Chacun d'entre nous a été le témoin de scènes d'apaisement: la gentillesse naturelle et émouvante d'un enfant consolant spontanément quelqu'un dans le besoin, un collègue de bureau jouant le rôle de conciliateur en changeant avec sagesse le sujet d'une conversation qui s'envenime, ou encore un agent de police calmant un citoyen agité.
Mais nous avons parfois constaté que certains efforts effectués en vue de régler un conflit restaient vains parce qu'on se contentait de rechercher une solution de facilité. Cette « paix » tentait d'esquiver le problème, alors qu'il était nécessaire de l'affronter franchement pour améliorer l'ensemble des choses. En conséquence, la difficulté rejaillissait avec une violence accrue.
On peut alors se demander s'il est possible d'œuvrer en faveur de la paix tout en glissant sur les problèmes. Certainement pas. La véritable paix ne survient que lorsque le péché a été découvert et qu'on s'en est repenti. C'est la façon dont les chrétiens parviennent à l'harmonie.
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