En l'an 2001, je fus victime d'un accident de voiture, d'où je sortis avec une cheville presque entièrement sectionnée. Lorsqu'on me transporta à l'hôpital, les médecins dirent que, compte tenu de la gravité de la fracture à ce niveau-là, je ne pourrais plus remarcher comme avant, et que je serais handicapée pour le restant de ma vie. Puis on me fit subir une opération destinée à remettre la cheville en place.
Après ce diagnostic médical, je n'eus pas peur du tout, car j'avais déjà eu des guérisons par la prière et j'étais sûre et certaine que Dieu me guérirait totalement cette fois-ci encore. Je savais que Dieu m'avait créée à Son image et à Sa ressemblance, et qu'en tant que Son image et Sa ressemblance, j'étais spirituelle, parfaite, immortelle et indestructible. Je savais que j'étais sous la protection permanente de Dieu, et que dans Son amour j'étais en sécurité. Les accidents ne pouvant exister dans l'univers de Dieu, car l'Amour infini ne les a pas créés, je ne pouvais pas en souffrir.
Je m'appuyai sur l'histoire des trois jeunes Hébreux qui avaient été jetés dans la fournaise ardente et qui en étaient sortis indemnes, car leur confiance en Dieu les avait protégés (voir Daniel 3:19-28) et j'acquis la certitude que ma confiance en Lui me protégerait également de toute séquelle.
Je m'appuyai aussi sur ce passage qui se trouve dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy: « Les accidents sont inconnus à Dieu, l'Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l'unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l'harmonie.
« Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d'accidents, puisque dans la perfection il n'y a pas de place pour l'imperfection. » (p. 424) Au bout d'un mois et demi d'hôpital, je demandai au médecin de rentrer à la maison. Il trouva que c'était trop tôt, vu l'état de mon pied, mais j'insistai quand même et je sortis. À l'hôpital, on m'avait mis un plâtre, fait passer de nombreuses radios, et administré des piqûres, mais au bout d'un certain temps, j'avais demandé à ce qu'on m'enlève le plâtre, car il me dérangeait.
Une fois rentrée à la maison, je fus libérée de tout traitement médical et je pus ainsi m'en remettre entièrement à la prière, confiant à Dieu ma guérison. Les passages de la Bible et de Science et Santé cités plus haut m'aidèrent beaucoup.
Pendant ce temps, il me vint nettement à l'esprit que je devais pardonner à un ami qui m'avait fait beaucoup de mal. Je priai pour reconnaître son identité spirituelle d'enfant de Dieu qui était pure, parfaite, bonne et aimable. Je sentais que le pardon était une exigence divine, car je ne pouvais pas prier pour comprendre ma propre perfection spirituelle en Dieu tout en gardant à la pensée qu'un ami n'était pas bon. Je changeai donc ma façon de voir cette personne, en la percevant comme étant elle aussi l'enfant parfait de Dieu. Quelque temps après, je commençai à poser le pied par terre, ce qui n'avait pas été évident jusque-là. À partir du moment où j'avais pardonné à mon ami, mes progrès furent rapides et je marchai chaque jour un peu mieux.
J'avais décliné l'offre qui m'avait été faite de repartir à l'hôpital pour suivre une rééducation, car je sentais que la guérison était en train de se faire et je désirais la confier entièrement à Dieu. En effet, quelque trois mois après l'accident, je remarchais normalement. Ce fut étonnant pour mon entourage, et, pour le médecin que j'ai eu l'occasion de rencontrer plus tard, c'était tout simplement formidable de voir un cas comme le mien guéri complètement.
En ce qui concerne la relation avec mon ami, j'ai pu voir que la loi divine de l'Amour est irréversible. Dès que j'ai commencé à prier pour voir cet ami comme Dieu le voit, c'est-à-dire avec toutes les qualités spirituelles qui sont les siennes en réalité, les choses ont changé entre nous. L'amitié a été rétablie, le mal pardonné et oublié, et tout est rentré dans l'ordre.
Je suis si heureuse que Mary Baker Eddy ait légué à l'humanité une Science qui nous fait prendre conscience de notre identité spirituelle d'enfants de Dieu, et nous rend libres!
Yaoundé, Cameroun