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Se défaire du désespoir

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2010


Le flot continuel d'informations qui inonde notre existence nous fait sans doute parfois l'effet d'une boîte de Pandore, attirant notre attention sur toutes sortes de causes d'anxiété, sur le plan personnel ou mondial. L'un après l'autre, les reportages mettent l'accent sur notre rôle d'êtres « physiques » dans un environnement surréaliste, et souvent menaçant. Les gens en viennent à se demander comment il est possible de trouver son chemin dans cet enchevêtrement de toiles tissées par des crises personnelles et sociales. « Désespoir » est peut-être le mot qui décrirait le mieux cet état d'esprit.

Pour un grand nombre de personnes, le désespoir est une émotion bien réelle provoquée par un nouvel attentat à la voiture piégée dans une rue de Bagdad, par la mort de passants innocents lors d'une fusillade dans un centre commercial, par des inondations, par la saisie d'une maison. Et dans les moments d'irritation ou de détresse profonde, le désespoir s'insinue quelquefois dans les recoins les plus insignifiants de notre vie. Ce manque d'espoir peut surgir sans prévenir, de façon telle qu'on perd momentanément de vue le fait qu'il existe un moyen de s'en sortir. Or, le message du Héraut, qui a ses racines dans la Bible, affirme que la méthode divine mène instantanément et avec efficacité au progrès et à la guérison.

Les guerres, les bouleversements politiques, les troubles sociaux et les épreuves personnelles caractérisaient également les temps bibliques. Et les tout premiers chrétiens furent peut-être parmi ceux qui perdirent le plus d'illusions. Leur infatigable leader, l'apôtre Paul, les encourageait en disant: « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir. » (II Cor. 4:8) Et pourquoi cela ? Parce que Paul savait qu'ils possédaient le parfait antidote. Il proclamait constamment que l'opposé du problème apparent était présent. Et cet état d'esprit est la marque de l'espoir. Paul engageait les chrétiens à reconnaître que Dieu était à l'origine de leur force et à exprimer leur gratitude pour le fait même qu'Il prenait infailliblement soin d'eux. Il savait que cette « prière quotidienne » les revivifierait de telle sorte qu'ils seraient mieux à même de guérir et de répandre la nouvelle réconfortante du Christ.

Ce même espoir sert d'antidote aux épreuves d'aujourd'hui. Quelle que soit la raison pour laquelle nous sommes stressés (un marché de l'immobilier catastrophique, l'augmentation du prix de l'essence, de nouvelles preuves du réchauffement climatique, des campagnes électorales agressives ou la montée du chômage), nous avons toujours la possibilité de proclamer avec Paul que nous « sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité ».

Mary Baker Eddy, la fondatrice de ce magazine, exposa dans leurs grandes lignes les caractéristiques de cette approche centrée sur Dieu lorsqu'elle écrivit que cette anxiété était due à une conception erronée mortelle et matérielle de l'identité. « La description de l'homme comme purement physique, ou à la fois matériel et spirituel — mais dépendant dans l'un ou l'autre cas de son organisme physique — c'est la boîte de Pandore d'où sont sortis tous les maux, surtout le désespoir. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 170) Mary Baker Eddy décrivit une vision spirituelle de la vie, la nature de l'univers divin et la place légitime que nous y tenons. C'était là une vision radicale, mais elle prouva que cette perception des choses était soutenue par des lois de guérison.

Ce qui est vraiment difficile, c'est de trouver le moyen de demeurer réceptif à cette vision qui préserve du cynisme, qui réconforte et guide vers la paix, la réconciliation et la rédemption. Le désespoir se fonde sur la prémisse selon laquelle la vie est tout simplement injuste et qu'on ne peut pas résoudre tous les problèmes. Il ne cesse de répéter en grommelant: « À quoi bon ? » Or les Écritures, en particulier les Psaumes, abondent en solutions. En voici une par exemple: « Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. » (Ps. 42:6) ou encore: « Mais toi, ô Éternel ! tu es mon bouclier, tu es ma gloire, et tu relèves ma tête. » (Ps. 3:4)

À propos du désespoir mondial, il est essentiel, individuellement, de relever la tête et de faire face aux situations afin d'y apporter une solution, de prier pour mieux comprendre que l'humanité ne dépend pas d'un « organisme physique » pour tout ce qui concerne notre bien-être, de reconnaître que l'Esprit est notre seule source de joie et de paix. Lorsque cette boîte de Pandore semble déverser de nouvelles causes de désespoir, la prière a le pouvoir de renverser ce qui paraît être le comportement erroné, dominateur, voire malveillant d'une personne, d'une communauté ou d'une nation. Chacun de nous peut affirmer qu'il est impossible que notre existence soit sous l'emprise d'autrui quand l'Entendement, Dieu, règne suprêmement. Nous pouvons aider à faire refleurir l'espoir du monde en recherchant « la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur ». C'est Dieu qui « leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité » (II Tim. 2:22, 25). Et cette connaissance ne renferme pas une once de désespoir.

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