L'anglais d'Australie a de nombreuses expressions qui lui sont propres, et « good on you », littéralement « le bien sur toi », est l'une de mes préférées. On l'emploie pour complimenter quelqu'un qui a accompli quelque chose ou fait une bonne action. Elle équivaut à l'expression britannique « well done », c'est-àdire « travail bien fait » ou américaine « good for you », c'est-àdire « bravo ». Ce que j'aime tant dans l'expression australienne, c'est qu'elle sonne presque comme une bénédiction: « Que le bien vienne sur toi. »
Nous savons tous ce qu'est le bien. C'est en général ce que nous souhaitons sincèrement pour nous-mêmes et pour autrui. Toutefois, le terme est très large, et il existe un grand nombre d'opinions différentes sur ce qu'il est réellement.
Défini d'un point de vue spirituel, « le bien » ou « ce qui est bon » est un autre mot pour Dieu. Et la Bible le confirme du début à la fin. Par exemple, le verset d'un psaume fait allusion à Dieu en disant: « Tu es bon et bienfaisant... » (Ps. 119:68) Le bien est donc présent et permanent, aussi réel et indestructible que Dieu. Contrairement à l'idée erronée qu'on s'en fait souvent, le bien n'est pas injuste, ne paraît pas pour disparaître ensuite, et il n'est pas fragile. C'est une réalité solide, évidente, spirituelle. Non seulement il nous entoure, mais il constitue aussi notre substance essentielle, il est le fait de notre être en tant qu'enfants de Dieu. Nous sommes l'image du bien. C'est tout ce que nous pouvons être, tout ce que nous voyons et vivons. Il est impossible d'en être séparé et il n'a pas d'opposé, bien que son prétendu contraire soit appelé le mal. Voici ce que Mary Baker Eddy écrit dans un sermon intitulé La guérison chrétienne: « Dieu est Tout, et en tout: cela met fin à la question d'un bon et d'un mauvais côté de l'existence. » (p. 10) D'après les faits spirituels de l'univers y compris l'homme, Dieu, ou le bien, est partout, et par conséquent le mal n'est nulle part, n'ayant ni place, ni pouvoir, ni autorité, ni existence. Le mal semble seulement exister dans l'entendement mortel, qui est imaginaire. L'Entendement divin, Dieu, ou le bien, n'inclut rien qui lui soit dissemblable.
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