« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de I’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Cette déclaration de I’Épître aux Romains résume parfaitement ce que la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) représente pour moi et j’aimerais relater une guérison qui s’est effectuée grâce à cette Science.
Je me suis rendu compte, un jour, que j’avais une petite grosseur sous le bras. Comme elle prenait de I’importance et devenait douloureuse, je me sentis poussée à appeler un praticien de la Science Chrétienne pour être aidée par la prière scientifique.
Grâce au traitement donné par la prière, ma crainte disparut presque immédiatement et je sentis un renouveau de confiance et d’espoir. Mais, la condition physique devenant plus douloureuse et alarmante, des parents offrirent de m’accueillir chez eux où je pourrais étudier et me reposer, ce que j’acceptai avec gratitude.
Cette période d’étude, de prière et de paix m’aida énormément à apprendre ce qu’est Dieu; c’était ma façon d’affronter cette situation, car la Science m’avait appris que la maladie n’est pas une condition matérielle, mais mentale. Par exemple, il fallut détecter une crainte latente et il devint évident que je n’avais pas apprécié à sa juste valeur mon individualité spirituelle véritable d’enfant parfaite de Dieu
Une fausse supposition qui fut mise à découvert fut la conviction que la maladie me permettait de mieux connaître Dieu. J’appris que c’était de compréhension spirituelle dont j’avais besoin et non d’une circonstance difficile, bien que souvent ce genre de circonstance oblige à prendre conscience de la Vérité. La question suivante et sa réponse, qui se trouvent dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, eurent une grande importance pour me permettre de mieux comprendre ce point: « La matérialité est-elle concomitante de la spiritualité, et le sens matériel est-il un préliminaire nécessaire à la compréhension et à I’expression de I’Esprit ? » Dans sa réponse, Mary Baker Eddy écrit ceci: « Ce n’est pas la mort, mais la compréhension de la Vie, qui rend I’homme immortel. » J’en déduisis que, de la même façon, ce n’était pas la maladie, mais la compréhension de la Vérité, qui rendait I’homme bien portant.
Le fait important et glorieux dont il fallait prendre conscience, c’est que la santé est une qualité de Dieu et non de la matière. J’appris lentement, mais de façon constante, que I’erreur ne fait pas partie de I’identité véritable de I’homme et qu’il est normal pour nous, enfants de Dieu, d’être Son reflet, d’être purs, heureux et libres. J’étais très reconnaissante de la paix et de la joie qui m’habitaient totalement et remplaçaient les anciennes craintes.
De plus, I’aide affectueuse de mon mari, qui m’habillait chaque jour et me soutenait patiemment, ainsi que celle de ma famille et du praticien, dont la spiritualité était si profonde, exprimaient la sollicitude constante de I’Amour divin. Le soutien de Scientistes Chrétiens qui n’étaient ni effrayés ni larmoyants m’apportait une aide infiniment précieuse.
Un certain soir, je sentis que j’étais guérie, bien que physiquement cela ne semblât pas encore totalement évident, et je rentrai joyeusement à la maison. Le jour suivant, je fus pendant un moment accablée par I’évidence physique, mais alors que je me tournais vers Dieu, le réconfort me vint sous la forme d’une béatitude de I’Évangile selon Matthieu s’appliquant tout à fait à ma situation: « Heureux les affligés, car ils seront consolés ! » et d’une déclaration de Science et Santé où il s’agit de comprendre qu’il n’y a qu’un seul Entendement: « Cette compréhension rend le corps harmonieux; elle fait des nerfs, des os, du cerveau, etc., des serviteurs, au lieu d’en faire des maîtres. » Grâce au pouvoir de transformation et de renouvellement de la prière, le Christ était déjà devenu tellement proche de mon cœur qu’il m’était possible de n’accorder à l’erreur aucune place dans ma pensée ni dans ma vie et d’accomplir fidèlement tout ce que j’avais à faire.
L’effet en fut immédiat: la grosseur commença à s’écouler et à diminuer de plus en plus jusqu’à disparaître; je pouvais me tenir debout normalement et droite. J’étais débordante de gratitude pour cette libération tant mentale que physique; j’étais aussi remplie de respect et d’admiration pour la façon dont la loi de la Vérité opère la guérison.
Tout d’abord, la peau de l’aisselle présentait un aspect bizarre à la vue et au toucher, et je fus tentée de me contenter de cet immense soulagement et de « vivre avec le handicap » d’une légère restriction dans les mouvements de ce bras. Mais le praticien me conseilla patiemment d’être sans cesse reconnaissante et m’assura que l’Amour ne nous abandonne pas à mi-chemin. Je pouvais m’attendre à une guérison totale. Le lendemain matin, je vis que la couleur de la peau avait changé et qu’il se formait une nouvelle peau. A l’heure actuelle, il ne reste pas la moindre trace.
Du fond du cœur, je remercie Dieu de Son amour immense, qui est plus magnifique que ne peuvent le dire les mots. A propos de cette guérison, je pense à un passage de l’Épître à Tite dans la Bible: « Nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants... Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur. »
Hambourg, République fédérale d’Allemagne
