J’ai été invité, avec trois autres musiciens professionnels, à venir jouer en concert une pièce de musique de chambre du XXe siècle très difficile, le « Quatuor pour la fin du temps » d’Olivier Messiaen, que j’avais déjà jouée plusieurs fois au cours de ma carrière de musicien et d’enseignant. Cela faisait deux ans que j’avais pris ma retraite.
Je souhaitais fortement retravailler cette œuvre même si mes activités musicales s’étaient nettement réduites ; pour être honnête, je doutais encore beaucoup de mes capacités à ce moment-là. Je m’en suis remis à Dieu pour être guidé et au bout de plusieurs jours, je me suis réveillé un matin avec une réponse claire.
Je ne voulais pas passer à côté de cette occasion simplement par crainte d’avoir perdu certaines facultés, parce que je croyais que le talent était affecté par l’âge, ou que je ne posséderais apparemment plus l’agilité nécessaire pour bien jouer. J’étais bien conscient que ces arguments n’avaient pas leur source en Dieu, et par conséquent, ils ne pouvaient être ni réels ni valables. Je me suis dit également que si j’avais été aussi clairement inspiré ce matin-là pour « aller de l’avant », je pouvais faire confiance à Dieu, le seul Entendement et la seule origine de mon inspiration, de ma force et de mes capacités, qui me procurerait tout ce dont j’aurais besoin.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !