Au moment où j'ai connu la Science Chrétienne, dans les années 80, j'étais un accro de l'hygiène et je disposais d'une petite pharmacie de chambre.
Cependant, les flots des vérités de la Science du Christ que je buvais avec avidité en lisant aussi bien Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy que le Héraut, ont fait un remue-ménage dans mes pensées. Cette Science m'apprenait que seul Dieu, l'Entendement divin, avait en réalité le pouvoir et la capacité de me guérir. Je me rendais compte qu'il fallait me libérer de la croyance que j'avais cultivée depuis tellement d'années (et qui était ancrée dans mon style de vie) dans le pouvoir de la médecine, de l'hygiène et de la chirurgie. J'ai étudié en particulier la page 44 de Science et Santé, où il est dit que Jésus s'est appuyé uniquement sur « le pouvoir de l'Entendement sur la matière ».
Jusque-là, tout se passait bien. Mais je n'avais pas encore mis en pratique ce que j'apprenais. Le premier grand défi a surgi un jour de la saison des pluies. Pendant que nous jouions au football entre amis, les pieds nus, je me suis gravement blessé à la plante du pied en marchant sur une boîte de conserve rouillée qui traînait sur le sol. La plaie était ouverte et m'effrayait. D'après ce que je savais médicalement, elle nécessitait des points de suture et un sérum antitétanique. J'avoue que j'avais peur, bien que je ne le laissais pas transparaître. Et pourtant, je me suis senti poussé à vérifier la véracité de la guérison par la prière, telle qu'elle était décrite dans les nombreux témoignages que j'avais lus dans les Héraut. J'étais vraiment curieux de voir si cette méthode « marchait » et j'ai décidé, cette fois-ci, de ne pas me tourner vers la médecine.
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