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La loi divine d'harmonie apporte la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1989


L’ampleur du problème des enfants maltraités nous surprend probablement pour la plupart. L’existence douloureuse de ces enfants suscite en nous des réactions profondes. Nous ressentons de la pitié, mais cette émotion n'est pas suffisante pour apporter une solution à des situations aussi tragiques. Peut-être la réponse la plus nécessaire est-elle une réponse spirituelle qui puisse renforcer notre pouvoir d’aider.

C’est ce que j’ai appris, il y a de nombreuses années, lorsque j’ai accepté un poste difficile d’enseignante dans une école spécialisée pour enfants déshérités. On m’avait confié la première classe de cette école, celle des cinq à six ans. Tous ces enfants avaient été placés dans des foyers d’éducation en raison des mauvaises conditions de leur foyer d’origine. Nombre d’entre eux avaient été maltraités et les séquelles des carences mentales et physiques qu’ils avaient subies faisaient peine à voir.

Quand il m’a fallu apprendre même les choses les plus simples à ces enfants, j’ai tout d’abord été submergée par la tâche. Ils attiraient bien évidemment toute la sympathie, tout l’amour (et toute la patience !) dont j’étais humainement capable, mais cela n’était pas suffisant pour obtenir dans la classe l’ordre et le calme nécessaires à l’acquisition des connaissances. Étudiante de la Science Chrétienne, je me suis tournée humblement vers Dieu en prière. Chaque jour je m’efforçais de garder à l’esprit que Dieu est le Père-Mère de tout ce qu’Il crée et qu’Il entoure tendrement de Ses bras Ses enfants spirituels. Néanmoins, à la fin de chaque journée, j’étais épuisée.

C’est alors que j’ai contracté un violent mal de gorge et que je suis devenue complètement aphone, ce qui m’a obligée à m’absenter. J’ai demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour moi. Elle a vite compris que cette maladie était étroitement liée au sentiment de pitié que je ressentais pour mes jeunes élèves. Elle m'a fait observer que si Christ Jésus s’était laissé submerger par la pitié humaine lorsque les gens se pressaient autour de lui, il n’aurait pu les guérir. C’est sa compréhension de leur statut spirituel parfait de fils et de filles de Dieu qui lui permettait d’exprimer la compassion chrétienne qui les guérissait. La Bible nous rapporte qu’il guérit la lèpre, la cécité, la paralysie, ainsi que « toute maladie et toute infirmité » Matth. 9:35..

La praticienne m’a lu ensuite un passage tiré d’une des œuvres de Mary Baker Eddy, dans lequel l’auteur met en opposition la compassion véritable et la pitié humaine: « Les voies de Dieu ne sont pas les nôtres. Sa pitié s’exprime dans des formes au-dessus de l’humain... La compassion de Son Entendement éternel est pleinement exprimée dans la Science divine qui efface toutes nos iniquités et guérit toutes nos infirmités. La pitié humaine apporte souvent la souffrance. » Elle ajoute: « La Science soutient l’harmonie, nie la souffrance et la détruit par la divinité de la Vérité. » Écrits divers, p. 102.

J’ai commencé à faire la différence entre la pitié humaine dans laquelle je m’étais complue et la compassion véritable, la compréhension de la loi divine d’harmonie, la Science de l’être, qui était à l’origine des guérisons de Jésus. Alors que j’acceptais la réalité présente de cette loi d’harmonie et que j’en rendais grâce à Dieu en silence, un magnifique sentiment de paix envahit ma pensée. Je sentis le pouvoir du Christ, la Vérité, desserrer l’étreinte de l’erreur, qui avait semblé me prendre, littéralement, à la gorge. Le soir même, j’étais guérie et, en même temps, j’étais définitivement débarrassée d’une prédisposition aux maux de gorge.

Je repris mon travail avec une force et une assurance renouvelées. Je savais que ces enfants étaient en réalité régis par la loi divine d’harmonie. Puisque Dieu les aimait comme Ses propres enfants, ils ne pouvaient à aucun moment se trouver privés de ce qui est bon et bien, et ils exprimaient Son intelligence, Son amour et Sa joie. Comme je m’attachais à ces vérités spirituelles et que, chaque jour, en prière, je m’engageais à nouveau à les servir, je me suis aperçue que les enfants s’y montraient sensibles; ils s’exprimaient avec une clarté et une assurance toute nouvelles. Les bagarres et les éclats diminuaient, même s’il y avait encore des hauts et des bas ! Graduellement, des relations normales s’établissaient et l’agitation faisait place au désir d’apprendre. Pendant les deux années passées dans cette école, j’ai bien des fois ressenti la chaleur et la puissance de la présence de l’Amour divin, et le réconfort que cela apporte à tous.

J’ai alors appris une chose importante: la pitié humaine, à elle seule, ne guérit pas. C’est seulement en permettant au Christ, la Vérité, de prendre l’ascendant dans la conscience et de faire passer la pensée d’une base matérielle à une base spirituelle, que nous pouvons apporter guérison et réconfort effectifs à ceux qui se trouvent dans des situations pénibles.

Christ Jésus fit cette promesse à ses disciples: « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure èternellement avec vous, l’Esprit de vérité. » Jean 14:16, 17. Il est incontestable que le Saint-Esprit communiquait aux premiers chrétiens un pouvoir et un courage qui leur permettaient d’accomplir des œuvres de guérison au nom de Christ Jésus. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy explique: « Je comprends que ce Consolateur est la Science Divine. » Science et Santé, p. 55. Nous aussi, nous avons aujourd’hui l’occasion d’apporter, par la guérison chrétienne, des solutions spirituelles aux problèmes douloureux dont souffre l’humanité. Nous pouvons reconnaître la présence du Consolateur au fond même de notre cœur et laisser « l’Esprit de vérité » nous donner pouvoir et autorité.

En priant pour nous préparer spirituellement à cette tâche, nous verrons que nous pouvons dépasser les images de fragilité et d’impuissance qui parfois nous assaillent. Le sens spirituel nous permet de voir qu’aucun des enfants de Dieu ne peut se trouver exclu de Sa sollicitude omnipotente.

La loi de Dieu est une loi d’harmonie toujours présente, maintenant éternellement l’homme, l’enfant que Dieu chérit, en unité avec Lui. Mary Baker Eddy écrit: « Dieu dit: Je manifeste Ma miséricorde par la loi divine, non par la loi humaine. C’est la sympathie qui existe entre Moi et l’harmonie, et Ma connaissance de l’harmonie (non de l’inharmonie) qui seules Me permettent de réprouver, et finalement de détruire, toute supposition de discorde. » . Unité du Bien, p. 18.

En conformant notre vie à la loi divine d’harmonie et en laissant cette loi discipliner et orienter notre compassion, nous aiderons le monde à trouver le Consolateur tout proche.

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