne marchait d’ailleurs jamais). Pour être efficace, il me fallait laisser les livres me parler et me guider au cours de la préparation.

Il en allait de même pour la présentation. Même si j’avais des doutes sur ma capacité d’exposer un sujet avec compétence, je savais que je pouvais compter sur ces livres pour prêcher avec autorité. Je savais que le pasteur pouvait communiquer, avec toute la vie et le dynamisme qu’il possédait, son message infiniment riche et sa puissance de guérison, à condition que je le laisse s’exprimer sans me mettre en travers avec un faux concept d’identité. Cela me permit de mieux comprendre que mon rôle consistait à être transparent. En un sens, j’étais le porte-parole de cette vérité. Mais, au fond, j’écoutais le message du pasteur, tout comme ceux qui assistaient au service. Nous écoutions tous ensemble, même s’il se trouvait que les mots sortaient de ma bouche.

Je me souviens avoir entendu dire que, ce qui convient, ce n’est point d’éprouver une fausse humilité qui amène à se considérer avec mépris, mais une humilité plus profonde qui fait qu’on s’oublie complètement. Quand on est imprégné des idées que présente le pasteur au point d’oublier sa petite personne, alors elles se communiquent avec clarté et vie, fraîcheur et vitalité, force et douceur, et aussi avec l’infinie variété inhérente aux idées mêmes qui sont inspirées. C’est alors que le pasteur prêche réellement lui-même. Et nous pouvons être sûrs qu’il atteint son but.

La tâche du Second Lecteur

Être Second Lecteur, ce n’est pas exercer une fonction secondaire. Bien lire le Livre des livres n’est pas un mince exploit. Le Premier Lecteur dirige chaque service du dimanche et le Second Lecteur partage avec lui la responsabilité de l’unité de ce service. Cela signifie-t-il que le Second Lecteur doive travailler et prier pour entretenir avec amour dans sa pensée le but de notre service, qui est de guérir ? Certainement, car honorer la Parole — la lire de manière à révéler sa beauté, sa majesté, sa puissance, sa gloire et son applicabilité aux besoins humains — c’est la chérir comme il convient; en retour, elle bénit le Lecteur et les assistants.

L’estrade d’une église de la Science Chrétienne n’a pas deux niveaux: celui du Premier Lecteur et un deuxième, un peu plus bas, pour le Second Lecteur. Notre Église n’a qu’un seul Pasteur, bien qu’il soit constitué de deux livres; par conséquent, les deux Lecteurs agissent comme un seul lorsqu’ils le servent. Les Seconds Lecteurs ont un sentiment très vif de la primauté de la Bible, car sans elle, Science et Santé n’aurait pas été écrit. Selon les termes de notre Leader, ces livres continueront tous deux « à prêcher pour cette Église et pour le monde » (voir Man., Art. XIV, Sect. 1).

Si nous nous considérons comme de simples mortels essayant de lire avec compréhension spirituelle, nous risquons fort d’avoir l’impression de ne pas bien y parvenir. D’une certaine façon, les mots pénétreront par l’œil humain et ressortiront par la bouche, mais ils ne resteront que des mots. L’apôtre Paul l’exprime ainsi: « L’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (I Cor. 2:14). La meilleure façon de lire la Parole de Dieu, c’est donc de vivre en communion quotidienne avec le Père, c’est de percevoir et manifester quelque peu son identité véritable d’humble serviteur de Dieu. La sainteté est naturelle à l’homme spirituel, aussi n’est-il pas nécessaire de prendre un ton spécial de sainteté, pour la simple raison qu’on lit le plus saint des livres.

La riche prose et la magnifique poésie de la Bible furent écrites il y a bien longtemps; ses métaphores, ses comparaisons et ses paraboles appartiennent à des millénaires révolus; il peut être difficile pour les hommes du xxe siècle de se représenter clairement ses scènes, ses décors pastoraux et même son histoire et sa géographie. Il est donc particulièrement nécessaire que le Second Lecteur soit bien au fait de tout ce qui concerne les temps bibliques, les gens de l’époque, leurs espoirs et leurs craintes, et même la chaleur et la poussière de l’air, afin de mieux exprimer, avec vérité et sincérité, le message contenu dans les paroles qu’ils lisent.

Il peut être utile de se référer aux diverses traductions de la Bible, ainsi qu’à des commentaires bibliques, lorsque le sens des mots est obscur. C’est le ton de voix qui doit communiquer la véritable histoire; si le Lecteur en est pénétré, les auditeurs le seront aussi.

Bien entendu, pour s’entraîner, les Lecteurs lisent beaucoup à haute voix. Lire la Leçon-Sermon en entier à voix haute permet d’unifier le travail des Lecteurs. Le Second Lecteur conduit les assistants au cours de la lecture alternée, et il peut faire beaucoup pour élever cette lecture bien au-dessus de la simple répétition de paroles connues.

L’humble ambition de tout Lecteur pourrait être de mériter, de la part de quelque auditeur sensible, ce compliment, le meilleur entre tous, sans doute: « Merci ! Avec les années, je vous ai entendu de moins en moins et j’ai perçu de mieux en mieux la Parole. »

Étude et guérison: expérience d’un Lecteur parmi d’autres

Le premier des devoirs que notre Leader assigne aux Lecteurs, c’est de « consacrer une part suffisante de leur temps à la préparation de la lecture de la leçon du dimanche... » (voir Man., Art. III, Sect. 1). Cette étude disciplinée ne fait pas se produire quelque chose le dimanche matin. C’est simplement une façon de se préparer à la révélation de la Vérité. Nous lisons dans la Bible: « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la Vérité » (II Tim. 2:15).

Je me rappelle en particulier une leçon dont le Texte d’or commençait par le verset suivant: « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix... Que votre cœur ne se trouble point » (Jean 14:27). Ce thème se poursuivait tout au long des six sections de la leçon. En préparant le service du dimanche, j’ai étudié le mot paix et j’ai découvert qu’il signifiait entre autres « accord de cessation des hostilités » et « état d’une personne libérée de toute pensée perturbatrice ou accablante ». A cette époque, à la suite d’une chute grave, je luttais contre une croyance agressive à la vie dans la matière et contre la crainte de ce qui en résulte. (Bien qu’aucun diagnostic médical n’ait été prononcé, il semblait évident que j’avais des fractures au poignet et au bras.) Grâce à l’étude et à la prière qui m’ont été inspirées par cette leçon, j’ai compris que je pouvais signer l’accord de cessation des hostilités entre l’Esprit et la matière, en reconnaissant la suprématie de l’Esprit, la puissance et l’omnipotence de Dieu, et le néant du mal sous toutes ses formes. C’est alors que la guérison a commencé à se produire. Plusieurs symptômes se sont atténués rapidement et, finalement, la guérison complète s’est accomplie lorsque la tranquille assurance de la totalité de Dieu a fait disparaître la crainte.

Cette guérison s’est produite tout au début de mon mandat de Lecteur et m’a donné une merveilleuse conviction. C’était l’Entendement qui soutenait tout à la fois le service et moi-même. L’intégrité de ce service et la perfection de l’homme en tant que reflet de Dieu étaient intactes. Je savais que la liberté de mouvement, le rythme, l’assurance et la confiance, la libre expression, tout ce qui constitue l’état complet de l’homme et l’intégrité de la lecture venait de l’Entendement. Je ressentais la présence du Christ parlant à la conscience humaine et soutenue par toute la puissance de Dieu. Personne n’était source ou récepteur de la pensée, mais l’omniprésence de l’Entendement remplissant tout l’espace était avec chacun pour révéler et guérir.

Les commentaires et dictionnaires bibliques, ainsi que diverses traductions de la Bible, m’ont permis d’apprécier sincèrement la spiritualité et l’amour de Dieu qui règnent parmi les nombreux chercheurs du christianisme, et ces livres m’ont souvent ouvert de nouvelles perspectives de pensée. Mais la clef de la Bible, intitulée Science et Santé avec la Clef des Écritures, reste indispensable. Tout au long de Science et Santé de Mary Baker Eddy et dans les treize livres qui constituent Prose Works [œuvres en prose], des milliers de citations bibliques rendent lumineux les passages de la Bible. En voici un exemple.

Dans une Leçon biblique sur la « Vie », il y avait un verset des Proverbes assez facile à comprendre, mais riche de sens: « Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille chaque jour à mes portes, et qui en garde les poteaux ! » (Prov. 8:34). Je me souvins que Mary Baker Eddy avait parlé des portes de la compréhension spirituelle et j’entrepris d’étudier le mot portes à l’aide des concordances de ses œuvres. Dans Écrits divers, je découvris une allusion à la révélation que saint Jean reçut d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre, où il n’y aura plus ni douleur, ni péché, ni mort: « Il déclara que les portes du ciel étaient incrustées de perles — les comparant à la compréhension inestimable de l’existence réelle de l’homme, existence qui doit être reconnue ici même et dès maintenant » (p. 30). Si on a à l’esprit cette définition des portes en lisant la Bible, on recevra cette « compréhension inestimable de l’existence réelle de l’homme », puisque l’Amour divin donne à chacun la capacité de comprendre tout ce qui est donné par Dieu.

Vous voyez que ce travail ne consiste pas à se débattre pour trouver l’inspiration. Il faut commencer par Dieu. Il s’agit de Son travail. Tout vous est donné par Lui. « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous », dit Jacques (4:8). Voilà l’essence de toute étude de la Science Chrétienne: s’approcher de Dieu.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / mars 1990

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.