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Droits de l’homme ou droits divins ?

[Original en portugais]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1986


On a beaucoup parlé des droits de l’homme dans les années 70, et cette question demeure d’actualité aujourd’hui. Presque partout dans le monde, des comités ont été créés ou s’organisent pour la défense des droits individuels de l’homme.

Le Scientiste Chrétien sait que la liberté spirituelle est un droit que Dieu donne à l’homme. Bien adorer Dieu apporte un plus grand sens de liberté, puisque cela nous libère des croyances matérielles qui voudraient limiter notre véritable identité de chrétien. Bien sûr, ce genre de prière tient compte des exigences de la vie humaine. Si les gouvernements doivent agir un jour avec discernement et pour le bien du genre humain, il leur faudra refléter toujours plus le gouvernement divin. En reconnaissant que Dieu est le Législateur suprême, nous pouvons nous efforcer de nous inspirer plus exactement, pour toute décision, de la volonté divine qui est toujours bonne.

Nos prières peuvent faire beaucoup dès maintenant pour aider à libérer l’humanité de la domination, des abus, de la tyrannie et de l’orgueil. Ces faux modèles de gouvernement ne viennent pas de Dieu. Ils proviennent d’une vision matérialiste de l’homme et de l’univers et cherchent à s’imposer tout autant aux gouvernants qu’aux gouvernés.

La Science Chrétienne enseigne que le mal n’a ni pouvoir ni identité mais que c’est un concept erroné, une fausse croyance qui nous limite et qui est dépourvue de toute influence ou de tout pouvoir réels. Parlant du diable (le mal), Christ Jésus dit: « Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44. Le mal ne comprend aucune vérité.

Jésus vivait totalement le Christ, qui est pur, non soumis aux artifices du mal, ne révélant qu’un seul pouvoir, un seul Dieu, un seul gouvernement. Et quand nous faisons de notre mieux pour imiter cet esprit du Christ, nous sommes rachetés de tout ce qui apparaît comme différent de Dieu, opposé au bien. Dans notre prière, nous devrions accepter le pouvoir divin et la capacité de ce pouvoir d’agir dans la conscience humaine et d’apporter la guérison. Dans la mesure où nous acceptons le pouvoir de Dieu, nous sommes à même de le comprendre et de démontrer en partie sa présence dans notre vie.

Mais pour aider vraiment le monde à se libérer de la tyrannie et à respecter les droits individuels, il est nécessaire que nous commencions par nous-mêmes. Il faut que nous surmontions la tentation de diriger la vie des autres, de proclamer nos opinions, de juger ou de condamner d’un point de vue humain et qui n’est en conséquence pas toujours juste. Il faut que notre pensée soit toujours prête à guérir, non à se livrer à des suppositions humaines.

Au lieu de discuter pour imposer notre religion ou de critiquer les autres parce qu’ils ne l’acceptent pas, nous pouvons faire davantage ce que Mary Baker Eddy, notre Leader, dit dans le Manuel de L’Église Mère: « Je préconise que chaque membre de cette Église s’efforce de démontrer par la manière dont il pratique la Science Chrétienne qu’elle guérit les malades rapidement et complètement, prouvant ainsi que cette Science est tout ce que nous affirmons à son sujet. » Man., Art. XXX, Sect. 7.

C’est grâce aux œuvres accomplies par chaque Scientiste Chrétien dans sa pratique de la vérité que notre religion sera respectée. Vivre cette vérité avec une plus grande fidélité et guérir les malades marque un progrès spirituel qui peut déboucher sur la reconnaissance légale de la pratique de la Science Chrétienne dans davantage de pays.

Notre grand Maître a dit de sa mission: « Je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. » Jean 12:47. Il faut que nous suivions le mode de penser de Jésus. Cette vision curative sauve le monde et ne le condamne pas: en bannissant la propre justification, elle affirme que Dieu est le seul pouvoir, et offre des solutions à ceux qui se sont apparemment égarés, en accordant à chacun le droit de se gouverner lui-même, sous la direction de Dieu. Un christianisme tel que celui-là accueille l’étranger, et le membre qui s’était éloigné et qui est maintenant revenu à notre église. Cette vision pleine de compassion ne mesure pas la valeur à la culture, à la richesse, à la beauté ou à l’intellect, mais elle voit la perfection actuelle du fils de Dieu. Elle ne condamne pas la personne, mais elle pardonne; elle n’accuse pas, elle aime.

Nous pouvons commencer à respecter dans notre propre pensée l’identité spirituelle de chacun, à remplacer le modèle imparfait de l’homme, sujet aux échecs, aux erreurs et à l’incompétence, par l’homme véritable fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, à jamais pur, fort, capable: la totale manifestation divine.

Même les petits exemples de tyrannie dont nous sommes parfois les témoins ou auxquels nous participons font partie du concept personnel d’un gouvernement exercé par la volonté humaine; ce concept de gouvernement n’accorde pas aux autres le droit à l’expression et s’appuie toujours sur des prémisses mortelles et finies. Ceux qui s’absorbent ainsi dans le moi ne souhaitent pas même la coopération des autres. Cette attitude s’illustre par un faux sens de jugement qui condamne et qui trouve toujours des raisons de haïr ou de critiquer. Cette vision mortelle et égoïste de la vie est complètement éliminée par le Christ, que Mary Baker Eddy définit comme « la manifestation divine de Dieu, qui vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée » Science et Santé, p. 583..

En rejetant la croyance que l’erreur, ou mal, est réelle et en niant qu’il y ait place pour le mal en l’homme, l’expression exacte de Dieu, nous participons à la rédemption de la pensée humaine.

Il se peut que cette rédemption ait des résultats spectaculaires. La Bible nous relate que Saul de Tarse se rendait un jour à Damas, déterminé à emprisonner et à persécuter ceux qui suivaient Jésus, lorsque le Christ parla directement à sa conscience. Alors, ce qui semblait impossible au sens humain se produisit: la repentance, la régénération et la croissance spirituelle, de cet homme. Voir Actes 9:1–22.

Nous pouvons dès maintenant nous mettre à défendre les droits de l’humanité en reconnaissant toujours la véritable identité spirituelle de l’homme, en remplaçant les fausses bases matérielles et finies par la vérité scientifique et éternelle. Il faut que nous commencions à accorder à tous la possibilité d’une régénération et de progrès, à balayer les toiles d’araignées de l’étroitesse d’esprit et d’une pensée dénuée d’inspiration; il faut que nous commencions à faire lever la masse de la tyrannie à l’aide de notre levain spirituel et plein d’amour, la Science Chrétienne.

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