Grâce à l'étude de notre livre de texte, j'ai pu saisir les possibilités divines auxquelles Jésus-Christ faisait allusion en disant: « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. » J'ai eu par cette intelligence nouvelle bien des démonstrations de guérisons, tant physiques que mentales. Aujourd'hui je voudrais par la voie de nos périodiques exprimer ma reconnaissance pour une guérison que j'ai eue il y a quelque temps.
Un soir — c'était en hiver et il faisait du verglas — je tombai dans la rue et me foulai le pied. La douleur fut si grande que je m'évanouis et dus être transportée à la maison. La personne qui était avec moi était une parente ayant le grade de docteur en médecine. Elle m'installa au lit et déclara le cas plus grave qu'on ne le pensait; elle prédit que je ne pourrais pas marcher pendant de longues semaines, qu'il faudrait des messages et un traitement spécial. Grâce à la Science Chrétienne, je pus refuser de croire que ces prédictions se réaliseraient. Je savais que la vérité spirituelle et l'amour de Dieu sont avec moi et me gouvernent; que par conséquent aucune erreur n'a le pouvoir de me séparer du bien toujours actif et toujours présent. Deux semaines plus tard, je pus me lever, mettre mon pied à terre et marcher sans canne. Lorsque mon mari alla dire cette nouvelle à ma parente la doctoresse, elle répondit que cela était impossible, que je ne pouvais sans appui me tenir debout sur ce pied malade. Mais elle vint le même soir pour constater si ce que mon mari lui avait dit était vrai. Lorsqu'elle me vit debout, circulant sans difficulté, elle dit que c'était un miracle, que dans un cas pareil il fallait ordinairement six semaines pour se remettre.
Je voudrais aussi exprimer ma gratitude pour une démonstration touchant la vente de nos fruits. En automne 1931, nous eûmes une belle récolte de raisins, de pommes et de poires. Nous espérions pouvoir exporter ces fruits comme l'année précédente. Mais au dernier moment nous ne pûmes le faire parce que les conditions étaient défavorables. Nous eûmes un instant de découragement, car la vente en gros à l'intérieur du pays se faisait à des prix si bas que notre travail n'aurait aucune récompense. Alors me vint la pensée que tout est gouverné par Dieu, le divin Principe. Nous commençâmes à vendre sur place, dans notre maison. Au début, il paraissait impossible de vendre en détail une si grande quantité de fruits, alors que nous n'étions pas organisés pour faire ce commerce; mais la chose se fit peu à peu et très harmonieusement. Les gens de la maison furent tout de suite prêts à nous aider, et il y eut tant de bonne volonté et d'amour que toutes les difficultés disparurent. La vente dura quatre mois, pendant lesquels nous eûmes journellement des preuves de la protection divine; tout put se vendre à temps et sans perte; les acheteurs furent bien servis et chacun fut satisfait. Nous réalisâmes des recettes supérieures à ce qui semblait possible au début; en outre nos fruits furent connus sur place et à l'intérieur du pays. Par la suite nous eûmes tant de commandes que nous ne pûmes satisfaire à toutes. Ce résultat fut pour nous une nouvelle preuve du fait qu'il y a « beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. »
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