Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Noël et la certitude de guérir

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2017

Paru d'abord sur notre site le 12 octobre 2017.


Dans le monde entier, les chrétiens célèbrent ce mois-ci l’arrivée d’un bébé qui s’est fait connaître dans l’histoire de l’humanité sous le nom de Jésus-Christ. Les circonstances entourant sa naissance sont liées de manière unique à la vie et à la mission de Jésus : sa mère qui était vierge, sa venue conformément à la prophétie de l’Ancien Testament, et l’arrivée des bergers et des mages, auxquels cet événement révéla, de façon révolutionnaire, le grand amour de Dieu pour l’humanité. L’histoire est toujours nouvelle pour les cœurs réceptifs, et elle continue de susciter notre vénération et notre gratitude infinies.

Rien n’éclaire peut-être aussi bien la portée immuable de ce premier Noël pour l’humanité que cet énoncé de Mary Baker Eddy, qui découvrit la Science Chrétienne : « Jésus était le plus haut concept humain de l’homme parfait. Il était inséparable du Christ, le Messie – l’idée divine de Dieu en dehors de la chair. Cela permit à Jésus de démontrer son empire sur la matière. Des anges annoncèrent aux Mages d’autrefois la dualité de cette apparition, et des anges l’annoncent tout bas, par la foi, au cœur affamé dans tous les âges. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 482)

A mesure que nous devenons conscients de ce que Dieu nous révèle, les images mentales de maladie et de discordance perdent leur réalité dans notre pensée.

Nous sommes nombreux à nous reconnaître dans ces cœurs affamés. Nous aspirons à connaître les guérisons purement spirituelles accomplies par notre Maître et par ses disciples, et démontrer comme lui, ne serait-ce qu’en partie, la domination sur la matière. Il est donc naturel de compter sur les Evangiles pour en apprendre davantage sur la « dualité de cette apparition » et la promesse de guérison qu’elle apporte dans notre vie.

Les Evangiles nous apprennent que Jésus disait être le « Fils de Dieu » et le « Fils de l’homme ». Le « Fils de Dieu » se rapporte au Christ éternel, la Vérité, à sa nature divine ; le « Fils de l’homme », à la coïncidence de la manifestation du Christ dans l’existence sur terre et les œuvres de guérison de l’homme Jésus. Les deux titres correspondent à des rôles complémentaires, ainsi que l’indique la dualité du nom Christ Jésus. Ils sont inextricablement liés dans l’histoire chrétienne et mettent en lumière le message central du christianisme : l’apparition de la Vérité s’accompagne de la guérison.

L’apôtre Jean devait certainement percevoir, dans une certaine mesure, la portée indescriptible de ce fait quand il déclara à propos de la mission de Jésus : « La parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » (Jean 1:14) Ceux qui se tournent vers Dieu n’ont plus à se demander s’Il répondrait concrètement à leurs prières. Notre Maître leur apporte la preuve bénie que la Vérité entraîne toujours la guérison quand elle est humblement acceptée par la conscience humaine. Cela se vérifie invariablement dans notre vie personnelle par des progrès humains significatifs, des guérisons physiques, un changement de caractère et de riches réalisations.

L’idée commune aux récits évangéliques, c’est tout simplement que Dieu nous aime ; Il nous aime, vous et moi. Dieu est l’Amour divin omniprésent, et cela signifie que Son Christ – Son message de guérison émanant de la Vérité et de l’Amour – vient à notre conscience individuelle, quelle que soit notre compréhension spirituelle actuelle. Quand nous acceptons la sainte influence du Christ, nous recevons de notre Père plus de lumière, plus de clairvoyance spirituelle concernant la vérité de notre être en tant qu’enfant de Dieu.

Dans un sens très concret, le Christ est notre avocat ; il maintient notre être véritable en tant que fils et filles de Dieu. Le Christ nous révèle notre identité spirituelle, créée par le Père à Sa ressemblance, en tant que Son expression individuelle, l’expression de l’Esprit. En réalité, nous ne sommes pas des mortels ayant un entendement et une identité propres dans la matière, en dehors de Dieu. Etant Son enfant bien-aimé, chacun de nous est spirituel, pur, complet, en bonne santé, fort et libre. Le Christ fait en sorte que nous le sachions et le comprenions.

La réponse naturelle à ce message du Christ est que nous croyons de moins en moins au témoignage des sens matériels. Il se peut même que nous nous rebellions mentalement contre ce faux témoignage ! A mesure que nous devenons conscients de ce que Dieu nous révèle, les images mentales de maladie et de discordance perdent leur réalité dans notre pensée. La crainte, le découragement, le stress, les souffrances cèdent devant la vérité et l’amour de notre Père-Mère Dieu, qui se déversent dans notre conscience. Le corps reflète alors tout naturellement l’harmonie établie par le Christ dans la pensée.

En ce sens, le Christ vient à la chair – à ce prétendu entendement mortel et charnel – et détruit ce que Science et Santé appelle « l’erreur incarnée ». Voici la définition complète du Christ dans le Glossaire du livre d’étude : « La manifestation divine de Dieu, qui vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée » (p. 583)

Rien ne peut vraiment faire obstacle à la Vérité qui se manifeste dans notre vie. C’est ce que Jésus nous fait sans cesse comprendre. La guérison de l’homme à la piscine de Béthesda en est un exemple particulièrement émouvant (voir Jean 5:2-9). Cet homme attendait, comme beaucoup d’autres malades ou infirmes, que l’eau soit « agitée », car tous croyaient que le premier à descendre dans le bassin à ce moment-là serait guéri. Selon le récit, l’homme était malade depuis trente-huit ans. Jésus lui posa une question simple et directe : « Veux-tu être guéri ? » Au lieu de répondre « oui », il voulut expliquer pourquoi il n’était toujours pas guéri. Il dit qu’il n’avait personne pour l’aider à entrer dans l’eau quand elle était agitée, et qu’un autre arrivait toujours avant lui.

Au lieu d’essayer de convaincre cet homme que ses préoccupations étaient vaines, Jésus lui montra qu’en dépit du terrible témoignage des sens matériels, la Vérité était tout à fait apte à répondre à son besoin. En faisant l’expérience singulière de la guérison-Christ, cet homme vit que Dieu ne lui offrait pas la vague promesse d’un bien à venir, mais lui faisait vraiment du bien en le guérissant.

Jésus devait forcément savoir que la capacité de la Vérité à toucher cet homme remplaçait et annulait les doutes et les craintes personnels de celui-ci. La Vérité l’emportait sur l’apparente attitude de l’entendement mortel, qui s’attachait par défaut au tableau matériel et ne faisait que répéter en pure perte des efforts humains pour produire la guérison. Notre Maître divinement inspiré voyait en cet homme l’idée spirituelle en bonne santé, forte et libre, créée par Dieu, et non un mortel malade et découragé. Jésus lui montra qu’il pouvait être guéri maintenant même car il était parfait maintenant même. Aucun des arguments contraires de l’entendement mortel ne pouvait faire obstacle au Christ guérisseur.

La plus petite guérison en Science Chrétienne nous montre que l’apparition de la Vérité est pour tous les temps, y compris notre époque.

De la même façon, l’activité du Christ dans notre conscience exclut tout ce qui, selon nous, pourrait nous séparer de l’amour de notre Père et retarder l’arrivée du bien que nous désirons tant. Quand nous sommes prêts à suivre ses tendres directives, le Christ remplace le jugement que nous portons sur nous-même, y compris les fautes morales. Il éclipse la fausse supposition que tel problème peut avoir le dernier mot et que la guérison est improbable. Qu’importe la raison que l’entendement mortel avance sur le moment pour expliquer pourquoi il est impossible que le bien se produise tout de suite. Dans le calme de la prière fervente, nous entendons le Christ éternel nous dire : « Voici la guérison ! “Semper paratus est la devise de la Vérité.” (Science et Santé, p. 458) La Vérité est prête, et tu l’es aussi, en tant qu’expression de ton Père. Voici la guérison ! »

C’est la fausse théologie – une vue incorrecte, tout à fait illégitime de Dieu et de l’homme – qui voudrait que la guérison, comme la proverbiale carotte au bout du bâton, se balance devant nos yeux mais demeure hors d’atteinte. La suggestion que nous ne pouvons guérir là, maintenant, est un mensonge éhonté. En fait, soyons certains que c’est uniquement l’entendement charnel, ou magnétisme animal, et non Dieu, l’Amour divin, qui voudrait prétendre que nous ne méritons pas une guérison spirituelle.

Comme nous le rappelle un cantique de Noël : « Mais au cœur humble qui l’attend / Paraît le Christ vivant. » (Phillips Brooks, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 222, traduction © CSBD) Si nous prions pour laisser la voie libre au Christ, la vérité sur notre nature d’enfant de Dieu se fraiera un passage parmi les insinuations de l’entendement mortel, dissipera le doute de soi et forcera la suggestion mentale agressive à céder au fait scientifique. A la lumière de l’amour que nous porte notre Père, les prétentions du magnétisme animal sont réduites au silence et annulées. Si nous avons besoin de renoncer à une forme de matérialisme ou de péché qui fait obstacle à notre croissance spirituelle, nous parvenons à la régénération nécessaire dans la mesure où nous continuons d’écouter le tendre Christ guérisseur et que nous lui obéissons.

L’important est de nous en tenir aux faits concernant le cas – en l’occurrence, des faits spirituels – comme un avocat. Soyons mentalement du côté de la suprématie de la Vérité, dans nos prières et dans la vie quotidienne. Comme ce n’est pas l’entendement mortel qui nous permettra de guérir, prenons l’habitude d’écouter ces anges qui murmurent, dont parle Mary Baker Eddy, ces intuitions spirituelles qui nous disent que ce que nous avons entrevu de notre ressemblance à Dieu est véridique et démontrable maintenant même. Nous sommes libres d’aller de l’avant et d’accepter la guérison que le Christ nous offre.

Même s’il y a longtemps que nous prions et nous sentons proches de Dieu sans constater beaucoup de progrès par rapport à un problème particulier, continuons de prier avec la ferme assurance que la Vérité est déjà manifestée. Chaque degré de compréhension spirituelle se manifeste dans l’existence humaine, même si la guérison complète tarde à venir. La condamnation de tous les péchés et de toutes les maladies par notre Maître montre que la guérison chrétienne est à juste titre « scientifique », car le résultat est sûr, conformément à la loi divine. Si dans nos prières nous prenons comme point de vue cette déclaration de Mary Baker Eddy, nous serons d’autant plus convaincus de la guérison-Christ : « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 277)

La plus petite guérison en Science Chrétienne nous montre que l’apparition de la Vérité est pour tous les temps, y compris notre époque. Nous avons le droit divin de connaître la santé et l’harmonie ; ils sont en réalité inhérents à notre nature d’enfants de Dieu. Nous avons tous reçu de notre Père la capacité spirituelle de discerner et comprendre que cela est vrai, et d’en avoir la preuve concrète dans notre vie.

A cette époque de Noël, davantage qu’en d’autres temps peut-être, l’humanité aspire à guérir de plaies plus diverses et de plus grande portée. En nous tournant vers l’Amour divin quand nous prions pour nous et pour les autres, nous pouvons savoir au plus profond de nous-mêmes que l’Amour divin englobe l’humanité entière dans la guérison-Christ. Notre Maître décrit le règne de la Vérité et de l’Amour divin en faisant référence à la suprématie de Dieu « sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10).

Prenons le temps nécessaire, en cette période de Noël, pour prier avec ferveur et accueillir le Christ guérisseur. Ecoutons tranquillement, avec fidélité et humilité, afin d’être plus réceptifs à la révélation de la Vérité. Nous entendrons certainement les anges annoncer tout bas à notre cœur affamé l’apparition du Christ, la Vérité, et nous aurons davantage de guérisons-Christ.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / décembre 2017

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.