Il y a plusieurs années, nous avions une exploitation agricole près d’une rivière. Nous élevions aussi des vaches laitières. Pendant une période de cinq ans, nous avons eu soit des années de pluies torrentielles, soit des années sans pluie, c’est-à-dire dans un cas, des inondations, et dans l’autre, de la sécheresse; nous n’avions pas non plus de fourrage pour nourrir notre bétail. Chaque jour, j’étudiais la Leçon biblique, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et je priais, cherchant à être guidée par Dieu afin de pouvoir faire face. Il résulta de cette prière que nous avons pu acheter chaque année du foin et des céréales, et que notre production laitière a toujours augmenté, nous permettant ainsi de couvrir ces frais supplémentaires.
Il y a eu une année particulièrement éprouvante. Nous avons dû congédier notre fils qui travaillait avec nous, parce que nous n’avions pas les moyens de lui payer son salaire. Il nous a quittés à regret, mais je l’ai rassuré en lui disant que Dieu nous montrerait le chemin. (Il a pu trouver un autre emploi.) Comme nous étions privés de l’aide de notre fils, il me fallait me lever chaque matin à cinq heures pour aider à traire les vaches et je devais encore participer à la traite à quatre heures de l’après-midi. Je comptais sur Dieu pour avoir la force et l’énergie de vaquer à toutes nos tâches. Dans Science et Santé de Mary Baker Eddy, nous lisons (p. 70): « L’Entendement divin maintient distinctes et éternelles toutes les identités, depuis celle d’un brin d’herbe jusqu’à celle d’une étoile. » Je savais que cette déclaration était vraie pour mon mari et pour moi, ainsi que pour nos bêtes.
Un jour, un ami nous a proposé de prendre des enfants en pension, convaincu, a-t-il dit, que nous ferions cela très bien. Mon mari m’a alors laissée prendre la décision. Je me souviens très bien m’être dit ce jour-là que j’avais bien assez à faire sans encore m’occuper de deux adolescents. Il était midi. Pendant les heures qui ont suivi, le même argument revenait, mais la réponse était toujours: « Pourquoi pas ? » Finalement, je me suis dit: « D’accord, mon Dieu, je le ferai. »
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