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Article de couverture

JETONS UN REGARD SUR LES « SEPT PÉCHÉS CAPITAUX »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2010


L'orgueil, la colère, la paresse, la luxure, la gourmandise (ou gloutonnerie), l'avarice et l'envie – connus sous le nom des sept péchés capitaux ou péchés mortels – servent de boussole morale à des millions de personnes. Bien qu'ils soient mentionnés tout au long de la Bible, ils n'y sont jamais regroupés dans une liste formelle. Cette liste fut créée au quatrième siècle par le moine Évagre le Pontique, qui catalogua alors huit passions séduisant le genre humain. Ce fut le pape Grégoire 1er qui, en 590, les ramena à sept, et les nomma « péchés capitaux ».

Le nombre sept étant utilisé dans les Écritures pour représenter le caractère complet d'une chose, on peut considérer que les sept péchés capitaux représentent la somme totale des tentations morales. Et c'est là ce qui a éveillé mon intérêt pour la question. La Science Chrétiennne nous apprend à être méthodiques, mais aussi spécifiques, lorsque nous prions pour la guérison. Mary Baker Eddy écrit: « L'erreur qui n'est pas condamnée n'est pas réduite à néant. Il nous faut condamner la prétention de l'erreur dans chacune de ses phases afin de prouver qu'elle est fausse et, par conséquent, irréelle. (Message à L'Église Mère de 1901, p. 15)

En affrontant ces prétendus obstacles à la croissance spirituelle, j'ai constaté qu'il est plus facile de déjouer les stratagèmes de l'erreur une fois que nous connaissons leurs divers déguisements. Le fait est que, en tant que ressemblance de l'Entendement divin, nous sommes exempts de tout péché, capital ou non. Cette vérité, acceptée et vécue, non seulement nous aide à nous libérer des tentations à venir, mais elle nous libère de toute incartade passée. Le fait spirituel demeure qu'en qualité d'idée et de reflet de Dieu, chacun de nous a un « casier » vierge.

L'ORGUEIL ? Pas question d'y céder ! Les enfants de Dieu ont un seul Entendement, sont entourés par la seule et même approbation divine.

L'orgueil a été désigné comme étant à l'origine des sept péchés capitaux et comme le plus sérieux, la graine d'où germent tous les autres. La raison pour laquelle il constitue un tel obstacle est qu'il prétend pouvoir se suffire à lui-même, tentant de nous faire croire que nous n'avons pas besoin de Dieu pour gérer parfaitement notre vie – pour prendre de bonnes décisions, créer notre propre bien, soigner notre corps afin qu'il soit en bonne santé – bref, que nous pouvons en quelque sorte être notre propre « dieu ».

Si l'orgueil se présentait tel qu'il est – c'est-à-dire mauvais – nous le rejetterions d'emblée ! Mais il cherche à nous séduire en se présentant comme bon. Nous vivons dans un monde qui nous encourage à être fiers de nous-mêmes et à développer notre amour-propre.

L'orgueil peut nous ensorceler de manière subtile: si nous n'y prenons pas garde, nous pourrions même en arriver à nous vanter d'être humbles ! Ce qui ne veut pas dire que nous ne devons pas nous réjouir des qualités individuelles qui nous viennent de Dieu, être reconnaissants et rendre grâces, en disant « Merci, Père, de me montrer qui je suis en tant que Ta ressemblance ». Mais nous savons que nous avons été piégés lorsqu'il nous arrive de penser: « Je suis meilleur qu'Untel », ou « J'ai besoin d'être meilleur qu'Untel. »

L'orgueil n'avait aucune place dans la conscience de Christ Jésus, le Guide. Alors que les Juifs le mettaient en question, il répondit: « Je ne puis rien faire de moi—même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche point ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » (Jean 5:30) Suivant son exemple, ceux qui sont vraiment humbles comprennent qu'ils ne peuvent rien faire par eux-mêmes. Ils savent qu'avec Dieu comme original, ils reflètent l'Entendement divin et peuvent, de ce fait, accomplir toute chose.

LA COLÉRE? Absurde ! L'expression de l'Amour—que nous sommes tous—ne peut exprimer que l'amour.

La colère est reconnue comme le pire des péchés mortels car elle peut conduire à des effusions de sang, voire au meurtre. Son effet le moins nuisible est de nous priver de notre dignité, alors que dans ses pires manifestations elle peut mener à la guerre entre nations, et même menacer de détruire notre planète. Le monde justifie la colère en la présentant comme une émotion « naturelle », voire comme un processus qui libère. Prétendre avoir un ego séparé de Dieu peut parfois prendre des formes insignifiantes, comme lorsque deux chauffeurs s'insultent parce que l'un d'eux a coupé la route à l'autre: « De quel droit ton ego ose-t-il insulter mon ego ? » Mais bien au-delà d'un incident de la circulation, la colère peut enfler, mener à l'exaspération qui est souvent à l'origine de relations tendues, aussi bien qu'aux dissensions chroniques observées sur la scène mondiale,

Le ressentiment qui est à la base de la colère bouillonne sournoisement en faisant revivre le passé. Une accumulation de douleurs et de rancœurs peut se manifester dans des problèmes physiques ou affectifs, alors que le pardon qui laisse le passé en dehors de l'équation spirituelle guérit de telles situations en dévoilant les prétentions du péché relatives à notre identité.

Mais comment pardonner lorsque nous nous sentons lésés ? La notion conventionnelle du pardon consiste à aimer une personne en dépit de ce qu'elle a fait. Mais Jésus connaissait un mode de pardon plus élevé, qu'il a illustré tout au long de sa vie, bien au-delà de ce que présente l'image humaine. Comme l'a expliqué Mary Baker Eddy, « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels » (Science et Santé, p. 476-477). Parce qu'il reconnaissait la réalité spirituelle, il lui était naturel d'aimer—de pardonner—même ceux qui le condamnaient. Et nous pouvons le faire tout aussi naturellement, nous, les hommes, les femmes et les enfants que Dieu a créés.

LA PARESSE? Impossible ! La vie spirituelle ne connaît aucune opposition, donc tout mouvement est libre et plein de vitalité.

Le paresseux, un animal d'Amérique du Sud, a été nommé ainsi par les explorateurs chrétiens en raison de ses mouvements lents et léthargiques. Au lieu de se déplacer librement, il se meut avec une extrême lenteur, comme s'il était englué.

Ne nous sentons-nous pas tous parfois comme le paresseux, comme si quelque pouvoir extérieur entravait nos progrès ? Mais il ne peut en être ainsi, parce que nous sommes animés par Dieu, l'unique source de tout mouvement. Dieu est pouvoir — la Vie même. Nous lisons dans Ésaïe: « Ainsi parle l'Éternel... Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre... » (45:1, 6) Cela signifie que notre activité, en tant qu'image réflexe de Dieu, doit être aussi libre, sans opposition, que celle de Dieu, et Le refléter à jamais, puisqu'Il est la totalité de notre être.

Il est impossible à l'enfant de Dieu d'être paresseux. La réponse à la paresse n'est donc pas de se débarrasser de cette tendance à nous relâcher, mais de voir qu'elle ne peut légitimement s'attacher à nous, la création spirituelle de Dieu. Accepter notre vraie innocence nous permet d'exprimer notre identité naturelle, qui est divine.

La paresse utilise certains stratagèmes subtils, parce que ses prétentions ne s'attaquent pas uniquement aux paresseux. Parfois, celui qui est le plus diligent dans la vie quotidienne est tenté d'être paresseux lorsqu'il est question de sa croissance spirituelle: toujours hyper-occupé, il trouve rarement le temps de se consacrer à une étude et à une prière approfondies. Mettre notre relation avec Dieu au premier plan veut dire la mettre purement et simplement en tête de notre « liste de choses à faire ».

La paresse peut aussi se présenter sous forme de mélancolie ou de dépression, d'absence de joie ou de manque de confiance en la bonté de Dieu. Le monde peut unanimement rétorquer que la dépression est due à un déséquilibre chimique ou hormonal, que c'est une « maladie » et non un péché. Le constat de tels déséquilibres chez les personnes souffrant de dépression ne prouve rien d'autre que le fait que le corps humain est un phénomène mental, non physique, et qu'il prend ses ordres des pensées qui le gouvernent. Le moyen scientifique de dénoncer la tristesse et la dépression consiste à accepter que Dieu est notre Entendement, le Principe même de notre être équilibré.

LA LUXURE? Il n'y a aucune attirance mortelle. L'évidence de l'Âme n'est pas rattachée au moi, et elle est pure.

La luxure est peut-être le péché capital qui fait l'objet du plus grand nombre de justifications rationnelles, car elle découle de ce que les sciences physiques nomment « l'instinct naturel », le moyen utilisé par la nature pour perpétuer la race humaine et différentes espèces animales. Nous sommes prétendument programmés pour la luxure et attirés les uns par les autres en raison du magnétisme « animal ». Ceux qui considèrent les hommes et les femmes comme des êtres physiques se demandent donc pourquoi un aspect normal de notre essence physique devrait être considéré comme un péché. Or, afin d'accepter et de vivre la véritable pureté qui est nôtre en tant qu'image de l'Âme, nous devons comprendre que nous ne sommes pas des créatures physiques, mais des êtres spirituels. Et ce n'est que grâce à cette compréhension que nous pouvons honnêtement nous déclarer « sans péché ».

Les Dix Commandements mentionnent deux fois la luxure comme ce qui voudrait nous maintenir dans la croyance au péché: « Tu ne commettras point d'adultère » et « ... tu ne convoiteras point la femme de ton prochain...» (Exode 20:14, 17) Jésus a poussé encore plus loin le commandement concernant le rejet de la luxure lorsqu'il dit dans le Sermon sur la montagne: « ... quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. » (Matt. 5:28) Il indiquait ainsi que la pensée même de la luxure est un péché. Pourquoi? Parce que la luxure sert le soi, cherchant sans cesse une gratification sensuelle. Dans sa soif de plaisir charnel, la luxure, poussée à l'extrême, peut mener à une dépendance à la pornographie, à la fornication, au viol, à l'inceste.

Nous mettons la vérité de notre être en lumière dans la mesure où nous la vivons. Plus nous exprimons l'Amour divin avec constance, moins nos attirances seront fondées sur le magnétisme animal et la « chimie ». Lorsque nous sommes attirés par Dieu plutôt que par des personnes, nous avons des relations aimantes et diverses avec les autres, comme l'explique Science et Santé: le « magnétisme animal n'a pas de base scientifique, car Dieu gouverne tout ce qui est réel, harmonieux et éternel, et Son pouvoir n'est ni animal ni humain... Il n'y a qu'une attraction réelle, celle de l'Esprit (p. 102).

Comment pouvons-nous savoir si ce que nous éprouvons pour une autre personne est inspiré par l'amour ou par la luxure? Eh bien, puisque Dieu est l'Amour même, l'amour authentique exprime les qualités qui représentent Dieu. Ces qualités apparaissent dans des ralations appropriées, qui incluent l'altruisme, l'intégrité, la tendresse, l'engagement et, au bout du compte, le bonheur.

Les écrits de Mary Baker Eddy évoquent à la fois la réalité spirituelle et le simple bon sens. Ils prescrivent la chasteté et la monogamie, puis laissent chacun faire sa propre démonstration. Et ce faisant, nous découvrons que la luxure ne fait pas partie de l'enfant de Dieu, parce que l'identité de l'enfant de l'Âme est spirituelle.

Dieu nous voit tels que nous avons toujours été: entièrement spirituels et sans péché.

LA GOURMANDISE? Il n'existe aucun appétit humain incontrôlable. L'Amour divin est un festin pour le reflet du Principe.

À la racine de la gloutonnerie, on trouve l'absence de maîtrise de soi et la surconsommation, des comportements qui ne peuvent jamais se présenter dans le règne ordonné du Principe divin, ni être exprimées par l'idée du Principe, créée par Dieu. Il est intéressant de noter que la première tentation que subit Jésus dans le désert fut de se tourner vers la nourriture plutôt que vers Dieu pour reprendre des forces. Il n'avait pas mangé depuis quarante jours, et pourtant il n'a pas accepté l'idée que la nourriture soit son principal besoin ou son plus grand désir. À la suggestion diabolique, il répondit « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Matt. 4:10)

Thomas d'Aquin, théologien du Moyen-Âge, caractérisait la gloutonnerie par le fait d'être obsédé par la nourriture, de trop manger, de manger des mets trop coûteux, avec trop d'impatience, frénétiquement, ou avec trop de raffinement. Aujourd'hui, on pourrait dire que manger avec trop de raffinement consiste à accorder une attention excessive au contenu de la nourriture et à la façon dont elle est préparée. Si l'on admet que nous vouons un culte à ce qui occupe le plus notre pensée, on peut dire que la consommation excessive devient un « dieu », et fixe notre pensée sur la nourriture plutôt que sur le seul Dieu omnipotent. Elle implique aussi une avidité qui, humainement parlant, fait que nous sommes prêts à consommer plus que la part de nourriture qui nous est impartie dans le monde. S'il est vrai que la portion de nourriture dont nous nous privons ici ne va rassasier personne ailleurs, nos pensées au sujet de la nourriture, et les inégalités qu'elles créent, ont des répercussions collectives. Donc, notre tempérance lorsque nous sommes à table contribue effectivement au respect, exprimé dans notre prière, du droit divin de chacun, dans le monde entier, à une nourriture adéquate.

Lorsque nous découvrirons que nous sommes véritablement sans péché, nous parviendrons à nous comprendre, à nous reconnaître et à nous aimer comme Dieu nous aime, comme Sa vraie ressemblance, entièrement spirituelle.

Nous pouvons considérer la vie de tous les jours comme une école préparatoire dans laquelle nous nous exerçons à la discipline de dire oui à tout ce qui est spirituel et non à tout ce qui est mortel et auto-satisfaisant. Si nous n'arrivons pas à dire non à une portion supplémentaire de pâtes, comment pourrons-nous dire non à la mort qui, comme le dit la Bible, est « le dernier ennemi » qui doit être vaincu (I Cor. 15:26)?

La croissance spirituelle demande de la pratique, et encore de la pratique, et les habitudes alimentaires sont un bon point de départ. À mesure que nous exprimons tempérance, équilibre, discipline et satisfaction divine, nous nous élevons à la véritable identité qui est toujours unie à Dieu, qui est toujours rassasiée et immuablement équilibrée.

L'AVARICE? Iln'y a pas de manque dans l'univers de l'Esprit: votre coupe déborde !

L'avarice est un désir immodéré d'acquérir des biens personnels. Elle renferme sa propre punition, car plus l'avare obtient, plus il a l'impression de manquer. Et un tel intérêt centré sur soi mène au vol, à l'escroquerie, à la corruption, tels qu'on les a observés bien trop souvent ces derniers temps au sein de nombreuses nations et sociétés.

Lors de l'effondrement du système bancaire et de la récente récession mondiale, nombreux ont été ceux qui ont cherché à attribuer la cause du chaos uniquement aux pratiques bancaires, aux sociétés de cartes de crédit et à la mauvaise gestion des gouvernements. Or, sans nier certaines pratiques bancaires problématiques ni les erreurs des gouvernements, ne peut-on pas aussi voir l'origine de ce raz-de-marée dans la malhonnêteté et l'avarice individuelles? Dans le fait que bien des gens ont estimé avoir droit à des choses qu'ils n'avaient pas gagnées, achetant à crédit des objets qu'ils ne pouvaient se permettre d'acheter? L'économie générale ne sera-t-elle pas purifiée et protégée lorsque ce sentiment d'avoir droit à des biens matériels (qui se reflète dans les priorités et les « besoins » de nombreuses personnes) sera réévalué et remis à sa juste place?

Puisqu'il existe une loi spirituelle selon laquelle nous possédons dans la mesure où nous donnons, la richesse et l'avarice ne vont pas nécessairement de pair. Comme le dit la Bible, « l'amour de l'argent est une racine de tous les maux » (I Tim. 6:10). L'abondance et la sécurité financiére qui découlent naturellement de la démonstration de qualités divines, des richesses spirituelles authentiques, témoignent d'une satisfaction plus profonde dans le cœur humain. L'avarice avarice et l'égoïsme ne s'appliquent jamais à l'enfant de Dieu, parce que Dieu, Mère-Amour parfait, donne à Ses enfants tout ce dont ils ont besoin. En fait, si le choix lui en était donné, celui ou celle qui exprime cet Amour préférerait de loin se passer de quelque chose plutôt que d'en priver son prochain. Mais un tel choix n'est pas nécessaire lorsque nous comprenons que la sollicitude et nos ressources—le gouvernement divin—appartiennent à Dieu, qui donne à chacun d'entre nous la totalité du bien, et que ce bien se manifeste toujours de manière pratique.

L'ENVIE? Aucune personne n'a « plus » qu'une autre! En tant qu'idée compléte de la Vérité, chacun de nous posséde tout.

L'envie semble être le plus caché des sept péchés capitaux. Alors que les gens discutent librement de leurs luttes contre la gloutonnerie, la luxure, l'orgueil, etc.—et même contre l'avarice—peu reconnaissent être tourmentés par l'envie, car cela équivaudrait à admettre le peu d'estime qu'ils ont pour euxmêmes. Nous envions aux autres des capacités et des succès auxquels nous aspirons. L'envie est différente de l'avarice en ce sens qu'au lieu de se manifester comme un désir insatiable de biens matériels, elle dit: « Si je ne peux pas avoir cela, je ne veux pas que tu l'aies non plus. » L'envie, poussée à l'extrême, motive la haine et la crainte. Elle amène les nations à chercher à se détruire mutuellement.

Puisque l'envie vient de ce qu'on ne se rend pas compte de sa propre valeur, son remède se trouve dans la découverte de notre identité divine. Lorsque nous constatons, dans la Vérité, que chaque enfant, chaque homme et chaque femme est l'image même de Dieu, créée à Sa ressemblance, alors nous reflétons consciemment non seulement certains mais tous les attributs de Dieu. Nous manifestons tout talent, toute faculté, toute qualité inhérents à Dieu, et cela de la façon ordonnée par Dieu. Cela signifie que chacun de nous reflète l'omnipotence, l'omniprésence et l'omniscience de manière distincte! Comme Christ Jésus l'a dit, « le royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Luc 17:21, d'après la version King James), audedans de votre conscience, le reflet de Dieu.

En fait, aucune personne n'a rien de plus qu'une autre, chacune exprimant les qualités de Dieu d'une manière unique, qui n'appartient qu'à elle. Donc il n'est pas naturel de se sentir menacé par la façon parfaite dont une autre personne exprime ses propres qualités, parce que nous les avons également reçues, pour les exprimer parfaitement à notre propre façon. Au lieu de nous sentir en concurrence les uns avec les autres, soyons émerveillés des manifestations infinies de la perfection. Glorifions-nous mutuellement de notre plénitude, chacun de nous exprimant la valeur infinie du Dieu Tout-puissant.

Mary Baker Eddy dit ceci de la prétention souvent cachée, et apparemment répétitive, selon laquelle nous sommes de misérables pécheurs mortels: « Le péché, qui obscurcit le sens spirituel de la Vérité, nous fait perdre de vue la ressemblance de Dieu, et nous ne prenons conscience de cette ressemblance que lorsque nous dominons le péché et prouvons l'héritage de l'homme, la liberté des fils de Dieu. » (Science et Santé, p. 315) Comment pouvonsnous nous prendre conscience de cette ressemblance? En niant spécifiquement et avec détermination chacun des « sept péchés capitaux » sous leurs divers déguisements. Le fait d'être vigilants et conscients de l'impuissance de chacun d'eux dissipe le brouillard de la matérialité et révèle la façon dont Dieu nous voit, tels que nous avons toujours été, entièrement spirituels et sans péché.

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