En 2005, un jour au lycée, j'ai eu une très forte douleur au ventre, et j'ai dû quitter la classe. Le personnel du lycée s'est inquiété et a recommandé que j'aille voir un médecin, ce que nous avons fait. À l'hôpital de Kinshasa où nous sommes allées avecma ma mère, le médecin, après m'avoir auscultée, a diagnostiqué une appendicite nécessitant une intervention chirurgicale. Ayant un emploi du temps très rempli, il nous a dit qu'il serait en mesure de pratiquer cette intervention d'ici à trois semaines au plus tard.
Le diagnostic du médecin, sa description inquiétante, m'avaient fait très peur, mais en attendant de retourner à l'hôpital, je me suis souvenue de ce que j'apprenais à l'école du dimanche de la Science Chrétienne, et j'ai résolu d'aligner ma pensée sur ces enseignements au lieu de soutenir les conclusions du médecin. Dans ma famille, on avait déjà eu de nombreuses preuves que la prière rétablit la santé et c'est donc vers Dieu que mes parents et moi, nous nous sommes tournés face à ce problème, certains de l'efficacité du traitement spirituel. Ma monitrice de l'école du dimanche nous avait indiqué quelques attitudes spirituelles qui pouvaient nous soutenir dans n'importe quelle situation susceptible de nous agiter:
1. Chasser de sa pensée le doute, la crainte et tout sentiment de culpabilité.
2. Reconnaître la totalité du bien.
3. Refuser le mal apparent, en prenant conscience que c'est un mensonge et que seul le bien est réel.
Pendant les deux semaines qui ont suivi, j'ai consacré tout mon temps libre à méditer ces recommandations, ainsi que l' « exposé scientifique de l'être », qui commence ainsi: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy, p. 468) À mesure que je le faisais, la crainte a disparu, tout naturellement, puis j'ai ressenti au fond de moi une paix parfaite: c'était la présence, dans ma conscience, de la totalité de Dieu, le bien.
Nous sommes aussi allées, ma mère et moi, voir un praticien de la Science Chrétienne, un ou deux jours après la première visite à l'hôpital. Celuici a prié pour moi et m'a assuré que je n'avais rien à craindre car Dieu m'aime, et que je suis créée à Son image et à Sa ressemblance, et selon cette création spirituelle, je suis déjà parfaite.
Dès le lendemain de la visite chez le praticien, je n'avais plus mal du tout et je suis retournée à l'école. Je n'ai jamais pris de médicaments. Deux semaines après, lors de la nouvelle visite chez le médecin, celui-ci annula l'intervention qu'il avait prévue, en nous affirmant qu'il ne voyait plus rien d'anormal dans mon état, et que contrairement à son premier diagnostic, j'allais très bien.
Je n'ai plus jamais ressenti ce mal depuis. Je me réjouis des vérités enseignées inlassablement par notre monitrice d'école du dimanche, des vérités qui sont restées gravées dans mon cœur jusqu'à ce jour. Je dois toute ma reconnaissance à Dieu, l'Amour Divin, pour cette guérison.
Actuellement, je prépare une licence en distribution et qualité des produits alimentaires, à l'université de Lille, dans le nord de la France. Ma gratitude est grande pour Dieu qui ne cesse de me guider dans mon parcours et dans ma vie.
Lille, France
