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LES PREMIERS A SERVIR LA CAUSE

A ses débuts, la Cause de la Science Chrétienne a attiré des pionniers venus de tous les coins du monde. Ceux-ci étaient mus par un grand dynamisme et par la conviction que cette Cause était plus importante que toutes les autres; c’est pourquoi ils lui consacraient le meilleur d’eux-mêmes. Cette série donne un aperçu de ce qui a amené ces personnes à s’engager pour la Cause.

Ils ont répondu à l’appel

Calvin A. Frye

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1990


Entre le moment où il est entré au service de Mary Baker Eddy et le soir de décembre 1910 où notre Leader s’est éteinte, Calvin Frye a tenu loyalement la promesse qu’il lui avait faite à l’origine de rester avec elle. Ces vingt-huit années de dévouement d’un Scientiste Chrétien au service personnel de notre Leader constituent un record inégalé.

Les attributions de Frye à ce « poste aux multiples facettes » Lettre de Joseph G. Mann à William Lyman Johnson, 24 janvier 1919, Archives et bibliothèque de L’Église Mère. (ainsi que le décrivait l’un de ses collègues) comprenaient les fonctions de secrétaire, d’intendant, de confident, de métaphysicien, de cocher de Mary Baker Eddy, en un mot, comme il l’a dit lui-même dans une interview, il était « son homme à tout faire » Cité dans The Denver Post, 24 décembre 1912..

C’est pour cette raison qu’il était toujours « de garde », à tel point qu’en 1910, lorsqu’il fit, accompagné de quelques autres personnes de la maison, et avec l’approbation de Mary Baker Eddy, une sortie de trois heures pour aller assister à l’un des premiers meetings aériens aux États-Unis, ce fut, selon l’un de ses compagnons, « le plus long congé que Frye ait pris au cours de toutes ses années de service, marque de dévouement s’il en fut » Souvenirs de Irving C. Tomlinson, p. 650, Archives.. En 1906, Frye calcula qu’il n’avait passé « que quatre nuits » en dehors de la demeure de Mary Baker Eddy depuis qu’il avait commencé à travailler pour elle. Lettre de Frye à Mary Baker Eddy, 17 août 1906, Archives.

Qu’y avait-il chez cet homme sans prétention, qui avait été mécanicien à Lawrence, dans le Massachusetts, membre de l’église congrégationaliste de cette ville et veuf après un an de mariage seulement, pour le pousser à un dévouement aussi résolu ?

Il n’est pas surprenant, pour quelqu’un qui fut élevé en Nouvelle-Angleterre au siècle dernier, que Calvin Frye ait été diligent et tenace, consciencieux et exigeant, économe et peu bavard. Pourtant, sous l’acier de ce caractère yankee battait le cœur d’un chrétien profondément engagé. Le pasteur de son église congrégationaliste aurait un jour fait cette remarque: « Si M. Frye n’est pas un chrétien, il n’y en a pas un seul sur terre. » Cité dans la lettre de Mary Baker Eddy à George W. Glover II, 7 avril 1903, Archives (L01236).

Si l’on voulait qualifier cet homme d’un seul mot, ce serait celui que Mary Baker Eddy a employé à plusieurs reprises en parlant de lui: honnête. Elle a dit un jour: « A mes yeux, Calvin est d’une valeur inestimable dans mon travail: pour rien au monde, il n’enfreindrait un seul des dix commandements. » Cité dans la lettre de Mann à Johnson, 24 janvier 1919.

Non seulement il n’aurait jamais volé un centime, mais, à une époque où Mary Baker Eddy ne pouvait lui verser qu’un modeste salaire, il s’est privé plus d’une fois de ce salaire quand il lui semblait ne pas avoir été à la hauteur de sa tâche. Lettre d’Oscar H. P. Frye au Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne, 3 avril 1934, p. 7, Archives.

N’ayant pas reçu la formation d’un comptable professionnel, mais scrupuleux jusqu’au bout des ongles, il prélevait de sa poche, si nécessaire, pour équilibrer les comptes. Lors du procès qu’on a appelé « la pétition des proches » en 1907, il fut procédé à une vérification spéciale des comptes de Mary Baker Eddy, portant sur la période des quatorze années précédentes. Lorsque tout fut calculé, l’état des comptes indiquait qu’une somme de plus de six cents dollars (ce qui correspondrait de nos jours à plus de 6 000 dollars) était due à Calvin Frye ! The Denver Post, 24 décembre 1912.

Si sa comptabilité témoignait quelque peu du caractère chrétien de cet homme, le tapis de sa chambre à coucher en disait encore plus long. John Salchow, qui a fait partie de la maison de Mary Baker Eddy pendant de nombreuses années, nous brosse un tableau de l’engagement total de M. Frye: « Sa chambre était couverte d’un tapis très épais et son lit était contre le mur attenant à la chambre de Mary Baker Eddy. Près de son lit, le tapis était troué en deux points, silencieux témoignage de toutes les longues veilles de Calvin Frye, qui, au lieu de se coucher, restait assis au bord de son lit, vigilant, prêt à répondre au moindre appel de son Leader. » Souvenirs de Salchow, p. 36, Archives.

En 1903, Mary Baker Eddy écrivit: « ... [M. Frye] est resté à mes côtés pour aider notre Cause pendant 21 ans. Il a fait davantage, sur le plan pratique, en ma faveur, pour aider la Cause, que tout autre Élève. » Lettre de Mary Baker Eddy aux Directeurs, 30 août 1903, Archives (L00352). Dans son testament, elle pourvut avec générosité et gratitude aux besoins de son fidèle assistant.

Calvin Frye consacra encore les dernières années de sa vie à servir la Cause de la Science Chrétienne. En 1913, il fut élu Premier Lecteur de Première Église du Christ, Scientiste, à Concord, dans le New Hampshire, et trois ans plus tard, il fut choisi comme Président de L’Église Mère, hommage mérité à celui qui était resté aux côtés de Mary Baker Eddy, tout au long des périodes d’épreuves et de triomphes, pendant près de trente ans.

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