Depuis bientôt 30 ans que j'étudie la Science Chrétienne, j'ai été témoin de plusieurs guérisons, dont une récente qui m'a particulièrement marquée.
Il y a quatre ans, je suis tombée enceinte. Malgré le profond sentiment de bonheur qui m'a envahie à ce moment-là, ma joie était mitigée car quelques années plus tôt, j'avais fait trois fausses couches successives qui m'avaient plongée dans un état proche de la dépression. J'ai décidé de prier avec l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne qui m'a tout de suite rassurée, en me rappelant que le malheur ne pouvait pas faire partie de mon existence car le mal n'existe pas dans la création divine et ne peut donc pas se répéter.
Une fois la peur apaisée, il était question de préparer l'arrivée de mon bébé, que je comprenais être, comme nous le sommes tous, une idée divine. Le praticien m'a recommandé de lire un passage de Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy, qui parle précisément de l'obstétrique scientifique selon la Science Chrétienne: « Pour aider comme il convient la naissance du nouvel enfant, ou idée divine, vous devriez tellement détacher la pensée mortelle de ses conceptions matérielles que la naissance sera naturelle et sans danger. Bien que cette idée acquière une énergie nouvelle, elle ne peut nuire à son milieu utile dans le travail de la naissance spirituelle. Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. La nouvelle idée, conçue et née de la Vérité et de l'Amour, est vêtue de blanc. Son début sera humble, sa croissance vigoureuse, et sa maturité impérissable. Lorsque cette nouvelle naissance a lieu, l'enfant de la Science Chrétienne naît de l'Esprit, naît de Dieu, et ne peut plus causer aucune souffrance à la mère. » (p. 463)
J'ai prié avec ce passage tous les jours, en plus de mon étude quotidienne de la Bible et de Science et Santé. J'ai compris que cet enfant étant une idée de Dieu, ma seule responsabilité était de le voir en tant que tel, et que Dieu s'occupait de tout le reste. Les processus de la conception et de la naissance sont en réalité spirituels et incombent à Dieu, le seul vrai Père-Mère.
Au septième mois de grossesse, j'ai été réveillée une nuit par des douleurs dans le bas-ventre. Je me suis rappelé tout ce que le praticien m'avait dit et j'ai insisté, en priant, sur l'idée que la maturité du bébé était impérissable. Le matin, alors que la douleur persistait, par prudence, je suis allée voir mon gynécologue. Ce dernier était désemparé car j'avais passé tous les examens requis et jusque-là, tout se passait très bien. Mais telle que la situation se présentait, il est apparu que j'allais accoucher avant le lendemain. Je me suis effondrée et, à ma grande surprise, le gynéco lui-même m'a conseillé de me calmer et de prendre du temps pour prier. Tout de suite, j'ai compris que c'était un message divin. J'ai pensé au passage qui dit que « la dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu » (ibid. p. 266). J'ai appelé le praticien qui m'a assuré que j'étais gouvernée par la divine loi d'ajustement et que je pouvais seulement accoucher au meilleur moment possible pour le bébé et pour moi. Il a aussi pris l'exemple du cosmos et des planètes. Il m'a demandé qui les maintenait en équilibre et j'ai répondu que c'était l'Entendement; il a alors ajouté que ce même Entendement allait maintenir le bébé, qui naîtrait au bon moment. En début d'après-midi, la douleur a disparu.
Au huitième mois et demi, sans ressentir la moindre douleur ni la moindre gène, je me suis rendue à l'hôpital car j'avais le sentiment que j'allais accoucher. L'infirmière chargée de l'accueil ne voulait pas me recevoir car je n'avais pas l'apparence d'une femme en travail. Comme ma tante travaillait dans cet hôpital, elle a dû intervenir pour qu'on m'enregistre, et après l'examen d'usage, l'infirmière a constaté avec stupéfaction que le travail d'accouchement était déjà très avancé. Elle a appelé le médecin qui a confirmé ce que l'infirmière venait de constater.
Une heure après, voyant que je ne ressentais aucune douleur, la sage-femme a décidé de provoquer l'accouchement, en me proposant de prendre des produits spécifiques pour cela. Ma mère, qui était en contact avec le praticien, a informé ce dernier de la situation. Il nous a conseillé de continuer à avoir confiance en Dieu. Alors que ma tante était tout de même allée à la pharmacie se procurer les produits demandés par la sage-femme, celle-ci l'a appelée pour lui dire qu'il n'y en avait pas besoin car l'enfant venait de naître.
J'ai accouché d'un merveilleux garçon en parfaite santé. Ma gratitude est grande car grâce à cette expérience j'ai compris que l'Amour divin prend complètement soin de tout lors d'une grossesse et d'un accouchement. Deux mois plus tard, je suis allée voir le gynéco pour lui présenter le bébé et il était heureux de constater qu'il allait parfaitement bien. L'enfant a presque 3 ans maintenant et se porte toujours bien. Ma reconnaissance à Dieu et ma joie sont sans bornes.
Yaoundé, Cameroun
