L’école du dimanche de la Science Chrétienne, des guérisons rapides, y compris la lecture régulière de la Leçon Biblique de la Science Chrétienne, furent des constantes pendant toute mon enfance et les premières années de mon adolescence. Pourtant, vers l’âge de seize ans, je n’arrivais pas à me débarrasser d’une question que je retournais sans cesse dans ma tête : En quoi Dieu peut-Il m’être utile maintenant même ?
Alors que j’avais eu, au cours de ma vie, tant de preuves que Dieu était une présence puissante, cette question persistait et me tentait de croire le contraire. Je me débattais aussi avec des pensées suggérant qu’être scientiste chrétienne signifiait être naïve aux yeux du monde, et que je passais à côté de beaucoup d’occasions de m’amuser. Plus j’accordais d’attention à ces suggestions, plus Dieu semblait s’effacer de mes pensées.
Je me suis mise à boire régulièrement de l’alcool en société, et au début je me suis même persuadée que passer ma vie à faire la fête et à me faire plaisir me rendait heureuse. Le fait est, cependant, que je n’y trouvais aucune satisfaction réelle. J’ai sombré dans la dépression et je me suis renfermée sur moi-même. Je ne parlais plus à personne à l’école, et je n’avais que des pensées sombres à mon sujet et concernant mes relations avec les autres. Je me suis complètement désintéressée de la Science Chrétienne et si j’essayais de prier, mes prières me paraissaient abstraites, sans rapport avec Dieu et inutiles, plus du tout tangibles et puissantes comme avant.
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