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L'esprit démocratique de l'Église de Mary Baker Eddy

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1989


Étant donné qu'ils ont eux-mêmes leur libre arbitre, les Scientistes Chrétiens soutiennent la pratique de la démocratie, partout où celle-ci existe. Ils savent que les libertés politiques qui s'exercent dans une société démocratique, comme la liberté de culte, la liberté d'expression, la liberté de la presse, témoignent du droit inaliénable de chacun à la libre pensée. Ce droit sacré émane d'une autorité supérieure qui n'est autre que Dieu Lui-même, l'unique Juge suprême, l'unique Législateur et Roi, le Principe divin de la liberté spirituelle de l'homme.

Lorsqu'ils prient pour l'humanité, les Scientistes Chrétiens savent que tout ce qui est injuste sur le plan politique, dans leur patrie ou ailleurs, ne trouvera finalement de solution que dans la métaphysique. Ils se consacrent donc à démontrer plus complètement l'exactitude de ce qu'écrit leur Leader, Mary Baker Eddy: « L'Église, plus que toute autre institution, est de nos jours le ciment de la société, et elle devrait être le rempart de la liberté civile et de la liberté religieuse. » Écrits divers, p. 144.

Telle qu'elle fut fondée par Mary Baker Eddy, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, est l'essence de la démocratie pure. Mais dans cette Église, la démocratie n'a rien à voir avec la politique comme on l'entend habituellement. Ceux qui prétendent discuter certaines dispositions de notre Leader figurant dans le Manuel de L'Église Mère, par exemple celle qui prévoit que Le Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne se renouvelle par cooptation, se trompent lorsqu'ils déclarent que pareil gouvernement n'est pas démocratique.

Qui connaît mieux le dessein divin pour la conception de L'Église Mère que celle à qui elle a été révélée ? Au sujet de la Grande Charte de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy écrit ceci: « Elle soutient les droits universels et inaliénables de l'homme. Essentiellement démocratique, son gouvernement repose sur le consentement général des administrés, et par là nous voyons l'homme gouverné par son Créateur assurer son propre gouvernement. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 247. La mise en application de cette forme de démocratie à L'Église Mère est ce qui s'approche le plus du mode divin de gouvernement.

Les Scientistes Chrétiens loyaux comprennent que leur Leader n'a pas remis l'administration de son Église entre les seules mains d'un petit groupe dévoué. Bien que l'accomplissement des devoirs légitimes des officiers de l'Église soit du seul ressort de ces derniers, aucun membre n'est exclu des affaires de L'Église Mère. Il nous est dit que le gouvernement de la Science Chrétienne « repose sur le consentement général des administrés ».

L'Église de notre Leader, qu'elle appelle « le porte-parole de la Science Chrétienne » Voir ibid. 247:5–9. est, dans son sens le plus fondamental, administrée par consentement, non par un consensus personnel. Par consentement des administrés, non par le dogme ecclésiastique. Par consentement de ses membres, non par les cris de la foule ou les clameurs des critiques. Par consentement général, non par des groupes de pression ou des manœuvres politiques.

Un Scientiste Chrétien ne peut réellement donner de consentement, à juste titre et avec sagesse, que d'une seule façon: chacun doit s'adresser à l'unique Entendement omniscient pour être guidé. Et n'est-ce pas exactement ce qu'attendait de ses disciples le Fondateur et Leader de la Science Chrétienne: qu'ils laissent le vivifiant Principe de toute pensée droite et de tout consentement opportun gouverner les membres de son Église et, de ce fait, l'Église elle-même ? N'est-ce pas là le dessein divin qui rend le gouvernement de L'Église Mère « essentiellement démocratique » ?

Du fait que l'administration de notre Église bien-aimée repose sur le consentement général, inspiré par Dieu, tout membre, qu'il soit au Caire, à Chicago ou à Caracas, à Boston ou à Bombay, a un devoir à remplir auquel il ne peut se dérober. Nos prières contribuent au gouvernement juste de notre Église. En première comme en dernière analyse, la prière constitue le rôle le plus déterminant qu'un membre puisse tenir dans la conduite de cette Cause. Nous découvrons à notre surprise, peut-être, que le siège de l'autorité spirituelle et de la responsabilité individuelle n'est pas limité à un bureau particulier ou à un emplacement géographique déterminé. Il se trouve là où le Christ s'exprime, là où règnent la douceur et la Vérité (voir ce qu'écrit Mary Baker Eddy dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany 247:11–12).

Si un seul homme pauvre peut sauver une ville Voir Eccl. 9:14, 15., comme nous le dit la Bible, alors un seul membre, riche en esprit et pénétré de la prière, ne peut-il aider à administrer une église ? La prière est la grande égalisatrice. Dans l'Église du Christ, Scientiste, votre influence pour le bien ne dépend pas des personnes que vous connaissez, mais des vérités spirituelles que vous avez comprises.

Tout gouvernement humain, s'appliquant aux personnes, aux institutions ou aux pays, revêt à la base un caractère individuel mental et il s'exerce, à juste titre ou pas, selon que les administrés sont plus ou moins influencés par l'Entendement divin. La façon dont nous voyons le gouvernement et y participons, qu'il s'agisse d'un gouvernement religieux ou séculier, révèle jusqu'à quel point nous discernons et exprimons dans notre vie quotidienne notre identité véritable, l'homme gouverné par lui-même.

L'essence de la démocratie est évidente lorsqu'une personne décide librement de se joindre à L'Église Mère. Dans l'idéal, le candidat est un engagé, non un appelé. Se porter candidat parce qu'on a été embrigadé par la famille ou les amis est en contradiction avec le libre arbitre que l'Église encourage. Cela empiète sur l'autonomie individuelle et la maîtrise de soi, viole la conscience individuelle.

Ayant son libre arbitre, le Scientiste Chrétien se joint à L'Église Mère parce qu'il a décidé lui-même, en conscience, que ce que l'Église soutient est juste, tant sur un plan général que spécifique, et qu'il choisit de vivre en accord avec cette vérité morale et spirituelle. Il comprend donc qu'il doit obéir à toutes les dispositions du Manuel, sans aucune exception, non parce que d'autres l'y forcent, mais parce que lui le souhaite. Son désir de vouloir faire ce qui est juste est la caractéristique de la volition divine s'exprimant en lui. Cette aspiration manifeste son identité véritable d'homme libre et conscient créé par Dieu.

En s'unissant à cette Église, le Scientiste Chrétien adhère non seulement à ses articles de foi religieux, mais aussi à tous ses Statuts et à toutes ses Règles, à l'ensemble de ses exigences éthiques et spirituelles, et à sa discipline. Et s'il faut jamais en venir à cette extrémité, un membre est sanctionné par le même consentement général que celui qui administre l'Église. Tout jeune membre d'une association sportive sait que les fautes qu'il commet dans une discipline sont pénalisées en vertu des règles mêmes qu'il s'est engagé à suivre dès le début. Ou, ainsi que l'exprime notre Leader: « Cette église est impartiale. Ses règles ne s'appliquent pas à un seul membre, mais à tous sans exception de la même façon. » Miscellany, p. 230.

Il n'y a rien d'ésotérique dans ces Règles. Elles sont définies ouvertement pour le monde entier. Il suffit à celui qui désire savoir quels sont les droits et devoirs d'un membre ou quelle est l'architecture permanente de l'organisation de l'église, d'entrer dans l'une des Salles de Lecture de la Science Chrétienne qui se trouvent dans le monde entíer et de lire le Manuel de L'Église Mère. Au propre comme au figuré, les Règles et Statuts de cette Eglise forment un livre ouvert à tous sans exception. Tout candidat a la possibilité de déterminer à l'avance ce à quoi il s'engage lorsqu'il veut s'aligner sur l'Église de Mary Baker Eddy. Par conséquent, ce à quoi un membre souscrit librement au moment de son engagement ne peut pas ensuite être considéré comme une obligation qui lui a été imposée par d'autres.

En se joignant à L'Église Mère de son plein gré, le membre, dans le meilleur esprit démocratique, a donné ouvertement et en connaissance de cause son assentiment au plan du gouvernement de l'église tel qu'il a été révélé à notre Leader. Dans ce plan est inclus le programme de gouvernement de toutes les filiales de l'Église du Christ, Scientiste, filiales qui, ainsi que le précise le Manuel, seront chacune « nettement démocratique » Voir Man., Art. XXIII, Sect. 10..

Le corps des membres d'une église filiale démocratique représente une association d'intérêts, dans laquelle « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » Rom. 8:28.. Mais une association d'intérêts ne se fait pas par la domination personnelle ni par le renoncement à la liberté individuelle. Même lorsque deux ou trois se réunissent au nom du Christ, pour le bien de la collectivité, chacun garde consciemment la responsabilité de ses propres décisions.

Une église, tout comme un pays, n'est jamais dépourvue de conscience, puisque ni l'un ni l'autre n'est dépourvu de personnes qui ont une conscience. Cette institution est le meilleur « rempart de la liberté civile et de la liberté religieuse » qui encourage la pensée libre et inspirée de ses membres. Le secrétaire de Mary Baker Eddy, Adam H. Dickey, écrivit un jour au rédacteur en chef des périodiques la lettre suivante, qui a été publiée dans le Christian Science Sentinel du 15 janvier 1910, page 390: « Notre Leader souhaite que toutes les filiales de l'Église du Christ, Scientiste, se conforment à la tendance toujours plus prononcée qui consiste à adopter un gouvernement d'église réellement démocratique. Elle pense que toutes les églises filiales qui ont été plus ou moins dirigées par un seul professeur ou par les élèves d'un professeur en particulier constateront qu'il est de leur avantage de recourir à une forme de gouvernement moins étroite et plus libérale. Mary Baker Eddy est persuadée de la sagesse de cette mesure et elle aimerait que vous attiriez l'attention sur le profit que le Champ peut en tirer. »

On attend des membres d'une église filiale que, sur tous les points envisagés lors des assemblées, ils votent toujours selon ce que leur dicte leur conscience, et non selon la volonté d'un autre. Le fait que chaque membre ne donne qu'une seule voix, la sienne, souligne une prémisse spirituelle fondamentale. Dans la Science de la Vie, il n'y a aucun intermédiaire entre Dieu et Son idée, l'homme, entre Dieu et chacun d'entre nous. Nous sommes tous par conséquent sur un pied d'égalité devant notre Créateur. Personne ne se tient devant nous, faisant écran à la lumière divine. Nous sommes tous Ses élus, Ses premiers-nés, héritiers du bien sans limites. Toutes les identités de Dieu ont une part équitable et impartiale de Son intelligence, de Sa sainteté, de Sa santé, de Ses richesses et de Sa joie.

De ce fait, chaque membre de l'église possède la capacité d'entendre individuellement la voix de Dieu, de connaître avec certitude, grâce à sa conscience, ce qui est bon et juste, sans aucune interférence. Personne ne peut être à juste titre la conscience d'un autre, parce que personne ne peut penser pour quelqu'un d'autre. Il est moralement et spirituellement impossible à quiconque d'usurper la place de l'Entendement divin, qui parle directement à chacun en particulier.

En conséquence, et c'est très important étant donné l'époque où nous vivons, l'Église du Christ, Scientiste (ce qui veut dire tant L'Église Mère que ses filiales) ne peut absolument pas être la conscience de l'un quelconque de ses membres. Aucune collectivité ne peut faire pour l'un de ses membres ce qu'il n'est pas prêt à faire par lui-même. En travaillant à son salut, chacun doit donner en définitive ce que nul autre ne peut donner pour lui: son consentement. Pour le salut, comme pour la conscience, personne ne peut faire le travail d'un autre. Personne, ni aucune institution. C'est une affaire individuelle.

En 1896, alors qu'un membre de L'Église Mère avait été excommunié pour la seconde fois, situation qui, selon le Manuel Voir Man., Art. VII, Sect. 3., rendait toute réadmission impossible dans l'avenir, Mary Baker Eddy expliqua que ce Statut du Manuel « n'entrave en aucune façon le salut de ce pécheur, car la Science Chrétienne ne rend pas l'église responsable du salut de la personne, comme c'est le cas du catholicisme » Cité dans Robert Peel, Mary Baker Eddy: The Years of Authority [Les années d'autorité] (New York: Holt, Rinehart and Winston, 1977), p. 146.. Le prix à payer pour le salut est le même pour tous et partout, mais c'est un prix individuel et non collectif. Il n'y a pas de tarif de groupe pour le ciel !

L'Église du Christ, Scientiste, en refusant la responsabilité ultime du salut individuel de ses membres, tout autant que de ses ex-membres, n'abandonne jamais personne à un destin inconnu. Bien au contraire. Tout comme une mère entoure de ses bras ses enfants pour les protéger sans les étouffer, l'Église de Mary Baker Eddy tend les bras avec amour pour soutenir tous ceux qui choisissent, conformément aux Statuts et Règles de cette Église, d'adorer le seul et unique Dieu comme « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » Ps. 46:2.. La coopération, non la coercition, est la marque distinctive du corps des membres de l'église, au sein duquel ceux qui sont animés des mêmes sentiments se réunissent pour travailler dans une chaîne fraternelle, comme dans une famille d'hommes et de femmes libres.

Dans les directives données aux membres de l'église, y compris ses normes morales et spirituelles d'existence chrétienne, l'Église de Mary Baker Eddy encourage chacun à prendre la responsabilité de travailler à son salut avec l'aide de Dieu, mais elle ne saurait assumer cette responsabilité pour aucun de ses membres, pas plus que notre Maître, Christ Jésus, ne pouvait gravir pour les autres le chemin du Christ, chemin qu'il leur indiquait si fidèlement et qu'il a lui-même gravi avec tant de succès.

Dans la Science Chrétienne, le gouvernement est toujours, dans sa forme « essentiellement » ou bien « nettement » démocratique, la patrie de la liberté et du courage. Notre église est une église de laïcs, l'église de l'individu, pour l'individu, par l'individu, et tout est pour la gloire de Dieu, non pour l'exaltation de la personnalité. Lorsque nous sommes devenus membres de L'Église Mère, nous avons accepté de ne pas dénombrer les membres pour en publier le chiffre Voir Man., Art. VIII, Sect. 28., alors de même, nous devrions prendre garde de ne pas classer ces membres, dans le secret de notre pensée, en fonction d'une importance personnelle. Rien dans le Manuel, explicitement ou implicitement, n'établit de classe sociale ou de hiérarchie ecclésiastique parmi les membres.

Une position de directeur, de membre du conseil (soit de L'Église Mère, soit d'une filiale), de professeur (soit d'une classe Primaire, soit d'une classe d'École du Dimanche), de praticien (inscrit ou non dans le Journal ou le Héraut), de Lecteur (dans une église filiale ou une organisation à l'université), définit à juste titre un poste de responsabilité, mais non, comme l'enseignerait la science politique, un siège de pouvoir personnel, de privilège ou de prestige.

Tout membre qui croit fermement et constamment aux enseignements de la Science Chrétienne remplit dès maintenant les conditions requises pour être choisi comme Directeur de L'Église Mère ! Dans son Acte de Fidéicommis de 1892, notre Leader formule cette exigence: « ... nul ne sera éligible à ce poste s'il n'est, de l'avis des membres restants du Conseil, un adhérent ferme et constant des doctrines de la Science Chrétienne telles qu'elles sont enseignées dans un livre intitulé "Science et Santé", de Mary Baker G. Eddy, à partir de sa soixante et onzième édition. » Man., p. 130. Les mêmes conditions sont requises, pratiquement, pour devenir membre de L'Église Mère. Voir ibid., Art. IV, Sect. 1. En fait, dans le Manuel, Mary Baker Eddy se réservait le droit de désigner « cinq membres de cette Église aptes à les remplacer » Ibid., Art. I, Sect. 9. dans le cas où tous les Directeurs se démettraient de leur charge.

Bien entendu, affirmer que chacun de nous est éligible au poste de Directeur ne veut pas dire que nous soyons qualifiés pour ce poste en terme de préparation morale et spirituelle, et c'est là un point essentiel. C'est par la croissance en grâce et en vérité qu'on atteint cette compétence. Mais n'est-ce pas là ce qui est exigé de nous tous en qualité de membres de l'église ?

Le fait important, on ne le dira jamais assez, c'est que nous formons une église de laïcs. Bien que nous nous désignions les uns les autres comme C.S.B. [professeur], élève ayant suivi le cours, praticien inscrit dans The Christian Science Journal et le Héraut, auteur d'articles dans les périodiques, Lecteur, Directeur, bibliothécaire ou huissier, nous sommes tous, au fond, coreligionnaires. En tant que disciples du Christ, nous sommes tous appelés par Dieu. En un sens, le Manuel de Mary Baker Eddy est à l'égard de notre confrérie chrétienne ce que son livre Science et Santé est pour le corps des disciples chrétiens.

Il est essentiel de souligner, cependant, que l'observation de cet esprit démocratique dans nos rapports mutuels ne nous autorise pas à méconnaître ceux qui méritent honneur et soutien (voir, par exemple, Miscellany 211:20–21 [Le magnétisme animal suscite la méfiance et les soupçons là où l'honneur est dû...] et 360:16–22 [Mes frères bien-aimés de Première Église du Christ, Scientiste, New York City, de toute mon âme je vous conseille de soutenir les Directeurs de L'Église Mère et de vous unir à ceux de votre église qui soutiennent les Directeurs de L'Église Mère. Demeurez en communion d'idées avec L'Église Mère et conservez-lui votre obéissance; de cette façon, Dieu vous bénira et vous fera prospérer]), mais cela empêche le culte de la personnalité de monopoliser une filiale ou un champ de pratique. Cela nous évite aussi d'être découragés si nous apprenons qu'un membre actif dans le mouvement a dévié du chemin droit et resserré de la Science du Christ. Nous tomberons de moins haut si nous n'avons pas placé cette personne sur un piédestal de notre propre invention. Celui qui a son libre arbitre adopte, dans toutes ses relations, la position égalitaire que prit l'apôtre Pierre lorsque Corneille « tomba à ses pieds et se prosterna ». Pierre lui dit: « Lève-toi; moi aussi, je suis un homme. » Actes 10:25, 26.

Notre Église est fondée sur le Principe divin, sur le Dieu qui « ne fait point acception de personnes » Actes 10:34.. Nous lisons dans Science et Santé: « Pour ce Principe il n'est ni dynastie ni monopole ecclésiastique. Il n'est de tête couronnée que la souveraineté immortelle. Il n'est de prêtre que l'homme spiritualisé. La Bible déclare que tous les croyants sont faits "rois et prêtres pour Dieu". » Science et Santé, p. 141.

Cette déclaration pleine d'inspiration de notre Leader résume l'esprit démocratique de l'Église du Christ, Scientiste. Tous les croyants sans exception, et non une élite restreinte, sont faits « rois et prêtres pour Dieu », pour Dieu, pas pour leurs coreligionnaires !

Qu'est-ce qui pourrait être plus démocratique et plus juste pour tous que de vivre plus intensément cette grande vérité au sein de l'Église de Mary Baker Eddy ainsi qu'à l'extérieur?

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