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De bonnes nouvelles

S’amuser et guérir dans l’Eglise

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2017

Paru d'abord sur notre site le 24 octobre 2017.


Quand nous avions un peu plus de vingt ans, ma femme et moi avons quitté Boston pour retourner à Albany, dans l’Etat de New York, où nous étions nés. Nous amenions avec nous notre jeune chien, Cannon, que nous adorions !

Je n’avais pas encore trouvé d’emploi, mais une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, avait mis de l’argent de côté pour repeindre l’extérieur du bâtiment, et comme les membres n’avaient pas encore fait appel à un peintre, ils ont été contents de m’engager pour faire ce travail, moi qui étais un nouveau membre de cette église et un ancien élève de leur école du dimanche.

Une humeur joyeuse n’ôte rien à l’amour et au respect que l’on porte à l’Eglise.

Cannon, que les autres membres aimaient aussi beaucoup, m’accompagnait à l’église tous les jours. C’était la période la plus chaude de l’été, et pour fuir la chaleur, nous nous réfugiions de temps en temps dans l’auditorium afin de nous rafraîchir. C’est là que j’ai découvert un jeu amusant : je courais entre les bancs de l’église, et Cannon me poursuivait en poussant d’adorables petits jappements de chiot. C’était un chien de grande race, qui avait atteint la moitié de sa taille, et il me fallait courir vite pour ne pas être rattrapé.

Un jour, alors que je courais pieds nus à toute vitesse, le dessus de mon pied a heurté la partie inférieure d’un banc en bois très dur, et je me suis étalé par terre. J’ai aussitôt ressenti une vive douleur. Après m’être relevé avec difficulté, car le chien était monté sur moi, j’ai marché en boitant jusqu’au podium, au fond de l’église, et je me suis assis pour réfléchir.

Cette première pensée m’est venue comme une affirmation : « Il n’y a aucun mal à s’amuser dans l’église ! » J’ai trouvé là ma planche de salut. Cela m’a libéré de la crainte désagréable de ne pas m’être souvenu du jour de repos pour le sanctifier [voir Exode 20:8], et de n’avoir pas observé les bienséances et convenances religieuses attendues dans une église, au point de le payer par la souffrance.

Mais la pensée qu’« il n’y a aucun mal à s’amuser dans l’église » a suffi à chasser cette crainte sous-jacente d’avoir fait quelque chose de déplacé qui pouvait être puni par la douleur. Une humeur joyeuse n’ôte rien à l’amour ni au respect que l’on porte à l’Eglise. Le rejet de cette crainte m’a permis de me tourner sans réserve vers les vérités simples et spirituelles que j’avais apprises en étudiant la Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, quand j’étais à l’école du dimanche de la Science Chrétienne : l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’Esprit, et non de la matière ; il n’y a pas de sensation dans la matière ; le mal n’est pas un pouvoir ; l’homme ne peut être séparé de Dieu, le bien.

Je méditais ces faits spirituels depuis quelques minutes à peine, quand la douleur a disparu d’un coup. Mais de plus, et ce qui était beaucoup plus important, j’ai pleinement compris que l’apparente réalité de la douleur avait non seulement disparu de mon pied, mais également de ma conscience. C’était cela le plus extraordinaire ! A mes yeux, il était clair que la présence apparente de cette douleur dans le corps n’était qu’une illusion mentale, la croyance erronée à un accident et à la sensation matérielle. L’illusion avait été entièrement brisée par la vérité – par la compréhension de l’omnipotence et de la présence éternelle de Dieu, le bien, et du fait que l’homme est la ressemblance spirituelle de Dieu.

Notre amour pour l’Eglise favorise et révèle naturellement cette joie véritable et durable que l’on trouve dans les riches bienfaits de la prière, de l’inspiration et de la guérison divine.

C’était la première fois que j’étais instantanément soulagé de la douleur grâce à la prière. Cette guérison illustre tout à fait bien les enseignements de Mary Baker Eddy dans Science et Santé, car elle nous encourage en ces termes : « Nous devrions nous débarrasser de la pensée déprimante que nous avons transgressé une loi matérielle et que nous devons nécessairement en subir la peine. Soyons rassurés par la loi de l’Amour. Dieu ne punit jamais l’homme pour avoir fait le bien, travaillé honnêtement et accompli des œuvres de miséricorde, bien que cela puisse l’exposer à la fatigue, au froid, à la chaleur, à la contagion. Si l’homme semble encourir la peine à cause de la matière, ce n’est là qu’une croyance de l’entendement mortel, non un décret de la sagesse, et l’homme n’a qu’à protester contre cette croyance afin de l’annuler. Par cette action de la pensée et ses résultats sur le corps, le disciple se prouvera à lui-même, par de modestes débuts, les sublimes vérités de la Science Chrétienne. » (p. 384)

Les causes et les effets apparents du mal ne rivalisent en rien avec la bonté de Dieu et l’innocence spirituelle de l’homme. Cette découverte a été la vraie « joie » de ma journée. Fondamentalement, les bons moments que nous connaissons à l’église n’ont rien à voir avec un jeune homme oisif jouant quelque peu imprudemment avec son chien, il y a bien des années. Notre amour pour l’Eglise favorise et révèle naturellement cette joie véritable et durable que l’on trouve, non dans des jeux turbulents, mais dans les riches bienfaits de la prière, de l’inspiration et de la guérison divine. Cette sorte d’« amusement », avec la santé et la joie spirituelles qui l’accompagnent, ne sera jamais quelque chose de « mal » dans l’Eglise.

Dean Coughtry

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