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Trouver le cœur, l’esprit et l’Ame de Noël

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2017


L’un de mes plus anciens souvenirs liés à Noël remonte à l’époque où j’avais une douzaine d’années. Un soir, mes parents étaient sortis pour faire des courses, et c’était un nouveau sentiment pour moi d’être tout seul dans la maison silencieuse, mais ornée de décorations qui m’étaient familières comme les branches vertes toute fraîches sur le manteau de la cheminée ou les bougies allumées aux fenêtres.

Je me suis assis près de l’arbre de Noël et j’ai souhaité que ce que je ressentais en cet instant dure pour toujours. Cela n’avait absolument rien à voir avec les vacances scolaires ou les cadeaux de Noël. C’était juste un trop-plein d’amour pour tous et pour tout qui ne faisait que s’accroître. C’était un sentiment bien défini et bien distinct, très différent des pensées de tous les jours, et pourtant parfaitement réel et naturel. Je me suis dit que je m’en souviendrais toujours.

Honnêtement, je ne m’en suis pas souvenu ; je l’ai même oublié pendant très longtemps. Il m’est cependant revenu à la mémoire récemment alors que je pensais aux choses remarquables que la Science Chrétienne nous enseigne au sujet de Noël.

Le véritable esprit qui règne à Noël est généreux par nature, n’est-ce pas ? Il ressent de l’amour pour chacun, les enfants et les animaux en particulier. Nous sommes pleins de sympathie pour les gens que nous croisons dans la rue, que nous voyons à la télévision ou sur le Web, à l’autre bout du monde. Nous ressentons peut-être un nouvel élan d’affection ou de compréhension pour les gens avec lesquels nous travaillons tous les jours ou pour des membres de la famille qui ne font pas partie de notre cercle familial le plus proche. 

Mais pourquoi ? D’où vient réellement tout cet amour ? La Science Chrétienne, qui plonge ses racines dans la Bible, nous donne une réponse directe. L’amour existe parce qu’il a une source, et Dieu est cette source. L’apôtre Jean, peut-être le disciple le plus proche de Christ Jésus, fait remarquer que « Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui » (I Jean 4:16).

Si nous sommes scientistes chrétiens, nous connaissons ces mots, la lettre, presque trop bien. Mais quel est l’esprit derrière cette remarque de Jean qui soit si étonnamment différent des impressions générales et des théories de l’entendement humain ?

Quand Mary Baker Eddy devint très connue après avoir découvert et fondé la Science Chrétienne, on lui demanda souvent son avis sur toutes sortes de sujets. A un moment donné, elle fit part de la façon dont elle voyait Noël dans un article qu’elle écrivit pour un magazine à grand tirage de l’époque : « Je célèbre Noël avec mon âme, mon sens spirituel, et je commémore ainsi l’entrée, dans la compréhension humaine, de Christ, conçu par l’Esprit, par Dieu et non par une femme — comme la naissance de la Vérité, l’aube de l’Amour divin éclatant sur les ténèbres de la matière et du mal, avec la gloire de l’être infini. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 262)

Pas étonnant que l’esprit de Noël suscite en nous certains sentiments. Il nous est présenté là un peu de l’Amour divin qui constitue la vraie nature de l’univers. Comme l’explique Mary Baker Eddy, le récit de Noël est imprégné d’une dimension divine. Il représente pour l’humanité l’apparition de la vaste réalité qui embrasse tout, l’Amour divin.

Pendant des siècles, les êtres humains avaient tenté de s’accrocher du mieux possible à des lambeaux de l’Esprit, tout en continuant de croire qu’ils étaient encore dans les ténèbres de la prétendue existence matérielle et du mal qui l’accompagne. Or, grâce à la vie et à l’exemple de Jésus, le point de vue ordinaire, consistant à tout regarder à partir d’une individualité limitée par la matière et en fonction d’impressions fondées sur la matière, allait radicalement changer.

On a vu l’effet de ce changement à travers des guérisons puissantes et transformatrices, une nouvelle joie de vivre et un concept de la vie totalement nouveau. Et cela continue aujourd’hui. Le Christ, la Vérité, corrige de tout temps l’erreur de croire que nous vivons dans la matière, entourés de nombreux maux. Le Christ fait que nous cessons de nous préoccuper d’une individualité humaine avec son assortiment de craintes, de limites, d’inaptitudes. Le Christ nous tourne vers Dieu qui est en réalité la source non seulement de notre amour, mais aussi de notre intelligence et de notre aptitude infinie à faire le bien. « … la Vie dans l’Esprit et de l’Esprit, cette Vie étant la seule réalité de l’existence », ce sont là les mots employés par Mary Baker Eddy pour décrire sa découverte de la Science Chrétienne (Ecrits divers 1883-1896, p. 24).

Nous appelons cet esprit de Noël « l’amour », parce que nous n’avons pas de mot plus simple pour le décrire, mais il implique bien plus que de faire preuve de bonté et de générosité. La Science Chrétienne décrit cet amour réel comme étant détaché de soi-même.

L’expérience que vécut Paul et qui est relatée dans le Nouveau Testament est un cas de détachement de soi-même. Sous le nom de Saul, il était confiné dans un concept personnel et matériel de l’existence, et il agissait en conformité avec sa croyance. Or, la lumière du Christ, la vraie vision de Dieu, le transforma et le libéra de l’impression orgueilleuse qu’il avait de sa vie et de son caractère.

C’est en raison de cette expérience que Paul a pu écrire comme il l’a fait aux chrétiens d’Ephèse. Il parle d’eux comme étant « enracinés et fondés dans l’amour » et donc capables de « comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Ephésiens 3:17-19).

Quelle différence entre cette vision et la coutume de célébrer la naissance de Jésus, pendant la « fête » de Noël, avec son commerce et son matérialisme, en se basant sur une simple date du calendrier !

Nous comprenons de mieux en mieux, en étudiant la Science Chrétienne, que Noël parle de l’amour et de sa source illimitée, l’Amour divin que Paul appelle « l’amour de Christ ». Noël n’est plus pour nous cet événement qui ne dure qu’une journée. En fait, Noël n’est jamais terminé, jamais obscurci par le temps, la maladie, le chagrin ni par aucune autre circonstance liée à l’histoire humaine. Il n’est pas laissé en pièces dans une boîte de décorations, comme une boule de Noël qu’on aime beaucoup, mais qui serait cassée.

Nous pouvons tout à fait abandonner la fausse impression que Noël n’est rien d’autre qu’un esprit d’amour fragile et fugace auquel nous essayons personnellement de nous accrocher. Au lieu de cela, nous allons continuer d’apprendre ce qu’est la dimension réelle de Noël, c’est-à-dire l’apparition de l’Amour divin, et trouver la joie continuelle dans tout ce que Dieu est et fait.

Allison W. Phinney
Membre du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne

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