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« Moi, devenir nurse de la Science Chrétienne ? Ça, jamais ! »...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1986


« Moi, devenir nurse de la Science Chrétienne ? Ça, jamais ! » C’est ce que j’ai affirmé catégoriquement il y a plusieurs années.

A cette époque, je venais de terminer mes études secondaires; je travaillais à plein temps et suivais des cours du soir. J’essayais de déterminer ce que je voulais faire de ma vie, mais les choses piétinaient.

Antérieurement à cela, ma mère avait eu besoin des services de la nurse de la Science Chrétienne de notre région. Comme la somme des soins quotidiens augmentait, il avait été nécessaire que la nurse m’apprenne certaines choses, afin que je puisse l’aider. Je n’aimais pas du tout ce que j’avais à faire. Cependant, des amies pensaient que je le faisais bien, et l’une d’elles m’offrit de payer mon voyage par avion pour me rendre dans un état voisin où avaient lieu des entrevues pour la prochaine classe de formation de nurses de la Science Chrétienne. Je remerciai mon amie et lui dis que je faisais ces choses là seulement parce que j’étais obligée, que Dieu me guiderait vers une carrière utile et satisfaisante — mais nurse, ça, jamais !

Après le lycée, deux années passèrent pendant lesquelles je devins membre actif d’une filiale de l’Église du Christ, Scientiste, tout en étant élève de l’École du Dimanche. Lorsque je quittai l’École du Dimanche à l’âge de vingt ans, je suivis le cours de Science Chrétienne. Toutes ces activités m’aidèrent à acquérir une vue nouvelle des choses. Ma pensée quant à mon but et à ma place commença à prendre une dimension plus spirituelle. Je me rendis compte que ma vie avait été remplie de nombreux moments très heureux lorsque j’étais au service de l’humanité grâce au travail d’église. Pourquoi ? Parce qu’un faux sens du moi avait été mis au second plan.

Soudain, comme si une lumière s’était mise à briller, ma mission devint claire. Je voulais être nurse de la Science Chrétienne. Je peux encore me souvenir du sourire qui me vint ensuite lorsque je pensai: « Oh, non, la nurse qui a pris soin de maman m’a dit de venir la voir quand je serais prête à devenir nurse à mon tour, et je lui ai répondu: “Jamais !” » Plus tard, lorsque j’ai rendu visite à cette personne, nous en avons bien ri ensemble. Elle me révéla qu’elle avait su que je viendrais la voir, et elle me remit la demande qu’elle avait gardée à mon intention. Je ne le savais pas, mais pendant tout ce temps, j’avais été formée et préparée spirituellement pour quelque chose de merveilleux, que je n’aurais jamais prévu ou choisi moi-même.

Je n’oublierai jamais le premier jour du cours de formation des nurses. Le professeur nous communiqua la pensée merveilleuse que cet apprentissage ferait ressortir en nous les qualités spirituelles que nous avions déjà. Et c’est exactement ce qui se passa durant les trois années d’étude du programme que je suivis à ce qui s’appelait alors la « Christian Science Benevolent Association », à Chestnut Hill, dans le Massachusetts. Un verset d’un de nos cantiques (en anglais) commence ainsi (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 227): « Nous pouvons prouver ici le pouvoir de la prière: / Fortifier la foi et adoucir les soins. » Durant cet apprentissage, et plus tard, lorsque je travaillai en tant que nurse, j’appris à « adoucir les soins » et je compris mieux cette belle déclaration de Mary Baker Eddy dans Science et Santé (p. 25): « La divinité du Christ fut rendue manifeste dans l’humanité de Jésus. »

Les soins pratiques prodigués par la nurse de la Science Chrétienne incluent le concept de la guérison grâce à des moyens uniquement spirituels, ainsi que l’accomplit la Science Chrétienne. En fait, le Manuel de L’Église Mère de Mary Baker Eddy inclut ces instructions pour les nurses de la Science Chrétienne (Art. VIII, Sect. 31): « Tout membre de L’Église Mère (homme ou femme) qui se fait connaître comme nurse de la Science Chrétienne, doit posséder une connaissance démontrable de la pratique de la Science Chrétienne, comprendre à fond comment exercer avec sagesse ses fonctions dans une chambre de malade et savoir prendre convenablement soin des malades. » Le fait de « posséder une connaissance démontrable de la pratique de la Science Chrétienne » et de pouvoir « prendre convenablement soin des malades » se révéla un jour une bénédiction lors de ma propre guérison que voici:

A une certaine époque, je me rendis compte que j’avais une grosseur sur le corps, et fus envahie d’une grande crainte. Je fus choquée par ma propre réaction devant ce problème, car j’avais coutume de faire face à toute situation en recourant immédiatement à Dieu par la prière et en étudiant la Bible et Science et Santé. Dans ce cas, comme la violence de la crainte m’empêchait de me donner moi-même un traitement en Science Chrétienne, je téléphonai à un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il m’aide.

En discutant avec le praticien, je lui parlai de mon état physique et d’autres choses qui m’accablaient à l’époque. Le praticien répondit: « Je serai heureux de vous aider. » Je compris que cela voulait dire qu’en tant que patiente, j’avais également la responsabilité d’aider, car le mot aider implique prêter assistance. Cela fut la seule conversation dans laquelle fut jamais mentionné le problème physique, car à partir de ce moment-là, nous nous en tînmes uniquement à des vérités spirituelles dans notre travail commun. Je savais que, grâce à la prière, la crainte serait reconnue impuissante à avoir une emprise sur moi, et que le corps se mettrait tout naturellement en conformité avec cette prise de conscience scientifique. Comme le travail progressait, il ne me vint pas à l’esprit de signaler au praticien que la grosseur s’était développée et qu’il m’était devenu de plus en plus difficile de m’asseoir. Je sentis qu’il m’était demandé de ne porter témoignage qu’à l’Esprit, un point important dans la guérison.

En tant que patiente, je savais que j’avais des responsabilités, et l’une d’entre elles était d’étudier la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy. En étudiant Science et Santé, je fus guidée à lire les propositions fondamentales de la Science Chrétienne (voir p. 330–340). J’étudiai avec soin les points contenus dans ces propositions fondamentales et je reconnus qu’il s’agissait là des faits spirituels que j’avais besoin de comprendre et de mettre en pratique. Je m’examinai à fond pour m’assurer que j’acceptais chacun de ces points sans réserve. Le fait de me concentrer sur la nature de Dieu telle qu’elle est exprimée à travers la trinité me fut d’une aide toute particulière. Par exemple, je trouvai cette déclaration à la page 331: « La Vie, la Vérité et l’Amour constituent la trine Personne nommée Dieu — c’est-à-dire le Principe trois fois divin, l’Amour. Ils représentent une trinité dans une unité, trois en un — les mêmes en essence, bien que multiformes en ministère: Dieu le Père-Mère; Christ l’idée spirituelle de filialité; la Science divine ou le Saint Consolateur. » En réfléchissant au ministère multiforme de la trinité, je pus voir qu’aucun ministère n’est en désaccord avec l’autre, et qu’ils ne sont pas non plus en compétition les uns avec les autres. C’est la nature même de Dieu, exprimée à travers la trinité divine, d’exemplifier constamment l’unité, l’ordre et la force spirituels, et il serait impossible que l’un de ces ministères ne fonctionne pas correctement.

Une autre responsabilité qui incombe au patient est de prier. En priant, j’examinai la question de savoir pourquoi j’étais effrayée. J’en conclus que bien que la grosseur me concernât, ce qui m’effrayait le plus était ma réaction pleine de crainte à son égard. Je finis par admettre que j’avais permis à ma foi en Dieu d’être altérée. Je compris que je devais m’occuper de remettre ma pensée en harmonie avec les vérités spirituelles qui amèneraient la guérison — encore une autre des responsabilités qui incombent au patient. Dans Science et Santé, dans un passage qui précède les propositions fondamentales de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy énonce ce point important (p. 330): « Lorsque les propositions fondamentales suivantes seront comprises, et que la lettre et l’esprit en rendront témoignage, l’infaillibilité de la métaphysique divine sera démontrée. »

J’étais un soir chez une amie Scientiste Chrétienne qui s’aperçut de mon problème et me fit la réflexion suivante: « J’espère que tu fais quelque chose pour ça.» Elle entendait par là qu’elle espérait que je priais au sujet de cette situation. J’assurai mon amie que quelque chose était fait à ce sujet, et j’en vins à partager en détail avec elle, non sans une grande conviction, quelques-uns des raisonnement spirituels qui m’avaient aidée. J’exprimai également ma confiance de pouvoir prouver cette déclaration de la Bible: « Je ne craindrai pas ce que la chair peut me faire » (Ps. 56:5, d’après la version King James) en refusant d’être fascinée par les symptômes physiques. Peu de temps après avoir parlé avec mon amie, je me sentis différente. J’étais détendue, paisible et plus du tout effrayée. A ce moment-là, je sus que j’étais guérie de la crainte, et je peux aujourd’hui encore me souvenir de la conviction absolue et de la fermeté avec lesquelles j’avais parlé à cette amie.

Plus tard dans la nuit, je ne fus pas surprise de découvrir que la grosseur s’était ouverte et vidée. Je versai des larmes de joie, pensant à quel point nous pouvons communier avec Dieu et Lui faire confiance, ce Dieu dont la vérité est capable d’accomplir quelque chose d’aussi merveilleux. La chair devait maintenant se refermer, mais comme j’avais été guérie de la crainte, je remerciai le praticien et pris moi-même le cas en main. En deux jours, la blessure se referma. Avant que cela ne se produise, il était important de garder propre toute cette partie de mon corps, et les connaissances acquises en tant que nurse de la Science Chrétienne me permirent de m’en occuper correctement.

Je suis reconnaissante envers Dieu que, dans le Manuel de l’Église, Mary Baker Eddy ait institué de façon permanente les praticiens et les nurses de la Science Chrétienne, qui sont les uns et les autres essentiels au ministère de guérison de la Science Chrétienne. Je suis également pleine de gratitude pour le système d’éducation établi par Mary Baker Eddy, qui comprend l’École du Dimanche de la Science Chrétienne. L’enseignement pratique que j’ai reçu en tant qu’élève à l’École du Dimanche tiendra toujours une place toute spéciale dans mon cœur.


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