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Un musicien de jazz parle de ce qui a transformé sa vie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1986


Quand , l’ancien membre du groupe des Doobie Brothers, dit qu’il veut apporter la pureté à ceux qui l’écoutent, ce dont il parle dépasse la qualité technique ou la sonorité de son jeu. Ce qui l’intéresse, c’est la guérison. Pourquoi cela ? Eh bien, il a été guéri par la Science Chrétienne et sa vie en a été transformée. Il avait commencé à jouer du saxophone à l’âge de dix ans. Dans son adolescence, il travaillait la nuit comme musicien, faisant d’autres métiers pendant la journée. En 1979, on lui offrit de faire partie du groupe des Doobie Brothers, ce qui comprenait de grândes tournées et des enregistrements. Lorsque les Doobie se séparèrent, il travailla avec son propre groupe de « jazz éclaté », jouant du jazz auquel venait s’ajouter des éléments de musique latino-américaine, du blues, du rock et du reggae. Mais dans cette interview avec M. Bumpus, qui est membre de L’Église Mère et d’une église filiale, parle de ce qui a marqué un tournant dans sa vie.

Quelle impression gardez-vous d’avoir joué avec de grands noms du jazz comme les Doobie Brothers ?

L’enthousiasme, au début, d’être plongé dans un groupe comme celui-là, beaucoup de voyages, des salles toujours pleines, je trouvais ça formidable. J’adore voyager. J’adore jouer pour un public nombreux. Mais après quelques années de ce régime, je me suis senti enfermé dans une forme musicale rigide. J’ai décidé qu’il fallait que je parte et que je mette davantage en pratique mes connaissances. De toute façon, le groupe s’est séparé à ce moment-là, et donc tout s’est bien arrangé.

Combien de temps avez-vous joué avec eux ?

Trois ans et demi. Passer son temps sur les routes, c’est une expérience formidable, vraiment formidable. J’en ai savouré chaque instant. J’aime beaucoup voyager vers des régions et des pays différents. Je pense que cela apporte quelque chose à la musique elle-même. Mais la route est parsemée de défis, alors quand on a la Science Chrétienne comme base, comme ancre, c’est vraiment merveilleux.

Merveilleux jusqu’à faire éviter les écueils qui semblent inséparables de la carrière que vous avez choisie ?

Oui. Ce qui m’a amené à la Science Chrétienne, c’est d’avoir été guéri de la drogue il y a quinze ans environ. Cette guérison a vraiment régénéré toute ma vie.

Comment avez-vous connu la Science Chrétienne ?

Une bibliothécaire, dans une bibliothèque municipale où je travaillais comme assistant, m’avait apporté des livres sur la Science Chrétienne et m’avait demandé si je voulais y jeter un coup d’œil. Je les ai emportés chez moi, mais j’ai décidé que je ne voulais pas entendre parler de Dieu ni de toutes ces histoires-là. Mais peut-être un an et demi plus tard, j’étais prêt. J’étais allé aussi loin qu’il est possible d’aller avec la drogue et tout se mêlait dans ma tête. Je suis retourné voir cette bibliothécaire. Elle a vraiment été très gentille. Même après m’avoir entendu dire que je ne voulais pas emprunter ses livres, elle avait continué à être très gentille. Alors, quand je suis revenu la voir, elle m’a dit: « Vous voulez étudier la Science Chrétienne maintenant ? », et moi je lui ai répondu: « C’est décidé ! », parce que rien d’autre n’avait vraiment eu de sens. Et je me suis mis à lire.

Il m’a fallu quelques années pour mettre les choses au clair. Mais dès que j’ai commencé à étudier la Science Chrétienne, j’ai su que je n’aurais pas besoin de chercher plus loin. J’ai su qu’il y avait, dans la Science Chrétienne, quelque chose à quoi je pouvais m’accrocher, et la récompense a été grande.

En combien de temps avez-vous été guéri ?

Il m’a fallu environ trois ans pour abandonner la drogue. Parce que lorsque j’ai commencé à étudier, je me disais: « Oui, tout ça c’est formidable, mais je vais continuer à me droguer, parce que je ne veux pas encore laisser tomber. Cette histoire de Science Chrétienne, c’est pas mal, mais je vais continuer avec la drogue encore un petit moment. » Seulement, j’ai été arrêté à cinq reprises, parce qu’on avait trouvé de la drogue en ma possession. Et la dernière fois, j’ai passé huit mois dans la prison du comté.

C’est là que j’ai commencé à me réveiller et que je me suis rendu compte que je vivais sans mon saxo. J’ai compris quel gâchis c’était et j’ai fini par aller voir un membre du comité de visite de la Science Chrétienne dans les prisons et les hôpitaux. Deux mois plus tard, j’ai pris conscience de la situation et tout m’a quitté, purement et simplement: les cigarettes, la drogue, l’alcool. Les six derniers de mes huit mois de prison ont été vraiment extraordinaires. En prison, ça peut sembler bizarre, mais j’étais déjà réellement libre, même si je me trouvais derrière des barreaux.

Tout cela s’est passé il y a combien de temps ?

C’était en 1970. Vous voyez que j’ai donc pu considérer ces événements avec du recul.

Qu’avez-vous fait pendant ces six mois de prison ?

J’ai lu. J’ai demandé une cellule individuelle. Et j’en ai obtenu une où j’étais complètement isolé. Il y avait une lumière au plafond, pas de meuble, seulement un matelas. Eh bien, vous savez, aussi bizarre que cela puisse paraître, j’étais au septième ciel. Parce qu’à ce moment-là, je n’avais vraiment pas besoin de luxe; j’avais mes livres [la Bible et un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy], et tout ce dont j’avais besoin, c’était d’étudier.

Alors, quand vous avez fait votre rentrée dans le monde musical, est-ce que vous avez jamais eu l’impression que l’intérêt que vous portiez à la Science Chrétienne vous éloignait, d’une certaine manière, des autres musiciens ?

Au contraire, j’ai la certitude que le fait d’être Scientiste Chrétien m’a été utile. Cela ne m’a jamais porté préjudice. Parce qu’il y en avait qui disaient: « Si seulement je pouvais arrêter de me droguer ! » Je crois qu’ils respectaient vraiment ma position.

Ces vingt ou trente dernières années, il y a tellement de musiciens qui se sont laissés entraîner à boire ou à se droguer ! Beaucoup de gens regardent leurs idoles et se disent: « Untel l’a fait, alors moi aussi je vais le faire. » Une autre raison peut-être, c’est qu’avec leur succès, ces gens pensent qu’ils doivent paraître plus grands que nature. Ils se tournent vers quelque chose qui, selon eux, les grandira. Ça ne marche jamais, bien sûr.

Au fond, vous n’avez jamais trouvé qu’être Scientiste Chrétien, cela n’allait pas avec votre métier de musicien ?

Je peux même vous dire que huit mois environ avant que je ne reçoive l’offre des Doobie Brothers, je m’étais inscrit pour suivre le cours de Science Chrétienne. Puis leur offre est arrivée, alors je suis allé voir mon professeur et je lui ai dit que j’avais reçu une offre de cet orchestre formidable et que je ne voulais pas suivre le cours tout de suite. Elle m’a répondu: « Vous feriez bien d’y réfléchir. » Je lui ai dit: « Bon, d’accord, je vais y réfléchir. » Alors, j’ai bien hésité, parce que je sentais que l’un et l’autre avaient une grande importance pour moi. Je pensais laisser de côté le cours pour le moment et me consacrer à cette activité musicale qui me semblait l’aboutissement d’années d’efforts. C’était la dernière limite, parce qu’on se préparait à partir pour une tournée nationale et que la date du cours arrivait exactement à la même période. Cela devait être l’un ou l’autre. Je me suis finalement rendu compte qu’il allait falloir que je prenne position, que je considère la base de mon être.

J’ai choisi de suivre le cours, les dates se sont ajustées [j’ai pu partir aussi avec l’orchestre] et tout s’est arrangé. Je pense avoir pris une décision vraiment importante, parce que cela m’a donné une fondation, une fondation morale qui permet d’ordonner ses priorités.

Et la Science Chrétienne a eu un effet particulièrement positif sur ce que je joue. Sans elle, ma musique manquerait beaucoup de clarté, j’en suis sûr. Lorsque vous avez pour base la Science Chrétienne, il est inévitable que son effet s’étende à tout. Il est inévitable qu’elle pénètre tous les aspects de votre vie.

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